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Émile Fortier: Comme une grande famille!

Émile Fortier: Comme une grande famille!

Un fransaskois au Campus St-Jean d'Edmonton

EDMONTON - Avec ses 750 étudiants, le Campus Saint-Jean est considéré comme un petit établissement au sein de l’Université de l’Alberta qui accueille chaque année près de 30 000 étudiants.

22 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (32105)/Commentaires ()/
Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Capacité d’apprentissage: Six lieux, 3 groupes et un couffin

Des chercheurs ont suivi pendant quatre ans des jeunes enfants en milieu minoritaire pour mesurer l’impact d’un programme enrichi créé en Saskatchewan. Le résultat est « significatif » et pertinent.

22 octobre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (27167)/Commentaires ()/
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Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences

Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les autochtones.

Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le cadre de l'analyse Les performances du Canada, les résultats des territoires au chapitre de l'éducation et des compétences sont inférieurs à ceux des provinces en raison d'écarts notables entre les niveaux de scolarité des populations autochtones et non autochtones.

16 octobre 2014/Auteur: Conference Board of Canada/Nombre de vues (23139)/Commentaires ()/
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Omnium de volleyball

Omnium de volleyball

Un projet de l'AJF et du CÉF

C’est sous le signe de la fraternité que s’est déroulé l’Omnium fransaskois de volleyball au centre Henk Ruys à Saskatoon les 8 et 9 octobre derniers.  Quelque 483 élèves des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) des quatre coins de la province se sont amusés en y participant.  

16 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (36265)/Commentaires ()/
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Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Le Lien: Un centre de ressources francophones provincial

Une mine de ressources à une distance de clic

Créé en 1986, le Lien est un centre de ressources culturelles et pédagogiques en français. Il dessert les francophones et francophiles de la Saskatchewan et de l’Ouest canadien. Seul centre francophone de prestation de services, le Lien met gratuitement à la disposition de ses usagers 42 000 titres soit 70 000 ressources sous forme de livres, de films (DVD, VHS), de CDs et propose l’accès à du matériel audiovisuel.

15 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27947)/Commentaires ()/
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Nicole Lemire:  De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Nicole Lemire: De Nipawin à Edmonton, en passant par Prince Albert

Chaque année, des milliers d’étudiants en 12e année sont confrontés à la même question : qu’est-ce qu’ils feront après l’obtention de leur diplôme : amorcer des études collégiales ou universitaires, aller directement sur le marché du travail ou prendre une pause d’études?

 

9 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (29567)/Commentaires ()/

Nicole Dupuis, enseignante en école d’immersion à Estevan

Ceux qui choisissent le métier d’enseignant doivent être prêts à aimer leurs élèves, être capables de collaborer avec leurs collègues et prêts à appuyer les parents.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (33618)/Commentaires ()/
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Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Yves St-Maurice réélu à la présidence de l’ACELF

Lors de l’assemblée annuelle tenue à Halifax, le 27 septembre dernier, les membres de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) ont réélu M. Yves St-Maurice à la présidence de l’association pour un quatrième mandat consécutif. 

9 octobre 2014/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31793)/Commentaires ()/
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Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Institut français: Des initiatives pour favoriser la réussite des étudiants

Services de mentorats et tutorats

Depuis le début de l’année universitaire, l’Institut français, sous la supervision de Ariadna Sachdeva, Conseillère et coordonnatrice des programmes crédités et des services aux étudiants, a mis en place un programme de mentorat.

9 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27871)/Commentaires ()/
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Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Hausse des inscriptions dans les écoles francophones de l'Ontario et de l'Ouest

Les écoles fransaskoises connaissent la deuxième plus forte hausse au pays

La tendance nationale des inscriptions dans les écoles francophones est positive. Mais pas dans toutes les provinces, où se profilent d’importants défis pour l’avenir. Le 24e Congrès de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) fera le point. 

3 octobre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (24915)/Commentaires ()/
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Programmation du Collège Mathieu 2014-15

Programmation du Collège Mathieu 2014-15

L'institution fransaskoise s’affirme comme l’un des acteurs majeurs du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

Petit à petit, à force de travail et au fil du temps, le Collège Mathieu, sous la direction générale de Francis Kasongo, s’affirme de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs, avec l’Institut français, du dossier du post-secondaire francophone en Saskatchewan.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28220)/Commentaires ()/
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Les choses bougent à l’Institut français

Les choses bougent à l’Institut français

 Deux mois et demi après sa prise de fonction à la direction de l’Institut français, Sophie Bouffard peut déjà se prévaloir d’un bilan honorable.

2 octobre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (30028)/Commentaires ()/
Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 

2 octobre 2014/Auteur: Marie-Pier Boilard/Nombre de vues (42794)/Commentaires ()/
Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le CÉF et l’Eau Vive font équipe pour soutenir les initiatives des conseils écoles

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Coopérative des publications fransaskoises (CPF) lancent une campagne d’aide au financement de projets scolaires par vente d’abonnements au journal l’Eau Vive

2 octobre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27784)/Commentaires ()/
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L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

28 septembre 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (24320)/Commentaires ()/
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Ainsi soient-elles

Ainsi soient-elles

Auteur: Mychèle Fortin/10 mars 2020/Catégories: Société, Femmes, Religion, Coup d'oeil sur le monde

On en parlait peu quand, dans l'ombre d'une église patriarcale et de ses prélats, celles qu'on appelait « ma sœur » ou « ma mère » vaquaient à mille tâches, des plus humbles aux plus complexes. On en a parlé encore moins quand elles ont dû quitter les écoles et les hôpitaux dans lesquels elles avaient œuvré, qu'elles avaient souvent fondés. On en parle peu aujourd’hui, comme si leur histoire, leur legs, avait disparu en même temps que les voiles et les longs habits.

En ces jours où l’on célèbre les femmes, j'ai envie de rendre hommage à ces femmes-là. Pas d'un point de vue académique ou historique, bien que le sujet soit absolument fascinant, mais de façon personnelle. Parler de ce que certaines d'entre elles m'ont donné. M'ont appris.

J'ai grandi à Ottawa, dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Comme beaucoup de baby-boomers en milieu francophone et catholique, j'ai eu une éducation marquée par les religieuses. D'abord à l'école primaire, avec les sœurs de la Charité (les Sœurs Grises). Mon parcours au primaire fut interrompu lorsque nous avons déménagé en banlieue. Je me suis retrouvée dans une école laïque, mixte. Quel dépaysement !

Mon seul lien avec ma vie « d'avant », c'était sœur Joseph-Alfred que je retrouvais deux fois par semaine pour ma leçon de piano. Elle était minuscule, impitoyable, grande musicienne. Elle ne m'a jamais parlé de Jésus, ne m'a jamais fait faire de prière avant ou après la leçon. Ce qu'elle avait à me transmettre, c'était la musique. Parfois, quand j'avais bien travaillé, en guise de récompense elle se mettait au piano et, de ses doigts tout déformés par l'âge, jaillissaient des sons qui me bouleversaient.

Puis ce fut le pensionnat chez les Sœurs de Notre-Dame de Namur. Je faisais un cours classique et, pour être franche, je me trouvais pas mal « bonne ». Un jour, une enseignante nous fit entrer, mes camarades de classe et moi, dans un local où, sur des pupitres bien alignés, trônaient des dactylos. Convaincue que nous étions dans le mauvais local, je fus stupéfaite lorsque la religieuse nous invita à nous asseoir.

« Quoi ? Je fais du latin, moi. Je ne suis pas le cours commercial, moi. Pas question que je fasse de la dactylo. » Elle me contempla quelques secondes puis, s'adressant à toute la classe, elle dit : « Mesdemoiselles, vous allez apprendre à taper à la dactylo. Je sais que vous ne prévoyez pas de devenir secrétaires, mais on ne sait jamais. Avec ça, vous pourrez toujours vous débrouiller. Pas une de mes filles ne devra dépendre d'un homme pour vivre. »

Elle s’appelait sœur Marie du Rosaire, je ne l'ai jamais oubliée. Elle ne cherchait pas à nous insuffler la vocation, mais à faire de nous des femmes autonomes, et donc libres. Si je devais situer l'origine de mon féminisme, je dirais que c'est là qu'elle se trouve. Sous l’œil bienveillant et intelligent de cette femme et de plusieurs de ses consœurs, j'ai appris à penser, à questionner.  Elles m'ont fait découvrir le monde.

On peut reprocher beaucoup de choses aux communautés religieuses. À raison. Car des dérapages, des abus, il y en a eu. Je sais pertinemment que le pensionnat ne fut pas pour toutes la belle aventure qu'il fut pour moi. J'ai eu la chance de baigner dans une communauté particulière, à la fois moderne et très simple, où on pouvait choisir, les jours de semaine, entre la messe et le tennis.

Pendant des années, je n'ai pas repensé à ces femmes. Jusqu'au jour où, alors que j'avais le privilège de travailler au Studio D de l'ONF (le studio des femmes), je pus suivre de près la réalisation du documentaire Behind the Veil (Derrière le voile). Quelle découverte, quelles femmes, que d'intelligence et de passion ! Une tradition de deux millénaires, un choix spirituel certes, mais aussi, pendant des siècles, un refuge pour beaucoup qui souhaitaient échapper au destin d'épouse-mère-pupille. Des femmes de tête. Des femmes de lettres. Des femmes d'action.

Par la suite, j'en ai connu d'autres, notamment dans des missions en Amérique centrale.  Et toujours, j'ai été impressionnée par l'abnégation, la force de travail, l'humour et un sens de l'administration remarquable. D'ailleurs, si on souhaite contribuer à une œuvre humanitaire, les ordres religieux sont souvent un choix judicieux.

À toutes les religieuses qui ont laissé une trace dans ma vie, je dis merci. Et je rappelle que si la langue française est encore bien vivante dans l'Ouest canadien, c'est en grande partie aux religieuses, notamment aux Sœurs de la Providence, que nous le devons.

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Mychèle Fortin

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 - vendredi 27 décembre 2024