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La crise financière des écoles fransaskoises

La crise financière des écoles fransaskoises

Au fil des années, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a présenté au gouvernement plusieurs projets de budget d’obligation constitutionnelle successifs. Il s’agit, chaque année, de demander des montants qui, selon le CSF, devraient lui être attribués afin de respecter les obligations posées par l’article 23 de la charte canadienne des droits et libertés, qui garantit le droit à l’instruction dans la langue de la minorité. Le fossé entre les propositions de budget du CSF et les autorisations accordées par le ministère de l’Éducation n’a cessé de se creuser au cours de ces dernières années, même si les résultats des injonctions ont parfois limité cet écart. 

2 juillet 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (24824)/Commentaires ()/
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Soulignons la réussite!

Jeudi le 26 juin, plusieurs élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de l’école Monseigneur de Laval ont été reconnus lors de l’édition 2014 du Gala Méritas.

2 juillet 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (26079)/Commentaires ()/
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Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Remise des diplômes aux finissants du Collège Mathieu pour l’année 2013-2014

Les petits plats avaient été mis dans les grands, samedi 28 juin à 14 h au Carrefour horizons, pour célébrer les diplômés de la promotion 2014 du Collège Mathieu (CM). 

2 juillet 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29072)/Commentaires ()/
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Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Le Conseil scolaire fransaskois demande une injonction contre le gouvernement

Jeudi 26 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a pris la décision de retourner devant les tribunaux pour tenter d’obtenir des fonds supplémentaires de la part du gouvernement provincial. Il y a trois mois, le CSF signait pourtant une convention de suspension des instances judiciaires pour une durée d’un an renouvelable. Voici le récit des événements qui auront conduit à ce revirement.

30 juin 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (31169)/Commentaires ()/
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Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Réorganisation des services spécialisés aux élèves du CÉF

Lettre aux parents du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises

Mise à jour du directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises, Donald Michaud, sur la réorganisation des services spécialisés aux élèves.
26 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26408)/Commentaires ()/
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Soirée Méritas, l’école Providence récompense ses élèves les plus méritants

C’est ce mercredi 18 juin 2014 que l’école Providence de Vonda a choisi de récompenser ses élèves les plus méritants avec sa traditionnelle soirée Méritas.

26 juin 2014/Auteur: Abdoul Sall – ACFT/Nombre de vues (29294)/Commentaires ()/
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Rencontre de travail du Conseil scolaire fransaskois à Saskatoon

Des défis et des questions

Le vendredi 20 juin, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a tenu une rencontre de travail à Saskatoon. Au cours de celle-ci, André Denis a été confirmé dans son poste de président. Le conseiller de Zenon Park, Denis Marchildon, remplace Simone Couture à la vice-présidence. 

26 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27943)/Commentaires ()/
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Bourses d'études de la Fondation fransaskoise: Réflexions des lauréats

Des finissants de 12e année reçoivent un appui du Fonds Bourses d'études Louis et Gabrielle Lepage

Le Fonds Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage a pour but de fournir une bourse d’études à chaque finissant de la 12e année des écoles francophones du sud de la Saskatchewan. La Fondation fransaskoise verse annuellement jusqu’à 100% des montants des revenus nets générés par le capital du fonds « Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage. »

26 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26897)/Commentaires ()/
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Lettre des parents mobilisés

Position des parents mobilisés à la lumière des enjeux récents concernant la gestion des écoles fransaskoises: Les Parents mobilisés appuient le Conseil scolaire fransaskois (CSF), mais reconnaissent que le Conseil des écoles fransaskoises s(CÉF) a fait des erreurs stratégiques au cours des dernières années.

26 juin 2014/Auteur: Les parents mobilisés pour une saine gestion scolaire/Nombre de vues (24446)/Commentaires ()/
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Si on se donne des règles, c’est pour les suivre

Je doute que les premiers feux de signalisation ou panneaux d’arrêt aient été installés dans les villes l’année même où les voitures ont fait leur apparition dans nos rues. Il aura fallu sans doute quelques collisions avant de prendre conscience de la nécessité d’offrir un certain encadrement à la circulation. 

26 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (22150)/Commentaires ()/
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Les élèves de Laval à l’école du cirque

Les élèves de Laval à l’école du cirque

Quelle surprise! Personne ne s’y attendait. Le 18 juin, quatre-vingt-dix élèves de la 4e à la 6e année de Laval primaire ont écrit une nouvelle page de l’histoire de l’école, en réalisant le spectacle dénommé le Grand cabaret. Impressionnant.

26 juin 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (30205)/Commentaires ()/
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Concours « Lève-toi et bouge »

L’école Notre-Dame-des-Vertus de Zenon Park s’illustre plusieurs manières

Les élèves et la communauté scolaire de l’école Notre-Dame-des-Vertus (Zenon Park) ont été très actifs durant le concours national « Lève-toi et bouge! ».

19 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29568)/Commentaires ()/
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Clara Hughes fait un clin d’œil à Mgr de Laval

Clara Hughes fait un clin d’œil à Mgr de Laval

Traversée du Canada pour sensibiliser à la santé mentale

Mardi 10 juin, 9 heures du matin. Le directeur de l’école, M. Sébastien Ouellet, fait le tour des salles de classe et distribue en vitesse des bâtons gonflables bleus, après avoir montré aux élèves comment les utiliser. Aujourd’hui, tous les enfants sont habillés en bleu. La consigne a été donnée la veille. « Il faut encourager Clara Hughes ».

19 juin 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (29616)/Commentaires ()/
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Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

En mars 2013, Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) annonce aux organismes œuvrant au développement de l’alphabétisme et des compétences que le financement de base provenant de ce ministère prendrait fin en juin 2014.

19 juin 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (26850)/Commentaires ()/
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Portes ouvertes aux nouveaux locaux du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE), La Ritournelle

Portes ouvertes aux nouveaux locaux du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE), La Ritournelle

Vendredi 13 juin, de 11 h à 16 h, les familles de Regina ont pu visiter les nouveaux locaux du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE), La Ritournelle, situés au Carrefour des Plaines à Regina, suite à l’invitation de l’Association des parents fransaskois (APF) lors de leur journée portes ouvertes.

19 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29619)/Commentaires ()/
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Port du voile: femme soumise ou terroriste?

Auteur: Anonym/8 avril 2015/Catégories: Société, Femmes, Immigration

Amina Hufane

Amina Hufane

Professeure et journaliste, Amina Hufane détient une maîtrise en médiation. « J’ai fait mon mémoire sur le port du voile. J’ai étudié le Coran et j’ai appris que le voile n’est pas obligatoire.» 

(Photo : A. Hufane)

Son hijab l’a sauvée de prédateurs et inondée de demandes en mariage. Sans voile et sans l’appui de sa communauté d’origine, elle semble condamnée à l’isolement dans un milieu hostile aux musulmans. Mais Amina Hufane respire librement.

« Quand je vois une femme qui porte le voile, je me dis ‘‘ wow ’’ ! Moi, je n’ai pas été capable d’endurer le regard accusateur des autres, avoue la Djiboutienne arrivée à Ottawa à l’âge de 17 ans. Je voulais être comme tout le monde, étudier et m’intégrer dans la société. »

Amina Hufane a été ballotée par les pressions de son milieu d’origine et celles d’une société inquiète. « L’islam n’est pas radical à Djibouti, le voile n’a jamais été imposé par mon père. Mais une fois qu’une femme est mariée et mère, elle doit se respecter, donc se couvrir. Le simple fait de montrer ses cheveux peut attirer des regards de désir. C’est triste.

« L’islam dans lequel j’ai grandi, c’était d’abord culturel. On ne se rend pas compte mais ça devient une question d’identité, de politique. On finit par se voiler. Le port du hijab (foulard) peut mener au niqab (le visage voilé). Tout est fait en fonction d’une bonne place au paradis. La communauté a un pouvoir que le non musulman ne comprendrait jamais. »

La nouvelle arrivante a étudié dans une école française fréquentée surtout par des immigrants, située à proximité d’une école catholique où presque tous étaient blancs. « J’étais perdue entre les deux cultures et à la fin du secondaire, j’ai enlevé mon voile.

« Sans voile, j’attirais des prédateurs sexuels, des hommes de 40 à 50 ans. Ce phénomène existe à l’Université d’Ottawa mais on ne le voit pas. Dans les pays musulmans conservateurs, si une femme sort sans voile, elle cause tout un chaos. Elle peut se faire enlever, agresser et tuer. »

À l’université, Amina Hufane s’est jointe à un groupe d’étude sur l’islam. « J’ai continué à fréquenter mes amies du secondaire. Certaines se sont voilées et ont commencé à fréquenter une école où on enseignait le Coran et la vie du prophète.

« On m’a enseigné que le voile était une obligation divine, qu’il protégeait la femme du désir. Et ça m’est apparu normal de reprendre le voile. Mais quand je suis retournée voilée à l’université, j’ai vu le côté raciste et ignorant des gens.

« Le côté positif, c’est que les prédateurs ont arrêté de me poursuivre, dit-elle en souriant. Mais ma mère recevait souvent des demandes en mariage. Ça a commencé à m’étouffer et j’ai pris mes distances de l’école coranique. Il y avait trop d’interdits : l’homme gère tout et la femme reste à la maison. Ce n’était pas la vie que je voulais. »

La diplômée s’est trouvé un poste de professeure de langue. « Tout le monde m’adorait, les gens me respectaient pour mes connaissances. Mais j’ai compris que je n’aurais jamais un poste de haut niveau : mon voile était un obstacle. »

À 28 ans, Amina Hufane se marie et déménage aux États-Unis. « J’ai vécu 17 mois en Virginie. Aux douanes, on m’arrêtait, je devais tout le temps raconter mon histoire. Je suis allée dans un salon de coiffure africain et on a refusé de me servir. J’avais un bon emploi mais j’en avais marre qu’on me traite de femme soumise ou de terroriste. 

« Au Canada, souligne-t-elle, on respecte les droits, les gens peuvent nous détester mais pas jusqu’à nous traiter de terroristes et de nous demander de retourner chez nous. Je suis libre de vivre à ma manière.

« Un soir, j’ai annoncé à mon mari mon désir d’enlever le voile. Il a répondu que si je le faisais, il allait me divorcer. Ça a été le choc de ma vie. Le lendemain, je suis sortie sans voile faire mes courses, je me sentais nue. C’était la fin de mon mariage. »

Amina Hufane vit maintenant à Gatineau avec sa fille de cinq ans. « J’ai tout laissé derrière moi. Je suis revenue sans voile et c’était la catastrophe pour mon entourage. Jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont pas accepté. Je reste croyante, musulmane. Mais je ne veux pas que ma fille vive la même expérience que moi.

« Tous ces jeunes qui se tournent vers l’islam radical, conclut-elle, c’est qu’ils ne trouvent pas leur place, on les traite d’immigrants et on les pousse à retourner chez eux. »

 
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 - mercredi 25 septembre 2024