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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (34132)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

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Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25331)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (37782)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

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Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (21272)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21115)/Commentaires ()/
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Maillardville, en Colombie-Britannique

Auteur: Michel Vézina/20 octobre 2018/Catégories: Archives, 2018, En quelques mots

Noms de rues à Maillardville

Noms de rues à Maillardville

Photo : Coquitlam Historical Society
Récemment, nous sommes allés à des funérailles dans la famille de mon épouse à Maillardville, en Colombie-Britannique. Maillardville est maintenant un quartier de Coquitlam, dans la communauté urbaine de Vancouver.

Quand j’étais à l’école, et je l’ai probablement déjà mentionné dans des chroniques précédentes, hors du Québec, la francophonie canadienne comptait quelques phares mentionnés dans nos livres d’histoire de l’époque : Caraquet, au Nouveau-Brunswick ; Sudbury, en Ontario ; Saint-Boniface, au Manitoba ; Gravelbourg, en Saskatchewan et Maillardville, en Colombie-Britannique. Aujourd’hui, comme entités autonomes, seules survivent Caraquet et Gravelbourg. Sudbury, St-Boniface et Maillardville font partie de plus grandes agglomérations : le grand Sudbury, la ville de Winnipeg et la ville de Coquitlam.

L’histoire de Maillardville est liée à l’industrie du bois. En 1909, la compagnie papetière Fraser Mills recrute une centaine de Canadiens français au Québec puis un second groupe en 1910. Maillardville est fondée et est reconnue comme la plus grande communauté francophone à l’ouest du Manitoba.  Maillardville a été nommée en l’honneur du père Edmond Maillard, un prêtre oblat venu de France. Plusieurs francophones de la Saskatchewan se sont d’ailleurs installés à Maillardville dont plusieurs provenaient de Gravelbourg.

En 1971, la ville de Coquitlam englobe Maillardville. L’usine de la compagnie ferme ses portes en 2001. Aujourd’hui, nous retrouvons quelques indices de l’héritage francophone que possède cette ville : des noms de rues avec des patronymes francophones, un centre communautaire appelé Place Maillard, une école francophone (l’école des Pionniers à Port Coquitlam), les paroisses Notre-Dame de Lourdes et Notre-Dame de Fatima, la présence de noms de famille comme Legault, Lizée, Aussant, Lafrenière, Lafrance, Bruneau, Poirier, Bouchard, Tremblay, Braconnier, Carrière, etc., le Festival du bois (un festival culturel important qui existe depuis 1990), une organisation (la Société francophone de Maillardville), des scouts, des classes de français, des services aux nouveaux arrivants et diverses autres activités. On estime à 2 000, le nombre de francophones vivant dans l’arrondissement de Maillardville.

Côté média, l’émission La Petite séduction y a été tournée, en juin 2011, alors qu’on accueillait l’humoriste québécois, Daniel Lemire. En 1982, le réalisateur Gord Stanfield de Vancouver a écrit et dirigé le tournage du film canadien They Dream dans les environs de Maillardville. Ce film raconte l’histoire d’amour entre un étudiant en art de 20 ans et une mystérieuse femme au passé tragique. Maillardville a aussi été le lieu de résidence de la chanteuse Lucille Starr dont on connaît bien la chanson Quand le soleil dit bonjour aux montagnes.

Au début des années 1950, la famille de ma belle-mère a décidé de déménager à Maillardville. À l’époque, une maison de style bungalow coûtait environ 25 000 $, ce qui était élevé. Mon père avait bâti une maison de style équivalent à Beauport pour 1 000 $. Évidemment, le coût de la vie avait déjà un grand écart entre l’est et l’ouest du pays. Récemment, la même maison s’est vendue à plus d’un million à Coquitlam et sera éventuellement démolie pour faire place à un bâtiment plus grand… !

Question langue, bien qu’à l’époque nous étions entourés de francophones de souche, c’était un mélange entre l’anglais (surtout) et le français qu’on entendait. Mais on sent des racines profondes. Tout comme en Saskatchewan, les francophones de Maillardville doivent se débattre dans un environnement peu favorable au français. Et les francophones de Maillardville sont résilients, tout comme les Fransaskois : il y a une résurgence du français et l’éducation y est certainement pour quelque chose. Tant mieux et félicitations à tous ces vaillants francophones de Maillardville !

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Michel Vézina

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 - dimanche 16 juin 2024