Skip Navigation
École Père-Mercure

École Père-Mercure

Nos élèves et la communauté se sont rassemblés pour souligner la fin de l'année avec un dîner BBQ et une après-midi de jeux. Merci à tous les parents et membres du personnel qui ont aidé à l'organisation !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (5888)/Commentaires ()/
Balises:
École de Bellegarde

École de Bellegarde

Le mois de juin a été rempli d’activités !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (4489)/Commentaires ()/
Balises:
Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023.

6 juin 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (4659)/Commentaires ()/
Balises:
Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023.

23 mai 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (3893)/Commentaires ()/
Balises:
Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Ottawa investit 4,1 milliards de dollars dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028. Si de nouveaux investissements sont prévus notamment en immigration, en immersion et en petite enfance, le gouvernement libéral a brisé sa promesse électorale de financer le postsecondaire en français de manière permanente à raison de 80 millions de dollars par an.

16 mai 2023/Auteur: Inès Lombardo — Francopresse /Nombre de vues (4998)/Commentaires ()/
Balises:
Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Fin avril, une délégation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est rendue au Burundi et au Niger sous la houlette de son directeur général Ronald Ajavon en vue d’établir des partenariats avec les autorités locales. Certaines personnes de la communauté ont critiqué les dépenses encourues, estimant que le CÉF devrait se focaliser sur d’autres priorités plus locales. Monsieur Ajavon clarifie sa démarche.

12 mai 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (7074)/Commentaires ()/
Balises:
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

11 mai 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3897)/Commentaires ()/
Balises:
ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (4193)/Commentaires ()/
Balises:
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3680)/Commentaires ()/
Balises:
Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Le Centre éducatif Gard’Amis, à Regina, dessert la petite enfance depuis 1987. Première garderie francophone de la province, cette coopérative à but non lucratif a même commencé à acquérir des propriétés en 2017 pour répondre aux besoins toujours croissants des familles fransaskoises.

27 avril 2023/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5750)/Commentaires ()/
Balises:
Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Après une entente signée le 5 avril, des étudiants du Collège Mathieu auront accès dès septembre prochain au programme de Relations publiques de deux ans du Collège La Cité à Toronto.

18 avril 2023/Auteur: François Bergeron (L’Express)/Nombre de vues (5511)/Commentaires ()/
Balises:
L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

Précurseur et prêcheur de l’approche dialogique en enseignement depuis 36 ans, le professeur Norman Cornett était l’invité d’honneur d’une discussion à la Cité francophone de l’Université de Regina les 28 et 29 mars. L’événement, ouvert au public, a soulevé des échanges de fond entre les membres du personnel enseignant et les étudiants.

15 avril 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (5484)/Commentaires ()/
Balises:
Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants fransaskois ont pu enfin se retrouver lors du premier congrès organisé en personne depuis le début de la pandémie les 30 et 31 mars à Saskatoon. Organisatrices de la rencontre, l’Association locale des enseignantes et des enseignants fransaskois (ALEF) et l’Association professionnelle des enseignants fransaskois (APEF) avaient logiquement choisi pour thème Des retrouvailles pour se ressourcer.

14 avril 2023/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4224)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:
Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Bonne nouvelle pour les Fransaskois : deux nouvelles écoles se retrouvent dans le budget provincial 2023-2024 présenté le 22 mars. Si l’annonce des établissements, prévus pour Prince Albert et Saskatoon, enchante les communautés locales, la vigilance reste de mise.

4 avril 2023/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5188)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationPolitique
Balises:
Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

En dehors du cursus scolaire, les situations d’apprentissage sont infinies. C’est le message que veut faire passer le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC). Une considération que l’organisme veut faire inscrire dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

3 avril 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5767)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
135678910Dernière

Comment revitaliser le « village gaulois » ou le modèle de l’autonomie culturelle en Saskatchewan ?

Conférence du Pr Rodrigue Landry au Forum santé 2016

Auteur: Martin Kakra-Kouame/2 juin 2016/Catégories: 2016, Société, Francophonie

Le Pr Rodrigue Landry remercié au Forum santé 2016

Le Pr Rodrigue Landry remercié au Forum santé 2016

Le conférencier Rodrigue Landry (à droite) reçoit des mains de Roger Gauthier, directeur général du Réseau Santé, un geste d’appréciation en guise de remerciements pour sa disponibilité et sa contribution en faveur de la promotion et de la revitalisation des communautés francophones canadiennes en situation minoritaire.
Photo: Martin Kakra-Kouame (2016)
REGINA - « La francophonie en Saskatchewan et le défi de l’autonomie culturelle ». C’est autour de ce thème que le Pr Rodrigue Landry, chercheur associé à l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques de l’Université de Moncton, (Nouveau-Brunswick) a animé la conférence principale à l’ouverture du Forum Santé 2016 du Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) qui s’est tenu les 26 et 27 mai 2016 à Regina.

A ceux qui s’étaient étonnés de l’absence d’un lien évident entre la santé et le sujet de la conférence, les organisateurs du Forum 2016 ont pris le soin de rappeler que la langue était au nombre des principaux déterminants de la santé des individus ; la santé étant perçue ici comme « un état de bien-être complet et non pas seulement l’absence de maladies », selon la définition formulée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette clarification apportée, le Pr Landry pouvait ensuite partager ses réflexions devant les participants au Forum Santé rassemblés à la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina. Haut lieu symbolique, s’il en est, de la francophonie en Saskatchewan.

Analysant la fragilité de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire de la Saskatchewan, le chercheur a tout d’abord survolé, sous la forme de données statistiques, les principales tendances démographiques lourdes qui attestent de celle-ci (voir encadré). 


Quelques données démographiques

 

  • -       En 2011, la population qui se déclare francophone ne représente que 1,9% de l’ensemble de la population de la Saskatchewan.
  • -       Alors qu’ils constituaient en 1951, 5,1% de la population de langue maternelle française hors Québec, les francophones de la Saskatchewan n’en représentent plus que 1,7% en 2006. 
  • -       Vieillissement de la population : en 2006, les personnes âgées de plus de 65 ans étaient de 5 fois plus élevées que celles de moins de 15 ans.
  • -       Taux de natalité : de 5,43% en 1956, il est tombé à 2,03% entre 2006 et 2011.
  • -       Clientèle scolaire : le nombre des enfants admissibles à l’école française a connu une baisse de 66% entre 1986 et 2006.


Toutefois, le chercheur se déclare « hésitant » à dresser un portrait « trop alarmant » de la francophonie de la Saskatchewan. D’autant que la fragilité de la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire n’est pas l’apanage des seuls Saskatchewannais francophones. En effet, l’expert des minorités linguistiques pose un constat de ce « phénomène mondialisant » en examinant ses racines et ses prolongements les plus révélateurs en dehors de la Saskatchewan.

“L’anglais exerce une attraction 'gravitationnelle' sur les autres langues. L’anglais est une langue 'hyper centrale' qui domine l’économie, la place publique et le paysage linguistique ». Le conférencier souligne « la vulnérabilité » du Canada, du fait de sa proximité immédiate avec l’épicentre du phénomène, les États-Unis d’Amérique.

Pour autant, le Pr Landry, s’estime « convaincu que c’est en confrontant les vrais problèmes que l’on peut trouver de véritables solutions ». D’où l’attention particulière accordée au modèle (la possible voie de sortie) qu’il désigne sous l’appellation de « modèle de l’autonomie culturelle ». Modèle qu’il symbolise également, à travers un humour contagieux (qui a déclenché des sourires d’acquiescement dans l’auditoire), par la résistance farouche du 'village gaulois' luttant avec toutes les armes disponibles pour la survie de sa langue, son identité et sa culture. 

Comment donc assurer la survie de l’autonomie culturelle ? Le conférencier explique que les fondements du modèle reposent « sur trois composantes qui interagissent avec l’identité collective du groupe ». Il s’agit premièrement des individus et des familles, deuxièmement de la société civile et troisièmement de l’État et des citoyens. Pour Rodrigue Landry, ces trois acteurs de la société représentent « trois aspects distincts de la vitalité communautaire que le groupe doit viser à prendre en charge par des projets collectifs pour s’affirmer comme entité distincte et active au sein de la société ».

« Le modèle de l’autonomie culturelle, soutient-il, permet de situer le rôle de la petite enfance comme fondement de la vitalité d’une minorité linguistique ». En effet, en situation francophone minoritaire, affirme le conférencier, lorsque le membre francophone du couple parle le français à son enfant (même si le parent anglophone ou allophone communique avec lui dans une autre langue) et que le couple l’inscrit à l’école française, l’enfant tend à être semblable aux enfants dont les deux parents sont francophones sur les plans de la compétence en français et de l’identité francophone.

Pour favoriser l’application du modèle de l’autonomie culturelle, Rodrigue Landry souligne un impératif : un plan global d’aménagement linguistique élaboré et appliqué en mettant l’accent sur les principaux défis de la vitalité de la langue française. Le tout soutenu par une vaste campagne nationale de marketing suffisamment retentissante pour éveiller la conscience collective canadienne

Imprimer

Nombre de vues (20162)/Commentaires (0)

Martin Kakra-Kouame

Martin Kakra-Kouame

Autres messages par Martin Kakra-Kouame
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - samedi 16 novembre 2024