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Tentative de conciliation entre les enseignants et le gouvernement

Après avoir été secouée par des remous internes ces derniers jours avec l’éviction de son président, Colin Keess, pour des  motifs encore flous, lors  d’un vote de non-confiance, la Fédération des enseig nants de la Saskatchewan (Saskatchewan Teachers’ Federation – STF) et  le gouvernement de la Saskatchewan se sont mis d’accord pour faire appel  à un conciliateur puisque  les négociations qu’ils  ont engagées pour la rédaction d’une nouvelle convention collective sont au point mort.

21 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22853)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
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Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

14 août 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27276)/Commentaires ()/

CSF : Une injonction plaidée dans des conditions défavorables

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a, comme prévu, plaidé par la voix de son avocat, Me Roger Lepage, devant la Cour du Banc de la Reine à Regina, lors d’une injonction, pour obtenir la somme de 5,2 millions de dollars du gouvernement provincial les 6 et 7 août derniers.

14 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25412)/Commentaires ()/
Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois retourne devant les tribunaux

Mises à pied, démission du directeur, réductions de programmes et coupure du budget de 4,4 millions $. Suivant l’échec de pourparlers, le gouvernement a décrété le 12 juin un audit des finances du Conseil scolaire fransaskois. Le 26 juin, le CSF lançait une nouvelle poursuite

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (26028)/Commentaires ()/
Droits ancestraux des autochtones

Droits ancestraux des autochtones

L’obligation de consulter est immédiate

La Cour suprême du Canada vient alourdir le fardeau des gouvernements et des entreprises dans l’exploitation des ressources sur les terres ancestrales. Le jugement du 26 juin pourrait impacter un grand nombre de négociations, partout au pays.

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (26023)/Commentaires ()/
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L’École secondaire Collège Mathieu récompense ses élèves méritants lors de son Gala 2014

L’école secondaire Collège Mathieu tenait son Gala annuel le jeudi 26 juin 2014. Parents, amis, élèves et membres du personnel se sont tous réunis pour récompenser les élèves qui se sont distingués durant la dernière année scolaire. La soirée a débuté par un barbecue, suivi du Gala aminé par Sydney Auger.

10 juillet 2014/Auteur: École Mathieu de Gravelbourg/Nombre de vues (25579)/Commentaires ()/
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Et c’est reparti

C’est, hélas, grâce aux visites périodiques dans les couloirs des tribunaux que la francophonie canadienne réussit tant bien que mal à tirer son épingle du jeu. Le dossier scolaire a tenu pas mal d’avocats occupés ces dernières années à l’échelle du pays afin de s’assurer que l’éducation en français ait droit de cité à l’échelle du pays. Et ce n’est pas fini! 

3 juillet 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27290)/Commentaires ()/
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La crise financière des écoles fransaskoises

La crise financière des écoles fransaskoises

Au fil des années, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a présenté au gouvernement plusieurs projets de budget d’obligation constitutionnelle successifs. Il s’agit, chaque année, de demander des montants qui, selon le CSF, devraient lui être attribués afin de respecter les obligations posées par l’article 23 de la charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit à l’instruction dans la langue de la minorité. Le fossé entre les propositions de budget du CSF et les autorisations accordées par le ministère de l’Éducation n’a cessé de se creuser au cours de ces dernières années, même si les résultats des injonctions ont parfois limité cet écart. 

2 juillet 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (25819)/Commentaires ()/
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Soulignons la réussite!

Jeudi le 26 juin, plusieurs élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de l’école Monseigneur de Laval ont été reconnus lors de l’édition 2014 du Gala Méritas.

2 juillet 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (27187)/Commentaires ()/
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Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Les petits plats avaient été mis dans les grands, samedi 28 juin à 14 h au Carrefour horizons, pour célébrer les diplômés de la promotion 2014 du Collège Mathieu (CM). 

2 juillet 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30039)/Commentaires ()/
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Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Jeudi 26 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a pris la décision de retourner devant les tribunaux pour tenter d’obtenir des fonds supplémentaires de la part du gouvernement provincial. Il y a trois mois, le CSF signait pourtant une convention de suspension des instances judiciaires pour une durée d’un an renouvelable. Voici le récit des événements qui auront conduit à ce revirement.

30 juin 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (31907)/Commentaires ()/
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Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Lettre aux parents du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises

Mise à jour du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises, Donald Michaud, sur la réorganisation des services spécialisés aux élèves.
26 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27259)/Commentaires ()/
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Soirée Méritas, l’école Providence récompense ses élèves les plus méritants

C’est ce mercredi 18 juin 2014 que l’école Providence de Vonda a choisi de récompenser ses élèves les plus méritants avec sa traditionnelle soirée Méritas.

26 juin 2014/Auteur: Abdoul Sall – ACFT/Nombre de vues (31586)/Commentaires ()/
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Rencontre de travail du Conseil scolaire fransaskois à Saskatoon

Des défis et des questions

Le vendredi 20 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a tenu une rencontre de travail à Saskatoon. Au cours de celle-ci, André Denis a été confirmé dans son poste de président. Le conseiller de Zenon Park, Denis Marchildon, remplace Simone Couture à la vice-présidence. 

26 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28802)/Commentaires ()/
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Bourses d'études de la Fondation fransaskoise: Réflexions des lauréats

Des finissants de 12e année reçoivent un appui du Fonds Bourses d'études Louis et Gabrielle Lepage

Le Fonds Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage a pour but de fournir une bourse d’études à chaque finissant de la 12e année des écoles francophones du sud de la Saskatchewan. La Fondation fransaskoise verse annuellement jusqu’à 100% des montants des revenus nets générés par le capital du fonds « Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage. »

26 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27787)/Commentaires ()/
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Comment régler le problème des consultants en immigration peu scrupuleux

Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /11 octobre 2021/Catégories: Société, Immigration

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Crédit : Rodnae productions – Pexels

Le gouvernement veut serrer la vis aux consultants en immigration fraudeurs. À cette fin, le Collège des consultants en immigration et en citoyenneté (CCIC) ouvrira ses portes le 23 novembre prochain. Mais, pour Luisa Veronis, professeure agrégée à l’Université d’Ottawa, ce sont plutôt les processus d’immigration du Canada qu’il faudrait scruter. 

Ce collège deviendra à cette date l’organisme de réglementation officiel des consultants en immigration et citoyenneté, en vertu de la Loi sur le Collège des consultants en immigration et en citoyenneté entrée en vigueur le 9 décembre 2020. Il aura un pouvoir de surveillance et de sanction envers les consultants en immigration peu scrupuleux, qui se font passer pour des consultants ou qui escroquent leurs clients.

Ce changement intervient puisque l’actuel Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada (CRCIC) connait des « défis administratifs et juridiques qui peuvent empêcher le CRCIC de fournir des services de conformité professionnelle et de réglementation efficaces et en temps opportun », selon son directeur des affaires publiques et des communications, Christopher May.

« Grâce à l’adoption de la nouvelle loi, l’organisme aura le pouvoir d’identifier les consultants en immigration non autorisés et de les poursuivre. Cette loi donnera aussi des pouvoirs accrus en matière d’enquête, d’obtention de preuves et de remboursement d’honoraires inappropriés », poursuit Christopher May.

Il sera rassurant pour les clients de savoir que les plaintes déposées auprès du Collège feront l’objet d’une enquête rigoureuse et efficace, souligne encore le directeur des communications du CRCIC.

Pas d’influence sur les fraudes hors pays

Luisa Veronis
Luisa Veronis, professeure agrégée de géographie à l’Université d’Ottawa.
Crédit : Courtoisie

Mais, selon Luisa Veronis, professeure agrégée de géographie à l’Université d’Ottawa et spécialiste en immigration canadienne, l’une des limites est que « ce collège va se concentrer sur des consultants qui sont au Canada. Or, la majorité des fraudes à l’immigration de ce type de consultants se déroule à l’extérieur du Canada, dans les pays d’origine des immigrants. Donc ce collège n’aura aucune influence là-dessus. »

Christopher May le souligne également : « La fraude se produit dans tous les pays. Le collège pourra déposer une injonction auprès d’un tribunal canadien, mais il est difficile de faire respecter la loi de la même façon à l’étranger. Pour que la loi soit appliquée, la personne doit venir au Canada. »

Venir au Canada, c’est justement le plus dur, confirme Luisa Veronis. « Ces consultants existent, car faire une demande d’immigration au Canada est très complexe. D’après ce que j’ai compris, la majorité de ces consultants aident des personnes qui ont un statut temporaire au Canada », assure-t-elle.

La complexité, terreau fertile pour la fraude 

Selon la professeure ottavienne, le gouvernement complique la donne pour ceux qui souhaitent s’installer de manière permanente, vu qu’il octroie plus de permis temporaires que de résidences permanentes.

Les chiffres compilés par Statistique Canada le confirment : en 2019, 807 534 personnes ont reçu un visa temporaire, en comptant les permis d’études pour les étrangers et les permis via le Programme des travailleurs étrangers temporaires et le Programme de mobilité internationale. C’est sans compter les visiteurs, une autre catégorie de résidents temporaires. À titre comparatif, en 2019 toujours, 341 180 résidents permanents ont été admis au Canada.

Luisa Veronis soutient que, selon les secteurs de travail, depuis Stephen Harper, le Canada a multiplié les différents permis temporaires pour essayer de combler des lacunes d’emploi « qu’on n’arrive pas à remplir, comme les travailleurs agricoles saisonniers au Québec, les travailleurs temporaires dans les abattoirs en Alberta… À peu près tous les travaux que les Canadiens ne veulent pas faire. Et il y a de nombreux autres besoins. »

« On exploite littéralement ces personnes, car beaucoup de leurs permis temporaires ne mènent pas à la résidence permanente. Elles ont donc peu de droits, pas d’accès à des soutiens, à l’apprentissage de la langue… Et leurs droits de la personne, notamment comme travailleurs, ne sont pas soutenus », dénonce la spécialiste en géographie sociale. 

Certaines exceptions mènent plus facilement à la résidence permanente, notamment pour les étudiants internationaux et les travailleurs qualifiés. Une hiérarchie des métiers s’établit alors entre les immigrants.

« De nombreuses personnes ayant un permis temporaire passent beaucoup d’années au Canada. Je prends l’exemple des travailleurs agricoles, qui viennent ici huit mois par année pendant vingt ans pour soutenir leurs familles à l’étranger. Ces personnes sont désespérées pour venir ici de manière permanente », illustre Luisa Veronis. 

« Alors oui, il faut arrêter les fraudes. Soutirer de l’argent aux immigrants ne devrait pas avoir lieu, la question ne se pose même pas. Mais le Canada devrait aussi bien examiner ses pratiques. Ils ont causé cette situation en premier lieu », analyse la professeure. 

Tirer profit du lien d’interdépendance

L’une des voies d’immigration privilégiée par les consultants est de postuler pour un permis d’études, qui peut donner accès à la résidence permanente. Vu qu’il faut prouver un minimum de fonds, les questions d’argent entre étudiants immigrants et consultants peuvent rapidement tourner en fraude, avertit Luisa Veronis.

Une autre brèche se trouve dans le désespoir de ces immigrants, qui cherchent par tous les moyens à venir au Canada de façon permanente. Les consultants fraudeurs en profitent. 

Dans ses recherches, Luisa Veronis observe que, souvent, dans une même communauté, les réseaux sociaux et ethniques jouent un rôle très important dans l’immigration : « Les gens vont là où ils connaissent quelqu’un, où il y a une communauté, où conseils, informations et aide financière circulent. »

Dans certains cas, une personne de la communauté peut toutefois utiliser sa position de consultant en retour d’argent, créant « un lien d’interdépendance entre les deux. Ce lien peut être positif, mais il peut très rapidement devenir négatif », précise la professeure.

Malgré cela, Luisa Veronis s’étonne encore de la décision de créer ce nouveau Collège en immigration et citoyenneté : « Il semble que ce ne sont que quelques cas qui ont fait que le gouvernement a eu besoin de montrer qu’il est en contrôle. »

Un rapport du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM) paru en 2017 fait état d’un total de 217 enquêtes ouvertes par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) entre 2011 et 2016. Sur cette même période, 29 condamnations ont été prononcées, avec des pics annuels de seulement six condamnations en 2015 et en 2016. 

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Balises: immigration
Francopresse

Inès Lombardo – Francopresse

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 - vendredi 27 décembre 2024