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Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (18602)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (24931)/Commentaires ()/
Balises: Debden
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26285)/Commentaires ()/
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Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25857)/Commentaires ()/
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Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25487)/Commentaires ()/
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Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (25658)/Commentaires ()/
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Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23768)/Commentaires ()/
Catégories: ReginaÉducation
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Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Mardi 20 mai, six élèves de l’école secondaire Laval de Regina et six accompagnateurs se sont élancés à vélo de l’école Sans-Frontières de Lloydminster (CÉF) pour atteindre Bellegarde, le vendredi 23 mai. Ce parcours cycliste s’inscrit dans le cadre de l’évènement sportif La Grande Traversée (LGT), qui a débuté à Victoria le 12 mai dernier et s’achèvera à Québec le 13 juin prochain.

20 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (39470)/Commentaires ()/
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Dossier spécial Petite enfance 2014

Dossier spécial Petite enfance 2014

Mai, le mois de l’éducation de la petite enfance

Le 14 mai est la Journée d’appréciation des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance. Découvrez notre dossier sur la petite enfance. 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (29808)/Commentaires ()/
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Place de la petite enfance dans notre société

Dossier petite enfance - Mai 2014

Les jeunes parents qui arrivent du Québec sont toujours étonnés de découvrir ce qu’il leur en coûtera pour que leurs enfants puissent fréquenter un Centre de petite enfance (CPE) en Saskatchewan. Ils sont loin du 7 $ par jour rendu possible par le programme universel mis sur pied par le gouvernement du Québec, programme dont l'objectif premier est de permettre l'accès à un CPE, quel que soit le revenu familial. 

15 mai 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26498)/Commentaires ()/
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L’animation culturelle dans les écoles

On apprenait récemment que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) révisait plusieurs de ses programmes, dans le contexte de la crise financière qu’il traverse actuellement. Un de ces programmes est celui qui concerne l’embauche d’animatrices / animateurs culturels dans les écoles.

15 mai 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (25305)/Commentaires ()/
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Se sucrer le bec pour une bonne cause

Se sucrer le bec pour une bonne cause

Un souper pour moderniser les infrastructures de la Gard’Amis

Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine. 

15 mai 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (31254)/Commentaires ()/

L’Association des parents fransaskois et la petite enfance

Dossier petite enfance - Mai 2014

Pour l’Association des parents fransaskois (APF), la petite enfance (de la garderie à la prématernelle) est un dossier prioritaire, car il représente l’avenir de la communauté. Investir dans la petite enfance, c’est donc investir dans notre avenir. L’APF traite ce dossier avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27008)/Commentaires ()/

Les groupes de jeux :Pour favoriser le développement global de l’enfant

Dossier petite enfance - Mai 2014

L’Association des parents fransaskois (APF) chapeaute plusieurs structures, telles que les Centres d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) et les Centres de ressources à la petite enfance (CREPE). Elle travaille avec les garderies familiales avec ou sans permis et les prématernelles du CÉF. « Plus il y a d’organismes qui s’impliquent, chacun avec ses compétences, meilleur sera l’appui », affirme Hind Ramy. 

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25966)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu et la formation en petite enfance

Le Collège Mathieu et la formation en petite enfance

Dossier petite enfance - Mai 2014

Le Collège Mathieu, institution d’éducation postsecondaire en français en Saskatchewan, offre le programme d’Éducation à la petite enfance depuis une dizaine d’années. Les personnes qui ont complété ce programme, ainsi que la majorité des étudiants actuellement admis, travaillent déjà dans le secteur. La tendance des inscriptions est à la hausse d’une année à l’autre, et ceci est l’un des indicateurs d’un besoin réel sur le marché du travail de la province.

15 mai 2014/Auteur: Josiane Barebereho – Collège Mathieu/Nombre de vues (36779)/Commentaires ()/
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De Regina à Paris, Kyrie Kristmanson redonne vie aux femmes troubadours

De Regina à Paris, Kyrie Kristmanson redonne vie aux femmes troubadours

Auteur: Leanne Tremblay/29 juillet 2024/Catégories: Arts et culture, Musique

Kyrie Kristmanson, musicienne réginoise basée à Paris depuis presque 14 ans, était de retour dans la capitale saskatchewanaise ce printemps pour composer son nouvel album. Elle en a profité pour donner deux concerts, le 23 mai au festival Cathedral Arts en tant qu’artiste solo et le 28 juin avec le groupe Rah Rah, dont elle est une ancienne membre. La jeune artiste francophile se confie à L’Eau vive sur son amour pour la musique féminine médiévale du sud de la France.

Comment une Réginoise a-t-elle atterri à Paris ?

C’est lorsque je grandissais à Regina que j’ai commencé à faire des concerts et à écrire des chansons. J’ai fait des concerts au Festival folk de Regina et à The Exchange, et j’ai aussi commencé le groupe Rah Rah avec des copains du secondaire. Finalement, je suis partie pour faire mes études à l’Université de Carlton.

Quand j’étais partie à Ottawa, j’ai reçu un message sur MySpace d’une chanteuse française, Emily Loizeau. Elle avait entendu mes chansons et elle m’a proposé de venir en France pour faire ses premières parties.

Là-bas, j’ai rencontré un agent qui souhaitait travailler avec moi, alors dès que j’ai fini mes études à Carlton, je suis partie à Paris pour la sortie d’un album. Une chose en amenant une autre, finalement je ne suis jamais repartie.

Vous avez étudié la musique médiévale des femmes troubadours à la Sorbonne. Comment vous êtes-vous intéressée à ce sujet ?

Entre les tournées d’album, je me suis inscrite à la Sorbonne parce que je suis passionnée de la musique médiévale. J’ai suivi un master sur les femmes troubadours des 12e et 13e siècles. J’ai reconstruit des mélodies perdues et fragmentées.

Je crois que mon intérêt vient certainement du fait que mon père est historien. Il m’a donné l’idée que le passé continue à nous influencer dans le présent.

J’ai toujours été fascinée par les racines des choses, les étapes qui ont mené jusqu’à moi aujourd’hui en tant que compositrice.

C’est à travers des lectures que j’ai entendu parler des femmes compositrices qui composaient dans le sud de la France au 12e siècle. Curieusement, elles ne composaient pas des chansons religieuses, mais des chansons d’amour.

C’étaient donc des femmes fortes en ce temps-là ?

Oui, c’est intéressant. Les femmes étaient plutôt puissantes puisqu’elles menaient la politique régionale lorsque leurs maris partaient pour faire la croisade. C’était une époque qui a permis à la voix féminine de surgir. Je trouve ça beau et passionnant.

De quelle manière ces femmes composaient-elles leur musique ?

Les femmes troubadours composaient dans une tradition orale. Elles composaient en dialogues, un peu comme la tradition folk.

Les mélodies et les paroles ont été transcrites 200 ans après leur activité. Il ne nous reste qu’une seule mélodie composée par les femmes, mais des dizaines de paroles.

Comment expliquer cette rareté ?

La transmission dépendait du fait que la chanson soit entendue. Les femmes ne pouvant pas voyager avec leurs chansons, ça restait dans les sphères privées domestiques. C’est pourquoi il reste surtout des mélodies écrites par des hommes.

Comment parvenez-vous donc à reconstruire ces musiques ?

Le travail de reconstruction de cette musique est basé sur le texte. Dans les paroles, il y a les vestiges d’une mélodie qu’on peut déterminer en examinant le rythme et le choix du vocabulaire.

On ne peut pas prouver notre travail, mais on peut faire des hypothèses. C’est comme un travail de détective !

Intégrez-vous ce style de musique à la vôtre ?

Je ne suis pas interprète de la musique médiévale, mais j’aime bien me considérer comme le prolongement de cette tradition.

Je fais des compositions personnelles qui sont en dialogue avec ce répertoire, même s’il y a 800 ans qui nous séparent. Mon style est quelque part entre la musique médiévale et la musique folk, un étrange mélange de différentes sources comme ma propre sensibilité et ma propre expérience du monde.

Vous vivez au quotidien en français à Paris. Comment s’est passée la transition de l’anglais au français ?

J’ai fait l’immersion au Canada. J’avais des enseignants fabuleux et très passionnés par la langue française qui m’ont donné envie de m’exprimer dans cette langue. Ça m’a vraiment donné la possibilité de dire oui à Emily Loizeau.

On ne peut pas vraiment vivre dans une culture sans parler la langue. Cette voie s’est ouverte à moi et j’ai pu l’emprunter grâce à la base de français que j’ai eue en Saskatchewan.

Intégrez-vous la langue française dans votre musique ?

Curieusement, une de mes premières compositions était en français. J’avais 15 ans et un français très débutant. Je l’ai composée en regardant des photos de Montmartre à Paris.

C’était une sorte d’hommage aux artistes qui ont vécu là-bas. J’avais une idée très romantique peut-être de cette vie et ça m’a émue de penser à ces gens pauvres, mais riches de leur art et de leur passion.

Mais j’ai mis longtemps à composer de façon régulière en français parce que pour moi, c’est très lié aux rêves. Dès que j’ai commencé à rêver en français, l’écriture en français est devenue plus naturelle.

Prévoyez-vous de retourner en Saskatchewan ?

Je vais revenir en automne avec un trio de percussions français. Le Conseil culturel fransaskois organise une tournée pour nous dans des petites communautés fransaskoises.

La musique couvrira du Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui, en incluant des compositions de moi et ce répertoire des femmes troubadours.

La musique représentera comment les femmes ont mis en musique le désir à travers les siècles, le désir sacré et pro-femmes. J’encourage vraiment les gens à venir voir ce trio très inventif et audacieux !

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Leanne Tremblay

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 - jeudi 14 novembre 2024