Skip Navigation
Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

10 juin 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25725)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

5 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (24105)/Commentaires ()/
Balises:

Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

5 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (22820)/Commentaires ()/
Balises:
La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26571)/Commentaires ()/
Balises:
Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (33068)/Commentaires ()/
Balises:
Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27438)/Commentaires ()/
Balises: CEF-finances

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (26705)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27084)/Commentaires ()/
Balises:

La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25379)/Commentaires ()/
Balises:
Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30428)/Commentaires ()/
Balises:
Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (35297)/Commentaires ()/
Balises: RESDAC

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (18350)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:
Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (24650)/Commentaires ()/
Balises: Debden
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25869)/Commentaires ()/
Balises:
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25445)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première2627282930323435

La Chautauqua du clan Fafard

Auteur: Jean-Philippe Deneault/24 octobre 2013/Catégories: 2013, Arts et culture, Arts visuels, Musique

Joël Fafard et son père Joe Fafard

Joël Fafard et son père Joe Fafard

Photo : Diacre Bayishime (2013)
Les Fafard, le père et le fils, ont récemment réuni leur talent et ont entamé une tournée qui les conduira de Vancouver à la ville de Québec. Le sculpteur et le musicien présentent tous deux des œuvres originales et inédites lors de cette tournée qui se déroule dans divers lieux dʼexpositions, certains plus orthodoxes que dʼautres, comme en témoignent les nombreuses galeries dʼart privées ou publiques qui recevront leur spectacle.

Cʼest aussi lʼoccasion de mousser la vente dʼun catalogue de certaines des dernières œuvres de Joe et le nouveau disque de Joël, en duo avec le Torontois Joel Schwartz. Le catalogue, dʼailleurs, fut malheureusement imprimé avant que certains des bronzes les plus intéressants de lʼexpo nʼaient été réalisés. Parmi les animaux sauvages, du raton laveur, à lʼours, en passant par le bison des plaines, des personnages anthropozoomorphes, un Minotaure (figurant dans le catalogue), une femme-vache, une femme-agneau et un homme-veau se démarquent. Nous y reviendrons.

Fafard fils, virtuose de la guitare bluegrass, nous explique quʼil avait toujours eu envie de collaborer avec son père, mais quʼil ignorait quelle forme cela pouvait prendre. Fafard père nous raconte quʼest alors née lʼidée de présenter une exposition itinérante, une version laïcisée dʼune Chautauqua, ces rassemblements itinérants sous chapiteau de lʼAmérique rurale du début du 20e siècle, qui joignaient culture, divertissement, pédagogie et prédiction religieuse. Les Chautauquas étaient dʼailleurs très populaires auprès des habitants des prairies canadiennes de 1917 à 1933. Ici, en revanche, point de religion, de morale ou de politique, les deux artistes préfèrent ne pas aborder ces sujets délicats, et laisser aux experts le soin de le faire, comme le rappelle prudemment le paternel. Celui-ci tient tout de même à exprimer son engagement pour la cause écologique et ses préoccupations à lʼégard du réchauffement de la planète. «  Les humains ont foi dans un progrès et une croissance illimitée. Cʼest un piège, dit-il. Nous sommes en train de détruire notre planète à jamais ». Le fils, pour sa part, affirme que, bien quʼil ait des opinions politiques très fortes, il tient à les garder à lʼécart de la scène. Père de trois enfants qui font lʼécole à la maison dans la petite communauté de Roberts Creek de lʼidyllique Sunshine Coast de la Colombie-Britannique, amateur de genres musicaux du passé, le grand gaillard, qui doit bien faire le double en taille et en poids de son père, nous dit que « lʼocéan cʼest mes plaines à moi, je ne sais pas ce que je ferais sans lʼhorizon infini [traduction] ». Il revient, dʼailleurs, deux à trois par année en Saskatchewan, question dʼavoir son « prairie fix ».

Joe Fafard

Joe Fafard

Photo : Diacre Bayishime (2013)
Le Musée des beaux-arts du Canada décrit la pratique artistique de Joe Fafard, comme étant « audacieuse ». Nous lui demandons ce quʼil en pense, lui qui est fatigué de lʼart encloisonné entre quatre murs blancs, des espaces quʼil trouve profondément ennuyeux. Il nous répond que « cʼest certainement une question de ne pas avoir peur. À lʼinstar de nos parents fermiers, lesquels risquaient, année après année, la grande aventure incertaine de la semence et de la récolte, nous, nous lançons, sans filet, dans la création ». Les œuvres les plus audacieuses de lʼexpo sont sans doute une série de quatre personnages mi-humains, mi-animaux. Ces sculptures ont le mérite de nous plonger à la fois dans lʼunivers mythologique du monde animalier grâce à leur anthropozoomorphie, et dans le panthéon imaginaire du sculpteur grâce aux nombreuses références quʼelles évoquent. Au cours de lʼentretien, Fafard nous partage une courte liste dʼartistes lʼayant grandement inspiré pendant sa carrière, avec en tête de file les impressionnistes et postimpressionnistes français, Van Gogh et Egon Schiele. Les corps des nouvelles sculptures de Fafard, peintes dans des couleurs terreuses avec un détail monastique, ne sont dʼailleurs pas sans rappeler la palette du troublant Autrichien. Il cite également Picasso, avec enthousiasme, et qui dit Picasso, dit aussi Minotaure. Darrell Bell, le galeriste de Fafard à Saskatoon, est convaincu que la posture du Minotaure du sculpteur originaire de Sainte-Marthe sʼinspire directement de photos célèbres du maitre espagnol, ayant consacré nombre dʼœuvres à la créature mythologique en question. Nous en rajouterions en disant que les bras grands ouverts dʼun ours, présenté à gauche du Minotaure, évoquent étrangement la posture dʼune série de photos de Picasso, prises sur une plage, torse nu et portant un masque de taureau. Les créatures mythologiques, tel le Minotaure, dans de nombreuses cultures anciennes, représentent différentes formes de divinités. Fafard a consacré beaucoup de temps à ériger un hommage sculptural à divers artistes et hommes politiques, de Van Gogh à Trudeau. Le politique, le spirituel, ou la nudité ne sont donc pas évacués du tout de son œuvre, bien au contraire. Comme influence contemporaine, il cite au passage lʼartiste américaine Kiki Smith, dont les bronzes et les porcelaines explorent également certains croisements avec le règne animal. Les œuvres de Smith sont revêtues dʼune patine noir ébène, qui nʼest pas sans rappeler le corbeau noir, sculpture emblé -matique du Chautauqua du clan Fafard. La couleur est primordiale chez Fafard. « Mes professeurs me demandaient pourquoi je tenais toujours autant à peindre mes sculptures. Cʼest comme si je tenais absolument à apporter la peinture à la sculpture. Pourtant, les Grecs peignaient leurs sculptures, contrairement à une idée reçue! ».

Mais revenons un peu au fils, lequel sʼexprime dans un langage coloré tant sur scène quʼen dehors. Les chansons de Joël Fafard évoquent également dʼautres mythologies, tant dans son tour de chant que dans ses influences musicales puisées dans cette Amérique profonde, que lʼon retrouve dans les moindres accords joués par le guitariste appliqué et avec une exécution sans faille. Presque toutes ses chansons sʼabreuvent au folklore des Appalaches et des Prairies. Il chante lʼaméricanité, les histoires de personnages déchus, dʼantihéros. Il chante et ne sʼexprime, par ailleurs, quʼen anglais, malgré les disques de Charlebois, Diane Dufresne et de la Bottine souriante que son père lui faisait écouter enfant. « The language is lost, but I am extremely proud of my French heritage and the influence it had on me growing up. If I love Celtic or Appalachian music so much, it must have to do with growing up in the Francophone culture ». Le père nous confie que le grand-père de Joël était excellent harmoniciste, et nous éclatons tous de rire quand nous lui demandons si le talent musical a sauté une génération chez les Fafard. Cela arrive parfois aussi pour la langue, peut-être les enfants de Fafard fils parleront-ils un jour la langue de Vigneault?

Dans le même ordre dʼidée, nous demandons à Joe Fafard si lʼon parle toujours le français à son atelier (à Boggy Creek, SK) et à sa fonderie (à Pense, SK). « Des réfugiés birmans ayant transité par la Thaïlande qui travaillent avec moi tiennent tous les matins à me saluer en français. Jʼemploie aussi plusieurs de mes neveux, autant des Tremblay que des Fafard ». Presque la moitié de lʼauditoire du concert et de lʼexpo était francophone, ce qui démontre une certaine solidarité et fierté linguistique au-delà de lʼappréciation esthétique et musicale se situant à un niveau supra linguistique, comme semblent le défendre les Fafard. «  Je suis à lʼécoute de mes émotions, et cʼest cette authenticité qui résonne peut-être chez ceux qui apprécient mon travail. Mais je vous rassure, ce nʼest pas tout le monde qui aime ce que je fais » explique le sculpteur sʼexprimant dans un français harmonieux et maitrisé, et reconnaissant préférer délaisser la théorie au profit de lʼécoute de son intériorité. Quoi quʼil en soit, le sujet de ses nouvelles sculptures semble marquer un tournant significatif qui mériterait une analyse nuancée.

Imprimer

Nombre de vues (14955)/Commentaires (0)

Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault

Autres messages par Jean-Philippe Deneault
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - jeudi 26 septembre 2024