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Juges unilingues à la foire du patrimoine

Juges unilingues à la foire du patrimoine

Les Francophones ont-ils toutes leurs chances?

La phase finale des foires du patrimoine 2014 a eu lieu les mardi et mercredi, 3 et 4 juin derniers, à la Maison du Gouverneur. Plusieurs projets francophones étaient en lice pour la finale provinciale, mais une seule juge bilingue était présente, ce qui a contraint le candidat des écoles du CÉF, dont le projet était en français, d’improviser une présentation en anglais pour défendre ses chances. Pourquoi?

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28351)/Commentaires ()/
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Fête des finissants à Zenon Park

Fête des finissants à Zenon Park

Briller dans le monde comme l’étoile dans la nuit

C’était le 24 mai dernier, une fête extraordinaire pour des finissants extraordinaires. Après 12 ans de scolarité, familles et amis étaient réunis afin de célébrer leur succès, leur engagement, les projets et les rêves de Karie-Anne Lépine, Wiliam Arty et Andréa Perrault.

12 juin 2014/Auteur: Amy-Valérie Olivier – CÉF/Nombre de vues (28781)/Commentaires ()/
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Un groupe de parent réclame du sang neuf au CSF

Entretien avec Alpha Barry du regroupement des parents anciennement silencieux

Selon Alpha Barry, les parents anciennement silencieux comptent 105 membres à Regina, Saskatoon, Ponteix, Gravelbourg et Moose Jaw et sont de plus en plus nombreux. Les membres sont les parents et grands-parents des clients et futurs clients du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25769)/Commentaires ()/
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Francine Proulx-Kenzle se prononce sur la situation du CSF

Il faut dialoguer et rétablir la confiance

Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?

11 juin 2014/Auteur: Francine Proulx-Kenzle/Nombre de vues (19742)/Commentaires ()/
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Récital de musique à l’école Providence de Vonda

Récital de musique à l’école Providence de Vonda

À la veille de la fin de l’année scolaire, des élèves de l’école Providence de la prématernelle à la 6e année ont offert un spectacle de très grande qualité à un public venu nombreux.

11 juin 2014/Auteur: Abdoul Sall – ACFT/Nombre de vues (27132)/Commentaires ()/
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Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

10 juin 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (26268)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

5 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (24987)/Commentaires ()/
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Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

5 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23323)/Commentaires ()/
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La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27170)/Commentaires ()/
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Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (34074)/Commentaires ()/
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Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28190)/Commentaires ()/
Balises: CEF-finances

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (27612)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28058)/Commentaires ()/
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La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26128)/Commentaires ()/
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Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (31029)/Commentaires ()/
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Cinquante ans de défis et de combats

Auteur: Emeline Riffenach – Radio-Canada/4 novembre 2021/Catégories: Organisme, CPF - Coopérative des publications fransaskoises

L’Eau vive a connu de nombreux moments difficiles où le naufrage a parfois semblé proche. Les périodes de doutes et de problèmes financiers ont toutefois laissé place à d’autres périodes plus favorables.

Des hauts et des bas, L’Eau vive en a connu durant ces cinquante dernières années. Même les pionniers savaient que la vie d’un journal francophone en milieu minoritaire serait semée d’embûches. La première de ces épreuves fut financière. Déjà au bout de quelques années, L’Eau vive connaissait des difficultés concrètes en matière de trésorerie. 

« Le journal a dû fermer ses portes à au moins deux reprises », témoigne l’historien et ancien collaborateur du journal Laurier Gareau. « La première fois vers 1976, pas longtemps après avoir déménagé à Regina. Il y a eu un travail de réorganisation pour relancer le journal. Et, ensuite, à la fin des années 80-90, une autre période très difficile où le journal a fermé à nouveau ses portes un certain temps. »

L’Eau vive a donc été fragilisée à différents moments, subissant la montée des frais postaux, la difficulté à vendre de la publicité ou les changements de gouvernements à Ottawa et les baisses de financements qui y sont liées.

Florent Bilodeau
Florent Bilodeau, ancien président du conseil d’administration de L’Eau vive
Crédit : Radio-Canada Saskatchewan

« Monter un journal avec deux personnes, c’était quasiment un miracle », lance Florent Bilodeau, ancien président du conseil d’administration de L’Eau vive dans les années 2000, aux côtés de Claude Shink, le directeur de l’époque. Il deviendra par la suite le président du conseil d’administration de la publication, et ce, à un moment particulièrement difficile pour le journal. 

Après avoir déménagé en 2005 sur la rue Victoria, à Regina, le journal se retrouve, sept ans plus tard, à devoir vendre ce même bâtiment après y avoir découvert des problèmes structurels. Le prix des rénovations aurait été trop élevé pour le journal. Une situation qui aggrava la situation financière et le déficit de la publication qui s’élevait alors à 75 000 dollars.

« Il fallait trouver un moyen d’aller chercher et des énergies et du financement à cause du manque à gagner, raconte Florent Bilodeau. Les deux personnes qui travaillaient à produire le journal travaillaient très fort. C’était probablement, en Saskatchewan, le premier essai de télétravail parce que le rédacteur travaillait depuis chez lui et la personne qui montait et faisait tout le montage du journal travaillait dans son studio à elle. L’équipe était minime et ça ne pouvait pas durer. »

À bout de souffle, mais pas de motivation 

Marie-France Kenny
Marie-France Kenny, ancienne présidente de la Coopérative des publications fransaskoises
Crédit : Radio-Canada Saskatchewan

Chaque fois que L’Eau vive a dû fermer ses portes, la communauté fransaskoise s’est mobilisée pour lui donner un nouveau souffle. C’est ce qu’a vécu Marie-France Kenny lorsqu’elle est devenue la présidente de la Coopérative des publications fransaskoises, en 2016, peu de temps après une collecte de fonds organisée par Florent Bilodeau et un concert-bénéfice soutenu par le Centre culturel fransaskois et le Centre de la francophonie des Amériques auquel a participé l’artiste Zachary Richard.

« On peinait à y arriver : il y avait très peu d’abonnements, très peu d’engagement dans ce domaine de la part de la communauté, se souvient Marie-France Kenny. On ne s'y retrouvait pas vraiment non plus. On n'avait pas vraiment de journalistes parce qu'on n'avait pas les moyens. »

À l’époque, la vitalité du journal reposait sur Jean-Pierre Picard et Mychèle Fortin, un couple tant au travail que dans la vie. « Ils peinaient à y arriver parce qu’ils faisaient tout, relate Marie-France Kenny. Le contenu, la révision, la mise en page, le web, ils faisaient tout à deux. Donc, quand je suis arrivée, c’était un peu le chaos et je pense que ça l’était depuis un bon bout de temps. »

De l’aide extérieure 

Le plus récent regain d’énergie donné à L’Eau vive s’est produit en 2018 lorsque Marie-France Kenny s’est tournée vers l’équipe de Sophie Gaulin, actuelle directrice et rédactrice en chef de La Liberté, au Manitoba. « Je lui ai dit que j’avais besoin d’aide, explique Marie-France Kenny. Elle est venue nous voir avec son équipe et ils nous ont fait un bilan de ce qui allait et de ce qui n’allait pas. »

La rencontre s’avère décisive : « Nous avons travaillé durant trois jours de manière intensive à regarder les finances, la façon dont étaient faits les abonnements, la qualité rédactionnelle, les problèmes qu’il pouvait y avoir entre la rédaction et la publicité, explique Sophie Gaulin. On a offert quelques pistes de réflexion, surtout des solutions. Des conseils qu’ils ont appliqués et qui ont vraiment payé très rapidement. »  

L’Eau vive se professionnalise

Après le passage de Sophie Gaulin, la communauté fransaskoise a vu son journal renaître sous ses yeux. La publication s’est dotée d’une nouvelle image et a revu son choix éditorial pour que ses textes soient plus proches de la communauté fransaskoise.

« Si on allait vers une nouvelle entité journalistique qui allait se prendre au sérieux et qui allait faire du travail plus journalistique, il fallait donner le signal aux lecteurs que tout allait changer », explique la directrice et rédactrice en chef de La Liberté.

Une nouvelle maquette, un nouveau logo, mais aussi un nouveau contenu, c’est ce dont L’Eau vive avait besoin pour pérenniser son existence. « Nous avions des engagements concrets avec de nouveaux partenaires, dont le Conseil des écoles fransaskoises. Et ça, ça a fait en sorte qu’on a pu revoir toute la façon de faire du journal. Ça a été un tournant », note Marie-France Kenny. 

Le partenariat entre le journal et le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s'est officialisé en mai 2019. Depuis, L'Eau vive publie dans chaque numéro un publireportage de deux pages rédigé par les employés du CÉF. Et c'est également en 2019 que le journal a dévoilé ses nouveaux habits à ses lecteurs : 20 pages en moyenne, imprimées en couleur et publiées toutes les deux semaines. 

Un cours plus tranquille

Lors de sa dernière assemblée générale annuelle tenue le 25 août 2021, l’équipe de L’Eau vive a pu se réjouir de voir sa situation financière s’améliorer. « Nous avons annoncé que nous n’étions plus déficitaires », se félicite le directeur général du journal, Erik Tremblay. 

« Lors de la réunion, deux personnes ont pleuré. Elles étaient là depuis longtemps ou ont déjà fait partie du conseil d’administration il y a plusieurs années. Elles étaient très émues en se disant que L’Eau vive allait bien », ponctue le directeur, confiant pour l’avenir du journal fransaskois.

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Emmanuel Masson

Emeline Riffenach – Radio-Canada

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 - mercredi 27 novembre 2024