Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere

De plus en plus d'élèves font l'école à la maison depuis 5 ans

TORONTO - Les familles qui choisissent de faire l'éducation de leurs enfants à domicile sont de plus en plus nombreuses, indique une étude de l'Institut Fraser. 

16 juin 2015/Auteur: La Presse canadienne/Nombre de vues (19434)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises:
Le blogue chanté du Dr Horrible

Le blogue chanté du Dr Horrible

Une pièce innovante présentée par les élèves du Pavillon Gustave Dubois

SASKATOON -Pour les élèves de l’École canadienne-française secondaire, la fin de l'année scolaire c’est aussi le temps de présenter une nouvelle pièce de théâtre : ils ont ainsi interprété Le blogue chanté du Docteur Horrible les 2 et 3 juin derniers.

11 juin 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (32210)/Commentaires ()/
Balises:
Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Le jeune Fransaskois Alexis Warren a remporté le prix Provinces de l'Ouest et Territoires, dans la catégorie classe francophone, lors de la grande finale internationale de la Dictée P.G.L.
28 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (28074)/Commentaires ()/
Balises:
Fête des finissants à l'école Valois

Fête des finissants à l'école Valois

Une soirée placée sous le signe de l'émotion

PRINCE ALBERT - Le 22 mai dernier, l’École Valois s’est parée de ses plus belles couleurs pour la fameuse fête des finissants.
28 mai 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (30458)/Commentaires ()/
Balises:
Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Le Collège Mathieu est heureux d’avoir tenu la collation des grades pour souligner les accomplissements et l’engagement réalisés par les finissantes de la cohorte 2015.

28 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (34815)/Commentaires ()/
Balises:
Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial.

28 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (45549)/Commentaires ()/
Balises:

Des parents veulent que leur association se prononce sur la situation des écoles fransaskoises

Le 12 mai dernier, un groupe de parents, dont je fais partie, a envoyé une lettre à la présidente de l'Association des parents fransaskois (APF). Dans cette lettre nous faisions part de nos préoccupations, notamment au sujet des coupures faites par le Conseil scolaire fransaskois (CSF) et des diminutions importantes des services.
28 mai 2015/Auteur: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (20033)/Commentaires ()/
Balises:

Mario Cyr reçoit le prix Edgar-Gallant 2015 pour l’éducation

Mario Cyr, ancien directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, est le lauréat cette année du prix Edgar-Gallant pour sa contribution remarquable à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire.

21 mai 2015/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (18994)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
Balises:
Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Une participante raconte…

REGINA - L’Institut est devenu, il y a 3 mois, le premier établissement en Saskatchewan officiellement reconnu pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF).

20 mai 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah(EV)/Nombre de vues (34920)/Commentaires ()/
Balises: TEF
Transport scolaire et élèves francophones

Transport scolaire et élèves francophones

Le transport homogène dans les conseils scolaires francophones est-il constitutionnel ?
20 mai 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33857)/Commentaires ()/
Balises:
Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Une belle initiative du club Rotary de Moncton

MONCTON - Dominic Cardy, chef du NPD au Nouveau Brunswick et Mathieu Wade, sociologue de l’Université de Moncton, ont partagé leurs points de vue sur la question sensible du bilinguisme lors d’un dialogue public au début du mois de mai au Collège Oulton de Moncton.

20 mai 2015/Auteur: Simon Delattre (Acadie Nouvelle)/Nombre de vues (28039)/Commentaires ()/
Balises:
Foire régionale du Patrimoine à Regina

Foire régionale du Patrimoine à Regina

« Est-ce que les juges sont passés vous voir » ?

10 élèves de l’école élémentaire et secondaire de Monseigneur de Laval ont participé à cette belle foire sur l’histoire
20 mai 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (37337)/Commentaires ()/
Balises:
La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

Retour à la case départ

La Cour suprême a rendu une décision unanime concernant le litige opposant la Commission scolaire francophone du Yukon au gouvernement territorial.
14 mai 2015/Auteur: Pierre-Luc Lafrance (L'Aurore boréale)/Nombre de vues (26071)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
Balises: CSFY
La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
14 mai 2015/Auteur: La Presse canadienne/Nombre de vues (24660)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
Balises: CSFY
Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Des moments d’émotion et une leçon d’humilité

REGINA - Organisé le vendredi 8 mai par les élèves de la 7e à la 9e du Pavillon secondaire de l’École Monseigneur de Laval, le spectacle La Grand Cabaret est une leçon de vie.

14 mai 2015/Auteur: Abdoulaye Yoh (EV)/Nombre de vues (29853)/Commentaires ()/
Balises:
RSS
Première1718192022242526Dernière
Un moment de nostalgie à la Cité francophone

Un moment de nostalgie à la Cité francophone

Auteur: Lucas Pilleri/30 avril 2024/Catégories: Société, Francophonie, Histoire et patrimoine

Le 10 avril, la Cité universitaire francophone a offert un retour dans le temps. Plus précisément, ce sont les années 1960 qui étaient sur toutes les lèvres avec une conférence au sujet de l’importance de cette décennie pour la fransaskoisie.

C’est dans une ambiance conviviale que le livre La dimension oubliée des années 1968 a été lancé. Un ouvrage réalisé sous la direction de plusieurs universitaires, dont Michael Poplyansky, professeur à la Cité.

Ce dernier a d’ailleurs introduit le sujet par ces mots : « Avec le recul, 1968 a acquis un statut mythique. »

Manifestations étudiantes, conflits intergénérationnels, mais aussi confiance dans l’avenir ont marqué ces années selon le professeur.

« C’est le symbole de toute une période, avec l’émergence d’une série de mouvements sociaux, comme le féminisme, la contre-culture, l’écologisme, mais aussi les revendications des minorités francophones », ajoute-t-il.

Des années fondatrices

Michael Poplyansky poursuit : « L’identité fransaskoise contemporaine est vraiment le produit des années 1968. D’ailleurs, le terme ‘fransaskois’ date de 1972 avec le concours de L’Eau vive. »

C’est dans ces années qu’émergent les associations francophones dans la province et que sont conçus tous les attributs de la francophonie : drapeau, théâtre, musique, hymne...

La dimension oubliée des années 1968 recueille le témoignage de baby-boomers, témoins de l’effervescence de cette époque. Le dramaturge et historien Laurier Gareau en fait partie.

« Pour moi, il y a quatre facteurs principaux qui ont changé les choses dans les années 1960 : la mécanisation agricole, le développement des routes, la centralisation scolaire et l’arrivée de la télévision anglaise », avance-t-il.

Subissant de plein fouet l’exode rural et l’assimilation, la communauté francophone est alors en mauvais état, se souvient l’homme de théâtre : « En 1951, la communauté fransaskoise comptait 50 000 personnes, et en 1971 on était rendu à moins de 25 000, donc il fallait à tout prix agir. »

D’où le mouvement de développement d’une nouvelle fierté culturelle pour la communauté francophone qui sera porté par la jeunesse de ces années.

L’émancipation

C’est l’Association jeunesse fransaskoise qui constituera le pilier de ce développement culturel, par l’entremise d’événements comme le Super Fransaskois Show à Prince Albert, ou encore On s’garoche à Batoche en 1979, que Laurier Gareau qualifie d’ « éveil socio-historique et culturel des jeunes francophones de l’Ouest canadien ».

L’historien observe ensuite un déclin à partir des années 1990, en raison des compressions budgétaires mais aussi d’un certain rejet de l’identité fransaskoise.

« À mon avis, ce déclin se poursuit jusqu’à nos jours, exprime Laurier Gareau, même si le nombre d’élèves dans les écoles fransaskoises continue d’être à la hausse, parce qu’on ne voit pas les Fransaskois ailleurs que dans les salles de classe. »

Pour l’ancienne directrice du Conseil culturel fransaskois Suzanne Campagne, également présente à la conférence, les sixties marquent aussi la distanciation des francophones avec l’Église.

« L’enseignement du français a été illégal pendant 30 ans en Saskatchewan, alors ça passait par le clergé. Pour la génération de mes parents, c’était ‘vous perdez votre foi, vous perdez votre langue’. »

Les jeunes de l’époque dont elle faisait partie voient leur langue et identité menacées. « L’assimilation s’est faite vraiment vite et férocement. On avait perdu trois ou quatre générations, et les manifs de 1968 nous ont donné la permission de revendiquer, et pas nécessairement à travers la foi catholique. »

Et aujourd’hui ?

La dernière partie de la conférence a donné la parole aux spectateurs qui ont pu poser quelques questions, notamment sur l’avenir de la communauté fransaskoise.

« Chaque génération a toujours dit ‘’C’est la fin du français en Saskatchewan’’, constate Suzanne Campagne. Il faut qu’on revoie cette question de l’insécurité linguistique. On a nos écoles, mais il faut qu’on redonne un sentiment de fierté de la langue, d’être capable de vivre et travailler en français. »

Pour Laurier Gareau, il faut s’appuyer sur le « noyau artistique et culturel qu’il faut continuer de promouvoir parce que c’est l’avenir de la communauté ».

Et de conclure : « Les jeunes veulent avoir des possibilités de vivre leur francophonie en dehors des murs de l’école. Il faut arriver avec quelque chose qui pogne l’attention des jeunes pour qu’ils embarquent. »

La dimension oubliée des années 1968 est un ouvrage collectif publié dans la collection Culture française d’Amérique aux Presses de l’Université Laval.

Imprimer

Nombre de vues (4260)/Commentaires (0)

Lucas Pilleri

Lucas Pilleri

Autres messages par Lucas Pilleri
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - samedi 23 novembre 2024