Skip Navigation

Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (34134)/Commentaires ()/
Balises:
Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25332)/Commentaires ()/
Balises:
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (37782)/Commentaires ()/
Balises: FormationCCS
Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (21275)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:

Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21115)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première262728293031323335

Le féminisme ne s’est pas fait en un jour

Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/5 mars 2015/Catégories: 2015, Société, Femmes

Femmes
Je parle de féminisme avec une connaissance. On ne s’entend pas. Pour certains, le féminisme a ses dérives, mais pour moi, il est essentiel. Pour lui, le féminisme est un euphémisme, une utopie. Pourquoi? Pour moi, encore aujourd’hui, et particulièrement aujourd’hui, il est une nécessité.

Le féminisme est une question de respect et de reconnaissance. Si ça prend au moins une journée dans l’année pour le souligner plus que d’habitude, et bien cette journée a sa raison d’être, ne serait-ce que pour célébrer la place des femmes, et pour, sur une note un peu plus sombre, prendre le temps de dénoncer ce qui ne fonctionne toujours pas. C’est un devoir en tant que femme de le faire. Le monde reste un monde d’hommes, encore. Le 8 mars, on fait ce que l’on devrait faire les autres jours. S’offrir une place dans le monde et affirmer notre présence.

On parle souvent du Québec comme grand exemple du féminisme. En tant que Québécoise, le féminisme est collé dans mes gènes. On peut rougir de beaucoup de choses chez nous, mais de ça, j’espère que mes collègues en sont fières. Malheureusement, je ne suis pas sûre si ma génération le reconnaît, si elle est consciente de ce qui nous a précédé. J’espère qu’elle l’est. Mais le féminisme ne devrait pas juste être une question de culture, ça devrait aller au-delà de cela.

Avons-nous réellement fait des progrès et acquis une liberté ou égalité absolue? Vous me traiterez peut-être de pessimiste, mais voici ce que j’en pense. L’égalité, permettez-moi encore d’en douter. Et je ne parle même pas de ces pays lointains que l'on ne connaît pas, d’où nous parviennent les échos d’étranges pratiques qui n’ont pas de sens ici. Je me contente de rester ici, sur le plancher des vaches des Prairies (ou ailleurs au Canada).

Voit-on réellement et concrètement la femme comme l’égale de l’homme? J’en doute sérieusement. Jetez un coup d’œil au sport ou à d’autres rendez-vous sociaux. Pourquoi les rôles des hommes et des femmes sont-ils encore si séparés? Pourquoi, lors d’une fête de famille, les femmes discutent dans la cuisine et les hommes discutent dehors avec une bière autour du barbecue? Ce n’est pas un cliché, c’est la réalité. Pourquoi il n’y a pas de femmes sur la glace quand on m’invite à une partie de hockey?

Je sais que ces exemples ne font pas le poids à côté de choses plus graves, mais moi, personnellement, et c’est peut-être à cause de mon éducation québécoise, ça m’agace, et j’ai le droit de remettre cela en question. Bien entendu, des combats énormes ont été menés et gagnés sur une très longue période. Mais je suis de celles qui pensent que rien n’est acquis et que c’est un devoir pour chacune d’entre nous de préserver ce qui a été gagné par nos mères, tantes, grand-mères et arrière-grand-mères.

J’en profiterai donc, le 8 mars, lors de retrouvailles en famille, pour leur dire merci.

Imprimer

Nombre de vues (17445)/Commentaires (0)

Émilie Dessureault-Paquette

Émilie Dessureault-Paquette (EV)

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - dimanche 16 juin 2024