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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (36069)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27069)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40141)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22812)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (22032)/Commentaires ()/
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Tremblay et Barbeau au Théâtre Oskana

Un programme double pour débuter la saison 2017

Auteur: Cécile Denis/14 février 2017/Catégories: Arts et culture, Théâtre, Théâtre Oskana

L'équipe de Manon Last Call et Surprise! Surprise!

L'équipe de Manon Last Call et Surprise! Surprise!

De gauche à droite: Sur le divan Sylvie Brassard, Marie-Christine Bouillon, Nahila Bendali (Surprise Surprise) Debout: Gilles Groleau (metteur en scène de Manon Lastcall), Michel Chammartin (metteur en scène de Surprise Surprise), Emilie Dessureault-Paquette, Guy Michaud, Frédérique Cyr-Michaud et Marc Drolet (Manon Lastcall).
Photo: Amanda Jacek
Le Théâtre Oskana présentait, du 19 au 22 janvier dernier, Surprise! Surprise! de Michel Tremblay et Manon Lastcall de Jean Barbeau, dans des mises en scène de Michel Chammartin et Gilles Groleau.

Le metteur en scène Michel Chammartin s'est vu attribué la tâche de monter Surprise! Surprise! Après plusieurs semaines de répétition, on peut dire ce fut un succès.

L'intrigue de la pièce, écrite en 1975, est la suivante: Laurette et Jeannine organisent un surprise party pour l'anniversaire de Madeleine. Mais au lieu de Madeleine Simard, c’est Madeleine Michaud qui est invitée par erreur, ce qui la plonge dans une totale confusion. Laurette se rend compte de sa bêtise, en avertit Jeannine, et elles décident d'inviter les deux Madeleine pour ne pas froisser la fausse fêtée. Elles se rappellent alors que les deux Madeleine ne se parlent plus depuis que la Simard a volé le chum de la Michaud...

On retrouve dans cette pièce tous les éléments du vaudeville sans que toutefois les personnages ne quittent la scène. Les entrées et sorties conventionnelles sont remplacées par des croisements téléphoniques. Les trois protagonistes, chacune munie de son téléphone à cadran, sont toutes en proie à un mal courant: l'impossibilité de communiquer. À coups de sonneries, de bascules sur un fauteuil et d'aiguilles à tricoter qui ne tricotent plus, le spectateur assiste en moins d’une demi-heure au développement inéluctable d'un sordide fait divers.

Les trois actrices ont fort bien livré ce texte à la fois musical et cacophonique. Pour Michel Chammartin, le défi résidait “surtout dans l'absence de mouvements de scène”. Or, au fur et à mesure des répétitions, la limite de mouvement est devenue une source d'inspiration où chacune des actrices apprenait à s'approprier le petit espace dans lequel elle était placée: l’une assise à sa table de cuisine, l’autre sur son canapé et la troisième sur son fauteuil à bascule. Les comédiennes, en pleine maîtrise de leur texte et de leur art, telles des musiciennes de musique de chambre, ont donné une interprétation sans faille de cet enfer de la triangulation avec, pour crescendo final, le couteau de cuisine luisant de la Michaud!

Avec Manon Lastcall, on retrouve l'expression du mal à communiquer.

Un directeur de musée est visiblement au bord de la crise de nerfs, bien avant l'entrée sur scène de la cause de ses tracas, soit une jeune femme sans éducation qu’il aurait rencontrée lors d’une sortie bien arrosée. 

On comprend rapidement que notre fonctionnaire, Maurice, souffre de dépendance à l’alcool et au sexe et que les conséquences de ses actes le rattrapent lentement et sûrement. La jeune fille, Manon, joue de chantage afin d’obtenir son prochain emploi: guide interprète du musée. En l’espace de quelques semaines, le nombre de visiteurs au musée augmente de 300%. Et pour cause, le discours de la guide de musée est moins informatif que divertissant. Avec une fin un peu surfaite, on comprend que Manon Lastcall sera la cause de la fermeture du dit musée.

La pièce, écrite en 1972, repose essentiellement sur la dynamique de luttes de classes et des rapports de pouvoir (verbal, sexuel, social) qui séparent et rapprochent les 4 personnages: le mari, la femme, la maîtresse et le ministre. Le jeu des acteurs principaux Émilie Dessureault-Paquette et Marc Drolet se prêtait parfaitement au style comique de la pièce. Le metteur en scène Gilles Groleau souligne que “la force du personnage de Manon c’est que, contrairement à Maurice, elle reconnaît ses faiblesses et est prête à se préparer pour la job, ce qui démontre une certaine humilité chez elle et nous la rend sympathique”.

En guise de conclusion, je voudrais souligner que notre communauté regorge de talents qui gagneraient à être plus connus, tant chez les acteurs, que chez les metteurs en scène, qu'auprès du public.

Ne manquez pas la prochaine production du Théâtre Oskana, La grande révolution électrique de Laurier Gareau, du 16 au 19 mars.

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Cécile Denis

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 - mercredi 27 novembre 2024