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La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La Cour suprême du Canada a pris en délibéré, le 21 janvier 2015, la cause qui oppose depuis plusieurs années la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) au gouvernement du Yukon. Le litige repose sur les droits de gestion scolaire en contexte minoritaire.

29 janvier 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32577)/Commentaires ()/
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Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise:  Comment se porte le français dans nos écoles?

Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise: Comment se porte le français dans nos écoles?

Rencontre avec un parent inquiet, mais optimiste

La Saskatchewan a bien changé depuis l’obtention de la gestion scolaire il y a 20 ans. Depuis deux décennies, l’épanouissement du Conseil des écoles fransakoises (CÉF) est évident. La gestion scolaire est-elle garante de la qualité de l'éducation française? Nous en avons discuté avec un parent de Regina qui a accepté de répondre à nos questions mais qui a préféré garder l'anonymat.

29 janvier 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (230904)/Commentaires ()/
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Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

La Commission scolaire francophone du Yukon devant la Cour suprême

J’ai appris avec stupéfaction la position du gouvernement du Québec devant la Cour suprême en ce qui concerne la gestion des écoles par les minorités francophones du reste du pays. En effet, par l’entremise de sa ministre de la justice, Stéphanie Vallée, Québec a signifié son refus d’appuyer des communautés francophones hors Québec. 

29 janvier 2015/Auteur: Jean-François Larose/Nombre de vues (32113)/Commentaires ()/
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Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

20 janvier 2015/Auteur: Denis Lord (L’Aquilon) et Paul Mengoumou (Francopresse)/Nombre de vues (32765)/Commentaires ()/
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Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Bilan d'un stage de de l'ACELF de six semaines par deux étudiants de l'Université de Sherbrooke à l'école fransaskoise Mgr de Laval à Regina.
15 janvier 2015/Auteur: (ACELF)/Nombre de vues (22609)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
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Lancement du Grand Quiz

Lancement du Grand Quiz

La Grande Dictée fait peau neuve!

REGINA - C’est le 7 janvier 2015 que le Collège Mathieu et Radio-Canada ont tenu une conférence de presse dans le but de présenter leur nouveau concept tant attendu, Le Grand Quiz.
15 janvier 2015/Auteur: Marie-Pier Boilard (EV)/Nombre de vues (39729)/Commentaires ()/
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Rapport de la vérificatrice sur la gestion scolaire : Un besoin de rigueur

On attendait de pied ferme le rapport de la vérificatrice provinciale sur la gestion du Conseil scolaire fransaskois (CSF) et l’administration du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Jetons un coup d’œil sur certains éléments clé de ce document qui démontrent que les déboires financiers n’étaient pas dus qu’à un manque de financement. 

11 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (28861)/Commentaires ()/
Symposium des parents 2014

Symposium des parents 2014

REGINA - Plus de 100 personnes se sont retrouvées au Symposium des parents ce samedi 29 novembre à Regina. Sous le thème Trouver son équilibre!, l’Association des parents fransaskois (APF) présentait son évènement annuel.

4 décembre 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (28357)/Commentaires ()/

Une ouverture qui pourrait devenir une brèche

Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son conseil d’administration se déroulent en anglais uniquement.

3 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25844)/Commentaires ()/
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Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

 Il y a plus d’un an, le Conseil scolaire fransaskois a entamé un long processus de redressement, nécessitant la mise en place de pratiques de gestion financière et de gouvernance améliorées. Selon le CSF, ces pratiques vont dans le sens des recommandations exprimées dans le rapport qui a été rendu public aujourd’hui.

3 décembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (31342)/Commentaires ()/
Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

L'attrait des anglophones pour l'école fransaskoise est-il uniquement culturel et linguistique?

Grâce à la nouvelle stratégie numérique de la Société Radio-Canada, le grand public a pu assister par Webdiffusion à la rencontre qu’a organisée le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les parents dont les enfants fréquentent l’école fransaskoise Sans-Frontières de Lloydminster. La direction du CÉF et le président du Conseil scolaire fransaskois ont voulu faire le point avec la vingtaine de participants sur la situation du financement de cette école dont la fermeture est sur l’écran radar avec son déficit annuel de 650 000$. 

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26449)/Commentaires ()/
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Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

La participation électorale a chuté et des conseils scolaires en milieu minoritaire gouvernent sans l’intérêt du public. Un défi de légitimité s’annonce.

27 novembre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (22291)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Rencontre entre le Collège Mathieu et le ministre Doherty

Rencontre entre le Collège Mathieu et le ministre Doherty

Le 6 novembre dernier, des représentants du Collège Mathieu se sont rendus à Regina où ils ont rencontré le Ministre de l’Enseignement supérieur, Kevin Doherty, à son bureau du Palais législatif. La délégation était composée du président Réal Forest, du vice président René Archambault ainsi que du directeur général Francis Kasongo.

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28510)/Commentaires ()/
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Programmes d’échanges linguistiques : Let’s discover Canada!

Programmes d’échanges linguistiques : Let’s discover Canada!

Kelly Larkin Conway est la nouvelle agente de promotion des programmes de langues officielles proposés par le gouvernement de la Saskatchewan. Cette nouvelle recrue vient renforcer les rangs du personnel bilingue du gouvernement provincial. 

20 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27396)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
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Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Grâce à la communauté fransaskoise j’ai pu garder mon français

Cette année, le prix Alpha Sask récompensait un texte répondant à la thématique Pourquoi avez-vous décidé d’apprendre le français? C’est totalement par hasard que Robert Craig est tombé sur l’affiche du concours, pendant sa pause café. C’était le dernier jour pour envoyer les textes. Il a décidé de tenter sa chance. En effet, il avait bien des choses à dire sur son histoire d’amour avec le français.

20 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27502)/Commentaires ()/
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La Sainte et le Manitou : les esprits des lieux en Saskatchewan et en Alberta

Auteur: Carol Léonard/20 avril 2016/Catégories: 2016, Les noms d'ici

Lac Manitou

Lac Manitou

Photo: Dave Turcotte (2016)

Intégré à la langue française pour désigner une personne influente, « un grand manitou des finances », le mot « manitou » (ᒪᓂᑐ) appartient à la culture algonquienne et renvoie à une réalité dont le sens n’est pas aussi transparent qu’il y parait.

Selon les sources et les circonstances, on lui accorde des sens qui, bien que proches, ne sont pas sans appeler des nuances. Il signifie soit une grande puissance bienveillante de l’univers, un pouvoir sacré, un génie ou encore un esprit divin, voire un esprit malin aux intentions redoutables.

Il peut tout aussi bien s’agir d’une puissance bénéfique du nom  de Kitchi-manitou (ᑭᓭᒪᓂᑐ) que d’une puissance maléfique désignée sous le vocable Matchi-manitou (ᒪᒋ  ᒪᓂᑐ).

Le lac Little Manitou situé tout juste au nord de Watrous en Saskatchewan est bien connu pour ses eaux salines aux vertus appréciées des amateurs de cures thermales. On peut y voir l’un des sièges de l’expression de la puissance bienfaisante du Kichi-manitou. Nombreux furent les Cris qui, lors des épidémies de variole qui les décimaient, s’y rendirent dans l’espoir d’être apaisés ou même guéris par les esprits de ces eaux d’une salinité cinq fois supérieure à celles de l’océan.

Cette réputation remonterait à 1837, alors que deux jeunes amérindiens rongés par la variole furent abandonnés près du lac. Assoiffés, ils rampèrent jusqu’à la nappe d’eau, s’y abreuvèrent et s’y baignèrent. La nouvelle de leur guérison attira des membres de tribus de régions aussi éloignées que celles des Grands Lacs à l’est et des Rocheuses à l’ouest. Dès lors, le lac fut connu des hommes-médecine (guérisseurs) sous le nom de « Manitou ». On le désigna également de noms signifiant « lac aux eaux guérissantes » ou encore « lac du Bon Esprit »1.        

Ailleurs en Saskatchewan, l’ancienne mission oblate du Petit lac Manitou de la région de Good Spirit Lake, fut érigée en 1909 et desservie depuis la paroisse de l’Assomption de Kaposvar.

 

Enfin, un autre lac « Manitou » bien connu et situé en Alberta, le lac Ste. Anne, oppose quant à lui des difficultés à l’interprétation.

Dans sa thèse de maîtrise, Mario Giguère souligne à la fois le caractère spirituel important, mais ambigu du lac Sainte-Anne. Ce plan d’eau, rappelle-t-il, était connu des Métis sous le vocable lac du Diable2

La langue maternelle du plus grand nombre des Métis présents au lac Ste. Anne avant l’arrivée des Européens étant le cri, ils ne pouvaient ignorer le sens accordé à la désignation cri du lac Mânitow sâkahikanihk (ᒪᓂᑐᐤ ᓵᑲᐦᐃᑲᐣ).

Le nom « lac du Diable » laisse entendre que le lieu était sous l’emprise du maléfique Matchi-manitou. Les tempêtes imprévisibles et répétées, rendant sans doute la navigation périlleuse sur le lac, auraient inspiré le nom3 de « l’ennemi de tout bien » 4 pour reprendre l’expression du père Adrien-Gabriel Morice. 

Et pourtant, les eaux du lac étaient déjà réputées curatives et bienfaisantes ce qui trahit plutôt la présence ou l’action bienveillante de Kitchi-manitou.

La tradition semble indiquer une croyance en la présence alternée sur le lac de Kitchi-manitou et de Matchi-manitou qui, tour à tour, faisaient connaître leur puissance respective et la portée de leurs actions.

La perspective d’ériger une mission sur les berges d’un lac occupé, ne serait-ce qu’épisodiquement, par le plus grand ennemi de la foi, ne pouvait inspirer à ses zélateurs catholiques un quelconque compromis.

L’on comprendra qu’à son arrivée au lac en 1842, l’abbé Jean-Baptiste Thibault, fondateur de la mission, eut au nombre de ses premiers soucis celui de rebaptiser le lac.

C’est ainsi que la mère de la Vierge Marie fut élevée au rang de patronne de la mission et vit son nom servir de dédicace au lac lui-même.

Pourquoi l’abbé fondateur choisit-il Sainte Anne plutôt que tout autre saint patron du martyrologe chrétien ? Ses véritables motifs ne nous sont pas connus.

Mario Giguère avance non sans pertinence que le choix de l’abbé ne pouvait être meilleur. La personne de Sainte-Anne, patronne des grands-mères, cadrait parfaitement avec les sensibilités de la culture des Cris dans laquelle les grands-mères sont élevées à la dignité de gardiennes des valeurs, des traditions et de la culture. 

Avec la création de la nouvelle mission à Saint-Albert, la population métisse du lac décrut considérablement.

En 1889, le père Lestanc organisa le premier pèlerinage métis au lac en l’honneur de Sainte-Anne. Cette manifestation maintint et amplifia, pour ainsi dire, le caractère sacré du lieu.

Les pèlerinages annuels se sont succédé et maintenus jusqu’à nos jours. Des pèlerins de partout en Amérique du Nord s’y massent et s’y recueillent le 26 juillet, fête de la sainte patronne.


1 Brief History of Manitou Beach, http://watrousmanitou.com/HistoryManitouBeach.pdf.

2 et 3. Giguère, Mario (2009) Les missionnaires sauvages: Roman Catholic missionaries and la mission ambulante with the Métis, Plains Cree and Blackfoot, 1840-1880. Thèse de maîtrise, Department of History, McGill University, p. 58. 

4. Morice, Adrien-Gabriel (1928 ) Histoire de l’Église catholique dans l’Ouest canadien. Du lac Supérieur au Pacifique, 1659-1915. Winnipeg, chez l’auteur,  vol. 1, p. 264.

 

 
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Carol Léonard

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 - lundi 4 novembre 2024