Skip Navigation
Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

10 juin 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25713)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

5 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (24092)/Commentaires ()/
Balises:

Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

5 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (22797)/Commentaires ()/
Balises:
La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26565)/Commentaires ()/
Balises:
Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (33061)/Commentaires ()/
Balises:
Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27366)/Commentaires ()/
Balises: CEF-finances

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (26690)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27072)/Commentaires ()/
Balises:

La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25364)/Commentaires ()/
Balises:
Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30422)/Commentaires ()/
Balises:
Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (35280)/Commentaires ()/
Balises: RESDAC

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (18337)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:
Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (24632)/Commentaires ()/
Balises: Debden
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25862)/Commentaires ()/
Balises:
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25428)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première2627282930323435

Le cout du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter dans l’Ouest et le Nord

Auteur: Clémence Grevey – Francopresse/7 avril 2022/Catégories: Économie

Épîcerie
Crédit : : Brittani Burns – Unsplash

FRANCOPRESSE – Depuis le début de la pandémie, faire l’épicerie est devenu un véritable casse-tête pour de nombreux ménages canadiens de l’Ouest et du Nord. En cause, des augmentations successives des prix des produits en raison d’une chaine alimentaire perturbée et d’importations en provenance des États-Unis.

L’un des meilleurs indicateurs à cet effet est l’Indice des prix à la consommation (IPC), que Statistique Canada définit comme représentant «les variations de prix comme expérimenté par les consommateurs canadiens. Il mesure la variation de prix en comparant, au fil du temps, le cout d’un panier fixe de biens et services».

Entre février 2021 et 2022, l’IPC a augmenté de 5,7 %, soit la plus forte hausse depuis aout 1991 (6,0 %). Les prix des aliments achetés en magasin ont quant à eux augmenté de 7,4 %, «la hausse annuelle la plus marquée depuis mai 2009» d’après Statistique Canada.

Ray Orb

Ray Orb

Président de la Saskatchewan Association of Rural Municipalities.
Crédit : Site Web SARM - 2022
Ray Orb, président de la Saskatchewan Association of Rural Municipalities (SARM), note que «nous avons constaté une augmentation des prix dans les épiceries. Si tu ne vas pas à l’épicerie pendant quatre ou cinq jours, les prix auront drastiquement augmenté lors de la prochaine visite. C’est quelque chose dont nous sommes conscients».

Il déplore cette situation, qui mène certaines familles à renoncer à certains produits comme la viande rouge ou les produits frais.

À lire aussi : Le spectre grandissant du taux d’inflation

«Des choix entre loyer et nourriture»

Ray Orb souligne que plusieurs facteurs expliquent cette situation : «Nous avons beaucoup de nos produits, ici et dans les autres provinces, qui sont importés de la Californie et de la Floride. Cela occasionne des couts additionnels qui augmentent ceux des produits, malgré le fait que nos fermiers ne gagnent pas leur part. Et le prix de vente continue d’augmenter!»

Même son de cloche en Alberta, qui connait une flambée des prix des denrées alimentaires. Bradley Lafortune, directeur de l’organisme Public Interest Alberta (PIA), raconte avoir entendu les histoires de «plusieurs personnes dernièrement, et notamment durant les deux derniers mois, qui ont de plus en plus de difficulté à vivre. Nous voyons une crise en Alberta comme nous n’en avons pas vu depuis longtemps».

Fondée en 2004, PIA se définit comme «une organisation sans but lucratif, non partisane et présente dans toute la province, qui se consacre à l’éducation et à la défense de l’intérêt public».

Bradley Lafortune souligne que les conséquences sont réelles puisque «les gens commencent à [devoir] faire des choix entre le loyer, la nourriture, les fournitures scolaires, etc. Il s’agit d’une période difficile pour beaucoup».

Il demande au gouvernement de réinvestir dans les infrastructures albertaines afin de relancer l’économie. Le président de PIA ajoute également que «les prix dans les communautés du nord [de la province] ont toujours été plus élevés et inaccessibles pour la plupart des Albertains, en particulier pour les produits frais».

À lire aussi : Une hausse du cout du lait qui divise

Les régions éloignées particulièrement vulnérables

George Hickes, député d’Iqaluit-Tasiluk au Nunavut, explique que «chaque fois qu’il y a une augmentation, il y a un fort impact sur les populations du Nunavut puisque beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté. Toutes les augmentations au niveau de l’épicerie, même minimes, ont un impact».

Selon lui, le gouvernement canadien doit aider davantage les ménages en difficulté, surtout dans les régions les plus éloignées qui souffrent déjà des couts élevés.

Il rappelle que «dans les régions éloignées du Canada, le gouvernement fédéral offre un programme appelé Nutrition Nord Canada (NNC)», qui vise à «rendre plus abordables et accessibles des aliments nutritifs et certains articles essentiels».

Comment fonctionne le programme NNC?

«NNC offre une contribution à l’égard d’une liste d’aliments nutritifs admissibles ainsi qu’à l’égard de certains produits non alimentaires, comme les couches, le savon, le désinfectant pour les mains et les produits d’hygiène personnels, vendus par des détaillants et des fournisseurs inscrits ainsi que par des transformateurs d’aliments traditionnels ou locaux inscrits.

Les clients dans les communautés admissibles peuvent acheter des aliments admissibles à une contribution chez des détaillants du Nord inscrits ou directement auprès de fournisseurs inscrits.

La contribution pour la vente au détail vise le cout total d’un produit admissible (y compris prix d’achat du produit, transport, assurances et frais généraux) expédié par avion, route de glace, transport maritime ou barge vers une communauté admissible. Cela signifie que le prix que vous payez pour ces articles est inférieur à ce qu’il serait autrement.»

Source : Comment fonctionne Nutrition Nord Canada?

Georges Hickes estime que le programme «aide à minimiser l’impact, mais pour le transport de ces produits et non pour le produit en lui-même». Il aimerait donc que le gouvernement aille encore plus loin et offre une aide en ce qui a trait au revenu.

Le gouvernement du Canada doit regarder «le cout du panier d’épicerie, le contenu de ce panier et le filet social. À chaque fois qu’une augmentation du cout du panier d’épicerie se fait sentir, une aide devrait être apportée afin de limiter l’impact. Les gens doivent pouvoir faire des choix en fonction de leur santé», plaide le député d’Iqaluit-Tasiluk.

Il ajoute que l’insécurité alimentaire est une problématique constante au Nunavut et demande des adaptations rapides.

Un peu plus à l’ouest, les Territoires du Nord-Ouest en sont eux aussi affligés. En janvier 2021, une table ronde virtuelle antipauvreté s’y est conclue «par un engagement des membres à accroitre la sécurité alimentaire aux Territoires du Nord-Ouest».

Par communiqué, la ministre de la Santé et des Services sociaux du territoire, Julie Green, soulignait que «l’insécurité alimentaire reste un problème majeur sur notre territoire, encore aggravé par la hausse des couts de transport et des prix des denrées alimentaires. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest continue d’agir, mais l’augmentation de la production alimentaire et la réduction de la faim nécessitent des efforts collectifs».

À lire aussi : Des pistes de solutions pour lutter contre l’insécurité alimentaire persistante en Arctique

Des solutions à envisager?

Pour tenter de pallier l’inflation galopante, Ray Orb, président de la SARM, recommande d’exempter les fermiers de la taxe carbone, dont le cout se répercute sur les prix à l’épicerie.

«L’industrie du transport est vraiment importante pour nous, car quand nous regardons la carte de la Saskatchewan […] les produits doivent être importés par camion. Avec l’augmentation du cout du gaz […] l’augmentation de la taxe carbone se reflète sur l’augmentation du prix», soutient Ray Orb.

Il ajoute que des solutions visant à renforcer les capacités d’autoproduction des provinces sont à envisager : «Nous pouvons irriguer notre province. La Saskatchewan et le gouvernement fédéral travaillent ensemble pour étendre l’irrigation, il y a des projets en cours, comme ceux du lac Diefenbaker».

Une meilleure irrigation des champs permettrait à la province de produire des légumes et des fruits, et ainsi de s’affranchir du transport depuis la Californie ou la Floride.

«Nous avons besoin de plus de projets comme ceux-là. Le lac Diefenbaker est un lac créé par les hommes qui a commencé à se développer dans les années 1960», rappelle le président de la SARM.

Même si le processus risque de prendre «un peu de temps», Ray Orb a bon espoir que les projets du lac Diefenbaker permettent de créer des emplois et de faire compétition aux produits des États-Unis, pour qu’éventuellement les produits alimentaires redeviennent plus abordables.

Imprimer

Nombre de vues (5143)/Commentaires (0)

Clémence Grevey

Clémence Grevey – Francopresse

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - mercredi 25 septembre 2024