Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (26816)/Commentaires ()/

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28479)/Commentaires ()/
Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards

« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » - Laurier Gareau

Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du français dans les écoles fransaksoises.

7 mai 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (30738)/Commentaires ()/
Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Mai, le mois de l’éducation à la petite enfance en Saskatchewan

Le gouvernement de la Saskatchewan a proclamé mai le mois de l’éducation à la petite enfance dans la province et le 15 mai la Journée d’appréciation des éducatrices et éducateurs.
7 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (26711)/Commentaires ()/
Balises:
La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

La Fondation fransaskoise, ça sert à ça!

Témoignage de deux boursiers

Deux bénéficiaires des bourses d’études 2014 de la Fondation fransaskoise nous expliquent comment celles-ci les ont aidés à amorcer leur année scolaire un peu plus sereinement.
6 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28840)/Commentaires ()/
Balises:
Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Activités de la Journée de la terre à l'École Ducharme

Le 22 avril dernier, les élèves de l’École Ducharme à Gravelbourg ont participé à deux activités pour souligner la Journée de la terre.

30 avril 2015/Auteur: École Ducharme/Nombre de vues (31124)/Commentaires ()/

Des parents inquiets se rencontrent à huis clos

Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt

Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.

30 avril 2015/Auteur: Francis Gourde (EV)/Nombre de vues (24645)/Commentaires ()/
Balises:
La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique

 La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à ceux de la majorité, ce que cinq provinces et territoires refusent d’accorder.

26 avril 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33073)/Commentaires ()/
Balises:

Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises

Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. 

16 avril 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (32866)/Commentaires ()/
Balises:
Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton

« On peut être heureux sans accumuler toujours plus »

EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de l’école J.H. Picard à Edmonton pour leur parler de ses 35 ans passés au Brésil auprès des petits agriculteurs. 

16 avril 2015/Auteur: Arthur Bayon (Le Franco)/Nombre de vues (24354)/Commentaires ()/
Balises:
Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

Préposé(e) aux soins de santé : une carrière prometteuse

On rapporte de plus de en plus de cas dans la province de personnes âgées et malades, vivant dans des résidences, qui ne reçoivent pas les soins nécessaires de manière adéquate,  suite à une carence de personnel qualifié. 

9 avril 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (30421)/Commentaires ()/
Collèges et universités francophones s’unissent

Collèges et universités francophones s’unissent

Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont décidé d’unir leurs forces, créant du même coup l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (31444)/Commentaires ()/
Balises: ACUFCCNFS

L’immersion a la cote malgré ses lacunes

Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles canadiennes? C’est du moins ce qui ressort d’un récent article de la revue MacLean’s, l’une des principales publications du pays.

9 avril 2015/Auteur: Danny Joncas (Francopresse)/Nombre de vues (27446)/Commentaires ()/
Balises:
Foire Locale du Patrimoine 2015

Foire Locale du Patrimoine 2015

Le lundi 30 mars dernier avait lieu, dans le gymnase du Pavillon secondaire des Quatre-Vents è Regina, la traditionnelle foire locale du Patrimoine. Il y avait environ 43 beaux projets illustrant notre patrimoine canadien, saskatchewannais et surtout,  fransaskois.

 

8 avril 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (33020)/Commentaires ()/
Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le Conseil scolaire Centre-Nord récupère l’école de Lloydminster

Le CÉF transfèrera l'école le 2 juillet 2015

Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) a décidé de transférer l’école Sans-Frontières de Lloydminster au Conseil scolaire Centre-Nord le 2 juillet prochain. Lors de la rencontre organisée en novembre dernier, le CEF avait évoqué des problèmes financiers liés à la contribution moindre de l’Alberta pour chacun de ‘‘ses’’ élèves (par rapport à la Saskatchewan). Or plus de trois quarts des enfants de cette école viennent de l’Alberta

2 avril 2015/Auteur: Arthur Bayon (Le Franco)/Nombre de vues (23261)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première1819202123252627Dernière

Selfie : Regard de Joe Fafard sur l'artiste

Auteur: Estelle Bonetto/28 mai 2019/Catégories: 2019, Arts et culture, Arts visuels, Cinéma

Statuette de Joe Fafard à la Slate Gallery

Statuette de Joe Fafard à la Slate Gallery

Photo : Estelle Bonetto
REGINA - Les productions Rivard présentaient le 9 mai dernier en avant-première à La Cité de l’Université de Regina, Selfie, un documentaire autobiographique touchant et intime sur la vie de Joe Fafard, où l’on y découvre l’homme, l’artiste et son art.

Tout commence par une observation, un certain regard sur le monde, une étincelle, un talent, comme une foi artistique déjà présente dans les plus tendres années du jeune Joe. On est à Sainte-Marthe, petite bourgade de la Saskatchewan, baignée par les rythmes de la campagne agricole, bariolée de l’immensité colorée des champs qui galopent à perte de vue vers l’horizon. Il y a là une beauté qui saurait inspirer tout artiste en herbe.

Qui aurait pu prédire que l’art se fonderait ainsi à la vie agricole pour lui donner une telle noblesse à travers le regard de Joe Fafard ? Ses parents avaient senti germer les facilités de Joe pour le dessin, sa sensibilité, surtout pour les animaux, et l’ont encouragé dans cette voie, de laquelle il n’est jamais revenu. « Mes parents m’ont toujours soutenu dans mes choix, j’étais l’artiste de la famille, et ils en étaient fiers », a-t-il dit.

Pudeur et grandeur

Le documentaire est à l’image du personnage. Joe Fafard s’y expose, comme ses œuvres, en toute pudeur, tout en montrant la grandeur de son art. Il se confie à la caméra avec courage et conviction, celle qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps pour finir son travail, pour « mettre ses choses en ordre ». Son discernement face à sa disparition imminente est digne d’un grand sage qui ne craint pas la mort autant que la peur de ne pas terminer ce qu’il avait débuté il y a plus d’un demi-siècle.

Il fallait bien un jour sortir de l’œuf et se lancer dans le vaste monde qui fut d’abord l’Université du Manitoba, à Winnipeg. Nous sommes dans les années 1960. Une brèche immense vient de s’ouvrir pour le jeune campagnard qui se lance, corps et âme, dans l’ardeur artistique. Plus tard, Joe se rendra en Pennsylvanie pour poursuivre ses études en art. Déjà original, il n’est pas non plus sans essuyer des revers, notamment certains de ses professeurs qui trouvent ses sculptures trop « sentimentales ».

Cette confrontation idéologique et artistique aura pour effet de renforcer ses convictions et d’ancrer davantage ce qui allait devenir sa signature, son moi réel. Car c’est avant tout l’authenticité et le profond attachement à ses racines rurales qui font de Joe l’artiste attachant et accessible qu’il est devenu et qu’il restera.

L’artiste des vaches, l’artiste du peuple

Ainsi, dans les années 1970, on connaît le sculpteur saskatchewanais pour ses représentations bucoliques et satiriques des vaches. Il dépeint alors une réalité commune qu’il partage avec une population canadienne encore très rurale. Les gens se reconnaissent dans son œuvre et ce qui deviendra aussi sa devise : « Une œuvre n’est pas complète tant qu’elle n’a pas suscité de réaction. »

Les réactions fusent d’ailleurs et Joe ne saurait laisser personne indifférent, comme ces anecdotes relatées par l’artiste sur quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres, dont cette sculpture de la reine d’Angleterre, à cheval entre la prise de position et un certain regard porté sur la monarchie et ses excès exorbitants.

La menue carrure de l’artiste dissimulait bien son avide curiosité pour la nouveauté. Si le sculpteur a su toucher son public au fil du temps, c’est bien son constant désir d’apprendre et de prendre des risques qui a nourri ses ambitions. Que ce soit avec la matière, la technique, la représentation et l’interprétation, Joe jouait sur la surprise et la satire dans une constante recherche du renouvellement.

Le témoignage du temps

Si le documentaire fait une large place à la rétrospection, chronologique et artistique, il est aussi une forme de témoignage ultime de l’artiste envers son travail, ce qui en fait sans doute l’attrait principal. Et si la pièce maîtresse de la prolifique carrière du sculpteur ne tenait, en fait, qu’à ce Selfie, cet égoportrait, cette plongée au cœur de l’identité. Qui suis-je ? Le maître observateur posant un dernier regard sur son sujet le plus difficile : lui-même.

Joe Fafard a été un homme qui a défié son temps, qui passera sans doute l’épreuve du temps, tant son œuvre est ancrée dans le présent et se projette dans un futur dont nous faisons tous un peu partie. Selfie est une illustration intime et intimiste d’un artiste plus grand que les natures et les personnages qu’il a su si bien capturer.

Selfie, 52 minutes, des productions Rivard, à voir sur tou.tv

Imprimer

Nombre de vues (58228)/Commentaires (0)

Estelle Bonetto

Estelle Bonetto

Autres messages par Estelle Bonetto
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - dimanche 24 novembre 2024