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Festival fransaskois 2024

Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (34241)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25410)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (37897)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (21349)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21141)/Commentaires ()/
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Nos élèves qui façonnent le monde: Evan Pelchat

Nos élèves qui façonnent le monde: Evan Pelchat

Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/21 février 2020/Catégories: La vie des élèves

« Je suis un finissant de 2010 à l'école Notre-Dame-des-Vertus à Zenon Park. Pour être plus précis, je suis le premier finissant qui complété toute sa scolarité à l'école francophone de Zenon Park. J'étais aussi le seul finissant cette année-là. Mes parents se sont rencontrés au Collège Mathieu. L'éducation en français, langue première, a toujours été une priorité pour moi. Dans une école de 40 à 60 élèves, quelquefois la vie sociale à l'extérieur suscitait notre intérêt, mais venant d'une famille où la fierté de parler français était bien en évidence à travers les générations, j'étais convaincu d'avance. Mes parents et mes grands-parents, nous avions tous construit cette identité francophone; nous avions une bonne idée de ce que nous voulions.

Jeune, je n'avais vraiment pas en tête le projet de devenir enseignant. En 12e année, je m'intéressais à poursuivre mes études en français, mais je ne savais pas que j'allais le faire en Saskatchewan. Plusieurs membres de ma famille œuvrent dans le secteur de l'éducation et j'ai eu de bonnes expériences auprès de mes enseignants du Conseil des écoles fransaskoises qui m'ont vraiment encouragé à explorer cette voie. Je me suis inscrit à l'Université de Regina au baccalauréat en éducation quelques semaines avant la date limite et c'est en entamant mes études que j'ai découvert que cela m'intéressait vraiment. Je me disais que j'allais peut-être retourner enseigner à Zenon Park et je savais qu'il y avait une grande demande pour les enseignants francophones qualifiés. Après avoir rencontré ma future femme à l'Université de Regina, mes plans ont pris une autre tournure et ont mis Regina dans ma mire. J'ai eu le bonheur de recevoir la bourse d'études du CÉF qui m'a amené à travailler deux ans à l'école Ducharme et maintenant à Regina. Obtenir la bourse a aidé à me convaincre du mérite de venir travailler au Conseil des écoles fransaskoises.

Présentement, j'enseigne les mathématiques et les sciences, majoritairement aux élèves de 9e et 10e années au Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école Monseigneur de Laval. Les enseignants sont toujours un peu un mystère pour les élèves. Ils sont curieux de savoir d'où nous venons. On existe à l'école, mais ils ne savent pas trop comment on existe à l'extérieur. J'œuvre parmi des élèves qui vivent la même expérience que moi j'ai vécue. Ils vont à l'école francophone et vivent en milieu minoritaire. Je me sens chez moi ici. Cela fait revivre en moi de beaux souvenirs de mes propres expériences d'apprentissage. 

L'occasion que les élèves ont de rencontrer des jeunes de partout dans la province, c'est merveilleux à voir. Je sens que les élèves apprécient notre système scolaire, le fait qu'on existe. Ils valorisent notre travail. Oui, c'est une « job », mais c'est aussi une passion qui me permet de réaliser mes désirs, mes aspirations, de contribuer aux changements positifs dans le monde, d'influencer les élèves et d'en voir l'impact. Je suis un produit du CÉF et je forme les futurs finissants du CÉF. Il y a une certaine fierté; une certaine responsabilité sur mes épaules. Je souhaite qu'ils puissent avoir une aussi belle expérience que j'ai eue. Peut-être voudront-ils un jour inscrire leurs enfants à notre école. Je constate avec bonheur le fruit du travail de mes collègues et du mien. C'est un peu notre devoir comme enseignants de veiller à susciter chez les autres le souhait de nous emboîter le pas. »

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Conseil des écoles fransaskoises

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 - jeudi 27 juin 2024