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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (6698)/Commentaires ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (6298)/Commentaires ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (6741)/Commentaires ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (6957)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (8280)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (6636)/Commentaires ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (10214)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10694)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (9780)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (9994)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (7603)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (8258)/Commentaires ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (9053)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (10058)/Commentaires ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14039)/Commentaires ()/
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La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest

Auteur: Clémence Grevey – Francopresse/22 novembre 2021/Catégories: Agriculture et environnement, Économie

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Crédit : Sharon Rosseels – Unsplash

FRANCOPRESSE – Le cout de l’essence a augmenté de 32,8 % entre septembre 2020 et 2021, selon une publication de Statistique Canada. La situation affecte le secteur de la production agricole partout au pays, déjà durement touché par la pandémie. Des agriculteurs de l’Ouest tentent tant bien que mal de joindre les deux bouts.

« On a besoin d’énergie pour la production d’à peu près tous les biens » explique Sébastien Pouliot, économiste supérieur chez Financement agricole Canada (FAC). 

Sébastien Pouliot
Sébastien Pouliot, économiste supérieur chez Financement agricole Canada.
Crédit : Courtoisie Financement agricole Canada

L’essence et les énergies fossiles sont entre autres utilisées dans le fonctionnement des machineries, mais aussi dans le système de chauffage de certains bâtiments. 

«On voit à présent que ça commence à se répercuter dans les couts de production au Canada en ce qui concerne l’agriculture, ajoute Sébastien Pouliot. Il va y avoir un effet si on calcule les marges de profit en agriculture. Donc, c’est une des catégories de cout direct […], mais c’est aussi indirectement, car ça affecte d’autres produits.» 

Selon Statistique Canada, à Regina, en Saskatchewan, le cout de l’essence est passé de 109,8 cents par litre en janvier 2020 à 131,8 cents par litre en août 2021. Pour Edmonton, en Alberta, le cout est passé de 98,8 cents par litre en janvier 2020 à 132,3 cents par litre en aout 2021.

Cette hausse non négligeable affecte les budgets d’exploitations des agriculteurs de la région.

Pour Paul Hounjet, producteur céréalier à Saint-Denis, en Saskatchewan, «c’est peut-être 10 % de mon budget, l’essence. L’augmentation de l’essence va faire mal. Ça va affecter tout le monde […] ça va affecter la nourriture, ça va affecter le chauffage, ça va affecter ta voiture. C’est un prix qui est pas très réaliste».

L’impact de la hausse du cout de l’énergie dans les Prairies

Paul Hounjet
Paul Hounjet est producteur céréalier à Saint-Denis, en Saskatchewan.
Crédit : Site Web Assemblée communautaire fransaskoise

Pour l’année en cours, les agriculteurs de l’Ouest ont pu échapper aux dernières hausses majeures juste avant les récoltes, selon Sébastien Pouliot. «Étant donné que les cultures sont terminées, les plus récentes hausses de prix ont des effets moins importants. Mais dans d’autres secteurs, d’autres provinces — comme en Ontario, au Québec — on a toujours la récolte pour le soya [qui s’est terminée en octobre, NDLR]. Les effets sont plus faciles à constater», explique-t-il.

Près de Lethbridge, en Alberta, Kevin Serfas est producteur bovin et céréalier. Il remarque déjà l’incidence de la hausse du prix de l’essence sur son budget : «Nous travaillons avec de petites marges [financières] au départ. Et maintenant, elles sont beaucoup plus petites.» 

«Il s’agit d’un marché mondial ; nous ne vendons pas à l’utilisateur final, nous vendons aux usines de concassage. Nous devons supporter le prix de ce cout et réduire la marge pour l’éliminer», précise-t-il.

Paul Hounjet craint pour sa part que la hausse du prix de l’essence ne vienne s’ajouter aux difficultés imposées par la sècheresse au cours des derniers mois dans l’Ouest. «Nos récoltes ont été jusque 400 % moins que normal […] C’est dû à la sècheresse. Les récoltes de lin et de canola ont été très pauvres. Je n’ai jamais vu ça de ma vie». 

Il espère que le gouvernement viendra en aide aux agriculteurs afin de combler le manque à gagner : «Il y a les assurances du gouvernement qui, on espère, vont nous aider. On paie depuis des années ces assurances récolte qu’on n’a pas utilisées. On espère qu’ils vont nous aider cette année, parce qu’on n’est pas à profit.»

Kevin Serfas précise que l’utilisation de l’essence s’applique à de nombreuses sphères de la production agricole : «Nous avons besoin de l’essence pour planter et nourrir les bœufs, alors nous avons des machines que nous utilisons tous les jours. Le pourcentage de l’utilisation de l’essence par rapport à mon budget global est significatif.»

L’impact sur les consommateurs

Kevin Serfas
Kevin Serfas est producteur bovin et céréalier près de Lethbridge, en Alberta.
Crédit : Twitter Kevin Serfas

Ultimement, explique Sébastien Pouliot, c’est le consommateur qui paiera la facture de l’impact de l’augmentation du prix de l’essence sur la production agricole. 

«Ce qu’on mange à l’épicerie, ce ne sont pas des produits agricoles bruts. Il y a beaucoup de transformation qui se fait, donc beaucoup de valeur à ajouter par la suite. La hausse des prix que l’on voit à la ferme se répercute et est diluée encore par la transformation et à d’autres étapes de la chaine. Ces étapes de la chaine ont aussi des couts en énergie, donc c’est certain que quand les prix de l’énergie augmentent, ça affecte les prix de la nourriture aussi», élucide l’économiste. 

Il est plutôt pessimiste quant à un retour à la normale des prix à court terme : «On peut s’attendre à ce que les prix de l’énergie, selon l’information du marché que l’on a présentement, diminuent. Mais ça ne sera pas de grosses diminutions dans les futures années. […] À cause de la COVID-19, ça va prendre du temps avant qu’on retrouve les capacités de production», évalue-t-il.

Des solutions envisageables?

L’utilisation de l’essence dépasse le fonctionnement de la machinerie, ajoute Sébastien Pouliot. «Il y a toujours besoin d’un peu de chauffage dans certains bâtiments, surtout dans les journées plus froides. Je crois que dans le secteur du bétail et même du lait, le besoin de chauffage n’est pas énorme, car les animaux génèrent suffisamment de chaleur pour réchauffer les bâtiments. Pour les animaux plus petits, quand on parle du poulet par exemple, il faut réchauffer le bâtiment, donc ça va affecter les couts de production à l’hiver. […]. En agriculture en général, il faut penser aussi aux serres, donc à la production de végétaux en serres.» 

L’économiste note que certains producteurs utilisent des sources d’énergie alternatives comme la vapeur, la récupération du méthane ou la récupération de la chaleur produite par d’autres industries environnantes pour chauffer les bâtiments. Pour le secteur du transport et de la machinerie dans l’industrie agricole, les technologies vertes ne sont toutefois pas chose courante. 

Kevin Serfas rappelle que, contrairement à la vie urbaine, l’intégration des énergies vertes n’est pas très répandue dans le milieu agricole. «Dans le Canada urbain, comme Montréal, Toronto, Calgary ou Vancouver, il y a des options pour les personnes qui ne veulent pas conduire leurs voitures. Il y a le transport en commun, le covoiturage, il y a différentes options. Dans le Canada rural, cela ne fonctionne pas. Nous devons conduire 50 km pour acheter de la nourriture. Nous comptons sur cela et nous avons le sentiment d’être injustement perçus pour notre utilisation».

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Clémence Grevey – Francopresse

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