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Festival fransaskois 2024

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29313)/Commentaires ()/
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5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25622)/Commentaires ()/
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Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26762)/Commentaires ()/
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Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34189)/Commentaires ()/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31519)/Commentaires ()/
Balises: intimidation

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26468)/Commentaires ()/
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L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (28958)/Commentaires ()/
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L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23208)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
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Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (27850)/Commentaires ()/
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L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (32209)/Commentaires ()/
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Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (22924)/Commentaires ()/
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À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (28807)/Commentaires ()/
Balises: Littératie
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35497)/Commentaires ()/
Balises: AGA CSF 2015

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31065)/Commentaires ()/
Balises: AGA CSF 2015
L’importance de la lecture avec les enfants

L’importance de la lecture avec les enfants

Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université Harvard, le développement langagier d’un enfant se manifeste longtemps avant le premier balbutiement des mots « mmman » ou « pa, pa, papa ». Les études du développement cérébral révèlent que les neurones et les synapses pour le langage apparaissent trois mois avant la naissance. La croissance de cette zone du cerveau atteint son sommet vers l’âge de 4 ans.

4 février 2015/Auteur: Rita Denius (CM)/Nombre de vues (28103)/Commentaires ()/
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Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce

Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/27 septembre 2021/Catégories: Économie

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Crédit : Israel Andrade / Unsplash

Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. En milieu francophone minoritaire, des secteurs clés souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre. Si favoriser l’immigration est l’une des solutions prônées par des experts, plusieurs soulignent aussi la nécessité d’investir massivement pour promouvoir la vie en français hors Québec.

L’économie canadienne montre des signes de reprise, alors que les mesures de restrictions mises en place pour lutter contre la COVID-19 continuent d’être levées. La création de 94 000 emplois en juillet a fait chuter le taux de chômage à 7,5 %, le plus bas niveau depuis mars. 

Si le marché de l’emploi se porte mieux, l’ombre du manque de main-d’œuvre plane toujours. Statistique Canada a estimé à 553 500 le nombre de postes vacants au premier trimestre de 2021, une hausse de 7,9 % par rapport à la même période de 2020. Il s’agit du taux le plus élevé depuis 2015.

Qu’en est-il au sein des communautés francophones en milieu minoritaire ? Combien d’offres d’emploi n’y trouvent pas preneurs ? Mystère. « On sait qu’il existe une pénurie, mais nous n’avons pas de données pour le confirmer. Statistique Canada ne collecte pas ce genre d’informations », regrette Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).

Pour pallier ce manque, la FCFA a lancé en décembre dernier une étude sur les besoins en matière de travailleurs francophones en situation minoritaire, en partenariat avec le Réseau de développement économique et demployabilité (RDÉE Canada) et lAssociation des collèges et universités francophones du Canada (ACUFC). 

Visant à déterminer les pénuries par secteur économique et par province, cette recherche est une première à l’échelle du pays. Le directeur de la FCFA estime que les résultats seront disponibles d’ici la fin de l’année.

Forte pénurie en enseignement et en santé

Alain Dupuis
Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada.
Crédit : Courtoisie

Selon les résultats partiels obtenus à ce jour, les secteurs les plus touchés sont ceux de la petite enfance et de l’enseignement. « Ces secteurs sont prioritaires, car si les enfants n’ont pas accès à des services en français faute de personnel, ils commencent à perdre la langue. C’est l’avenir de nos communautés qui est en jeu », souligne Alain Dupuis. 

Le manque se fait aussi cruellement sentir dans le domaine des soins de santé et de lassistance sociale, ainsi que dans la fonction publique fédérale et provinciale, ou encore dans le tourisme.

Pour l’heure, il est impossible de dire quelles sont les provinces les plus affectées. Alain Dupuis avance que « plus on s’éloigne du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario, vers l’Ouest et le Nord, plus les entreprises ont de la misère à trouver des travailleurs qualifiés ».

Départs à la retraite

Et la situation risque d’empirer avec le vieillissement de la population francophone hors Québec. « Dans les cinq prochaines années, on va faire face à une vague massive de départs à la retraite. Le nombre d’actifs va fortement diminuer », prévient Alain Dupuis. « Nous n’aurons pas assez de travailleurs pour soutenir la croissance économique », renchérit Roukya Abdi Aden, gestionnaire au RDÉE.

La COVID-19 est également venue aggraver la pénurie. Le directeur de la FCFA note ainsi que « la crise sanitaire a mis en lumière les difficultés à combler les postes bilingues dans les hôpitaux et les centres de vaccination ».

Selon Alain Dupuis et Roukya Abdi Aden, l’immigration est « la clé ». Mais favoriser l’immigration francophone hors Québec reste un défi. Si le gouvernement fédéral vise 4,4 % de nouveaux arrivants francophones hors Québec, cible renouvelée dici à 2023, « on n’a encore jamais atteint cette cible », déplore Alain Dupuis.  

Le système d’immigration extrêmement complexe auquel sont confrontés les candidats à l’installation et les entreprises canadiennes est l’une des principales embûches. « Les employeurs, dont la majorité gère des moyennes et petites entreprises, sont effrayés, ils ne savent pas comment naviguer entre les multiples programmes existants », affirme Roukya Abdi Aden.

Penser une véritable politique 

L’autre frein, ce sont les difficultés à obtenir des équivalences de diplômes et à intégrer des secteurs règlementés comme l’éducation ou la santé. « On doit travailler avec les ordres professionnels et les syndicats pour clarifier ces questions et faire avancer les choses », estime Alain Dupuis. 

En outre, la pandémie a entraîné la fermeture des frontières et enrayé la capacité d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de traiter dans des délais raisonnables les demandes en cours, provoquant une chute importante de limmigration.

Pour changer la donne, Roukya Abdi Aden et Alain Dupuis invitent le gouvernement fédéral à revoir sa stratégie en matière d’immigration francophone avec des objectifs plus ambitieux. Ils souhaiteraient une politique plus structurée qui viserait à attirer et à accueillir les nouveaux arrivants dans de meilleures conditions. 

En juin dernier, Ottawa s’est pour la première fois engagé en ce sens avec le projet de loi visant à moderniser la Loi sur les langues officielles. Une telle politique devra passer par la promotion à l’étranger des communautés francophones et, surtout, par une meilleure adéquation entre les besoins des entreprises et les compétences des immigrants, avertit Alain Dupuis : « On doit être capable de bien aiguiller les candidats, de les jumeler avec des emplois stables et bien rémunérés. ».

Une « relance économique en français »

Garder les nouveaux arrivants francophones après plusieurs années constitue un autre défi. « Il est essentiel qu’ils aient accès à des services en français et qu’ils se sentent intégrés, sinon ils ne restent pas », soulève Roukya Abdi Aden.

À plus long terme, il faudrait miser sur l’éducation en français au primaire, au secondaire et au postsecondaire avec des investissements massifs. « C’est l’autre partie de la solution », soutient la gestionnaire. 

Cette dernière prévoit déjà l’émergence de nouveaux besoins dans les domaines de l’environnement et des nouvelles technologies, et craint une future pénurie si rien n’est fait pour anticiper la demande.

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