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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26882)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (39413)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22596)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21870)/Commentaires ()/
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Exposition d'Estelle Bonetto : Les Mains à la bouche

Adaptation culinaire et culturelle

Auteur: Marie Galophe/2 mars 2018/Catégories: 2018, Arts et culture, Arts visuels, Exposition

"Les mains à la bouche" d'Estelle Bonetto

"Les mains à la bouche" d'Estelle Bonetto

Photo : Marie Galophe (2018)
REGINA - L’Université de Regina a accueilli, le jeudi 15 février 2018, le lancement de l’exposition de l’écrivaine et plasticienne Estelle Bonetto. L’exposition, intitulée Les Mains à la bouche, sera en vedette dans la Rotonde de la Cité universitaire francophone jusqu’au 8 mars 2018, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30.

L’exposition se compose d’une série de 180 photographies couleur carrées, de 8 pouces par 8, affichées du sol au plafond, sur une section arrondie de la rotonde. Elles sont accompagnées de trois séries de bocaux et d’un buste de femme. Il a d’ailleurs fallu près de 8 heures à l’artiste pour installer cette mosaïque fragmentée et poétique dans l’espace.

Estelle Bonetto poursuit ici son questionnement sur la construction, déconstruction et reconstruction de l’identité, dans la continuité de sa précédente exposition Fragments d’identité, présentée au printemps 2017 (voir entrevue parue dans L’Eau vive du 8 juin 2017). Elle le fait cette fois à travers la cuisine et, plus précisément, la nourriture.

En effet, ce lieu intime devient le prétexte et l’occasion pour l’artiste d’aller à la rencontre de nouveaux arrivants dans la province. Les personnes interrogées dévoilent alors une histoire familiale, attachée à un plat, une recette, des spaghettis aux crêpes. Cependant, cette histoire est mise au défi par le déracinement.

La nourriture se fait ainsi caisse de résonance, amplifiant la question de l’adaptation à un nouvel environnement, puisque ce que l’on cuisine ne sera plus jamais vraiment pareil, faute du bon ingrédient, de la bonne cuillère, du bon moment. L’inéluctabilité de ce qui se perd dans le processus d’adaptation d’une recette est au cœur même du plaisir qu’il y a à reproduire des gestes et des recettes tant aimés.

Cette tension entre le plaisir et la perte rend la démarche d’Estelle Bonetto très émouvante et se retrouve dans la disposition de l’œuvre. Les photographies dessinent tantôt des lignes continues d’aliments, reconnaissables, familiers, colorés, tantôt des archipels, souvenirs morcelés de moments passés avec la personne interviewée.

Les photographies révèlent alors en gros plan la fourchette qui s’enroule sur des pattes mouillées de sauce, la bouche qui s’ouvre pour engloutir une crêpe, et la main, cette main, qui, selon les mots mêmes d’Estelle Bonetto « ... est l’outil de l’âme, une extension articulée de la profondeur de l’être. Elle fait, défait et refait les replis de la vie. La main nourrit. La main punit. La main toute-puissante. »

Kenneth Bos, présent lors du lancement, n’a pas manqué de souligner l’intérêt ces textes : « Un élément que j’apprécie, quand je regarde un peu plus profondément, c’est la composante poétique. Et je trouve qu’Estelle a toujours eu cette sensibilité et ce don pour la création poétique, cette capacité à manipuler la langue. » D’où le regret qu’aura peut-être le spectateur que ces textes ne soient pas davantage mis en valeur.

Sous l’effet chatoyant des couleurs et la diversité des choses montrées émerge aussi parfois un sentiment d’éparpillement qui tient à la coexistence des photographies en deux dimensions et des éléments en 3 dimensions, comme les séries de bocaux tapissés de photographies semblables à celles affichées, mais parfois difficiles à observer.

On ne manquera cependant pas l’allusion poétique à l’enfance, la mémoire, la perte et le plaisir qui sont au cœur de cette exposition. En effet, le bocal n’est-il pas le symbole de cette tentative, toujours déjà vouée à l’échec, de conserver un aliment, mais qui finit ouvert et vidé par quelque bouche avide, laissant simultanément un sentiment de plaisir et de nostalgie ?

Ce sera sans doute au spectateur de décider pour lui-même en se rendant à la Cité pour admirer une exposition qui ne manquera pas de séduire petits et grands.

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Marie Galophe

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 - jeudi 14 novembre 2024