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Festival fransaskois 2024
Méditer à l’école

Méditer à l’école

Pour être en paix avec soi et avec les autres

Pourquoi amener la pratique de la méditation dans nos écoles? Parce qu'elle donne la possibilité de s’entraîner à ressentir ce qu’on est en train de vivre de façon concrète. Elle donne aux élèves la force mentale de pauser, ressentir, et stabiliser leur attention sur ce qu’ils-elles vivent
29 octobre 2016/Auteur: Frédéric Dupré et Céline Martin/Nombre de vues (32634)/Commentaires ()/
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Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Le CÉF débute l’année scolaire débute sur une note positive

C’est une commission scolaire fransaskoise en meilleure santé qui débute la nouvelle année scolaire.
27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27634)/Commentaires ()/
Balises: Jason Wandy
De l’huile sur un feu presque éteint?

De l’huile sur un feu presque éteint?

Un cadre du CÉF devient président de l'APF

L’élection d’un employé cadre du Conseil des écoles fransaskoise à la présidence de l’Association des parents fransaskois (APF) (CÉF) en fait sourciller plus d’un dans la communauté. 

27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35441)/Commentaires ()/
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Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Le gouvernement de la Saskatchewan a déclaré la semaine du 16 au 22 octobre, la Semaine de l’éducation en Saskatchewan.
17 octobre 2016/Auteur: Gouvernement de la Saskatchewan/Nombre de vues (20833)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

L'activité de levée de fonds du centre éducatif attire plus de 80 personnes

Le 7 octobre 2016 plus de 80 personnes se sont rendues au Centre communautaire BDS à Bellevue pour participer à la première soirée bière et ailes de poulet du Centre éducatif Les Petits Pois.

13 octobre 2016/Auteur: Centre francophone BDS/Nombre de vues (30783)/Commentaires ()/
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Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Le commissaire aux langues officielles publie un rapport sur la petite enfance

Dans son rapport "La petite enfance: vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire", dévoilé le 3 octobre 2016, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, demande au gouvernement fédéral d’ouvrir les coffres pour les services touchant la petite enfance en milieu minoritaire.
12 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (30773)/Commentaires ()/
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L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

Lors du passage de la tournée « Mon enfant, mon engagement » de l’Association des parents fransaskois, je regardais les gens dans la salle pour constater que nous n’étions que deux à avoir connu la saga de la mise sur pied de l’École Beau Soleil à Gravelbourg.

 

 

3 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30170)/Commentaires ()/
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Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Trois organismes ont réclamé mi-septembre la modernisation des ententes nationales en éducation qui lient le fédéral et les provinces. Ils demandent la création d’un protocole additionnel tripartite pour la gestion des fonds fédéraux destinés à l’enseignement en français, langue maternelle. 

1 octobre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33870)/Commentaires ()/
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Santé mentale à l’école

Santé mentale à l’école

Accepter de partager ses états d’âme est difficile quand on souffre

Le phénomène est répandu : des enfants en retrait ou agressifs qui dérangent. On ne sait pas comment les aider, on les écarte, on les stigmatise et les relations se détériorent. La santé mentale n’est pas perçue comme un problème de santé ordinaire.


27 septembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30885)/Commentaires ()/
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Quand sommeil rime avec problème

Quand sommeil rime avec problème

20h : voici le moment tant redouté du coucher. « Est-ce que Capucine va encore crier de longues minutes avant de s’endormir ? », « Combien de fois Lucas va-t-il se réveiller cette nuit ?  « Je suis épuisée au travail, physiquement et nerveusement. »

15 septembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (42910)/Commentaires ()/
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Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) veut arrimer le nouveau plan stratégique 2016-2021 du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les écoles fransaskoises et la communauté.
7 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (30281)/Commentaires ()/
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Regard sur le modèle scolaire finlandais

Regard sur le modèle scolaire finlandais

La Finlande, jadis premier de classe, dégringole en éducation

Cet article vous propose ce que l’on peut importer de ce système scolaire du pays de Nokia, dans le nord de l’Europe, qui a aboli l’école privée en 1970.

6 septembre 2016/Auteur: Marie-Jacquard Handy, orthopédagogue/Nombre de vues (28059)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Français, littérature et décrochage universitaire

Français, littérature et décrochage universitaire

Entretien avec l’auteur Paul Savoie

L'auteur Paul Savoie a accepté de partager sa vision de la dimension francophone dans le monde de l’enseignement et de l’édition.

5 septembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27659)/Commentaires ()/
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Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

André Denis, ancien président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), affirme avoir démissionné de son poste de conseiller, le 10 juillet dernier, après neuf ans et demi d’implication, à cause de la réembauche de Bernard Roy comme directeur de l’éducation du Conseil des écoles fransaskoise (CÉF).
2 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (31336)/Commentaires ()/
Balises: André Denis
André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

Une nomination au CÉF qui soulève des vagues

La nomination d’André Messier à la direction générale adjointe à l’éducation du Conseil des écoles fransaskoises a suscité quelques questionnements compte tenu des antécédents houleux de monsieur Messier alors qu’il était directeur de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs à Granby.

21 août 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31759)/Commentaires ()/
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Le Remai Modern, oser rêver un avenir meilleur

Auteur: Jean-Philippe Deneault/16 novembre 2017/Catégories: 2017, Arts et culture, Arts visuels

Le nouveau Remai Modern Art Gallery à Saskatoon

Le nouveau Remai Modern Art Gallery à Saskatoon

Photo: Adrien Williams (2017)

Une citation d’Édouard Glissant, penseur martiniquais du métissage, du multilinguisme, et de la créolisation débute le premier de quatre essais théoriques du catalogue de l’exposition inaugurale du Remai Modern, Field Guide. Le dernier essai du catalogue se termine sur une citation du même auteur. Ce choix citationnel est tout sauf anodin. Une figure majeure parmi les écrivains francophones anticoloniaux et antiesclavagistes, citer Glissant, poète et théoricien de l’émancipation et de la liberté des peuples noirs, c’est prendre position. Mais en ce qui concerne le Remai Modern, laquelle au juste?

Dans sa documentation, le Remai Modern se fait porteur d’espoir. Il s’engage à « interroger l’idée de la "modernité" à partir de multiples positions culturelles, historiques et contemporaines, à être un centre de premier plan pour l’art et les discours autochtones contemporains, et un chef de file dans l’élaboration de nouveaux modèles de partage des connaissances et de participation de diverses communautés ». Comme l’art a beaucoup à nous apprendre au sujet de ce qui nous distingue et nous divise, de ce qui nous est commun et nous rassemble, les visiteurs du nouveau musée seront mis en contact avec une grande variété d’œuvres issues du patrimoine artistique de la modernité, saskatchewannaise, canadienne et internationale.  Cela leur permettrait d’éventuellement mettre en perspective et questionner leurs rôles dans la société, accentués par leurs différences et souvent profondes divisions culturelles.

L’arrivée à Saskatoon de ce grand vaisseau spatial, pour reprendre l’habile métaphore d’une ancienne commissaire du défunt Mendel Art Gallery, permettra-t-elle à Saskatoon de devenir véritablement l’épicentre d’un haut lieu de rassemblement inclusif permettant de réfléchir collectivement le sens d’une cohabitation entre diverses communautés culturelles au passé historique trouble? Tous les espoirs sont permis.

La figure du flâneur de Baudelaire est examinée par la conservatrice en chef du musée, Sandra Guimarães, dans l’essai introductif de Field Guide comme une métaphore du visiteur qui « parcourt l’exposition, un montage d’œuvres, et se confronte à des idées à travers lesquelles il se forme sa propre compréhension de la condition contemporaine au sens large ». Mais que se passe-t-il lorsque le simple fait de marcher et de se promener librement dans les espaces publics comme dans la rue, à la bibliothèque, dans les transports en commun ou au musée est une question de privilège ?

Lors de la première table ronde du Remai Modern, suivant la présentation du documentaire 7 Minutes (2016) de Tasha Hubbard, la philosophe Nēhiyaw Erica Violet Lee, l’une des organisatrices d’Idle No More ayant grandi dans le quartier voisin du musée, décrit comment les femmes autochtones sont continuellement restreintes dans leurs mouvements et que le simple acte de marcher librement est impossible sans avoir à subir dans la rue le harcèlement et la violence sexiste de manière constante et omniprésente. Lee réussit, grâce à ses propos, à mettre la figure du flâneur en perspective. Dans la mesure où les musées d’art ont historiquement contribué à creuser la fracture sociale pour paraphraser Bourdieu, nous devons nous demander si tous les membres de la société se sentiront les bienvenus à déambuler dans ses galeries. 

Gabriel Dumont’s Wild West Show

Les auteurs et concepteurs de l’ambitieux Gabriel Dumont’s Wild West Show qui sera présenté en février et mars 2018 à Persephone, le théâtre avoisinant du Remai Modern (d’ailleurs accessible depuis l’intérieur du musée) entendent bien démontrer que les francophones, Autochtones et Métis de l’Ouest n’ont pas accepté de se fondre « sans faire de bruit dans le creuset canadien, symbole de "modernité" et de "progrès". » Cette pièce examine de manière critique, grâce à la magie du théâtre, ce qui nous reste comme souvenirs des résistances métisses de 1870 et 1885. Sur ce point, la visée des dramaturges et celles des commissaires du musée convergent : l’art magnifie notre regard sur le passé, force une remise en question parfois radicale et parvient à nous projeter dans l’avenir. Le Remai Modern serait d’ailleurs un excellent lieu pour une rencontre entre le public et les artistes de ce spectacle hautement anticipé. Saskatoon, pour mémoire, est la ville qui a déclenché le mouvement « Idle No More ».  La toute première œuvre du tout premier catalogue du Remai Modern, Imagio Pietatis – A New Wave for Ozone du peintre cris-métis Robert Boyer (1948-2004) est un excellent choix de la part des artistes Tanya Lukin Linklater et Duane Linklater.

Les sceptiques diront que ce projet muséal est un pari à haut risque voué, au départ à l’échec, étant donné son emplacement géographique. Les inconditionnels optimistes verront dans Saskatoon l’espoir d’une proposition artistique forte de son contexte permettant d’aspirer collectivement à une réconciliation des publics diversifiés grâce à sa rencontre avec des œuvres audacieuses et émouvantes. Si la question actuellement sur toutes les lèvres est davantage d’ordre comptable —combien seront-ils et seront-elles à vouloir franchir les portes du vaisseau— son dessein nelliganesque apporte pour l’instant aux habitants de la ville des ponts, son lot de rêve.


À voir : Belle comme le jour, film présenté en français avec sous-titres en anglais dans la salle de cinéma du Remai Modern, jusqu’au 25 février 2018 dans le cadre de l’expo Field Guide.

Coup de cœur : L’exposition Occupation, 32 photos de l’artiste palestinienne Ahlam Shibli, présentée au 3e étage (Marquee Gallery) dans le cadre de l’expo Field Guide jusqu’au 25 février 2018.

À ne pas manquer : Gabriel Dumont’s Wild West Show, du 27 février au 4 mars 2018.
http://persephonetheatre.org/events/gabriel-dumonts-wild-west-show

À lire :

1) “The Remai Effect”, texte percutant d’une ancienne commissaire du défunt musée d’art Mendel, Canadian Art, 27 octobre 2017:
http://canadianart.ca/features/the-remai-effect/

2) Benito Perez, « Le Canada est toujours une colonie », Le Courrier, 21 avril 2017 :  https://www.lecourrier.ch/148742/le_canada_est_toujours_une_colonie


* Au sujet de l’auteur

 

Originaire d’Ottawa, il réside actuellement à Saskatoon. Il a signé à titre d’auteur des recensions critiques d’expositions, entretiens et portraits d’artistes et de musiciens, notamment pour le compte de Muse (magazine de l’Association des musées canadiens), Ottawa XPress, Le Panoptique, les centres d’artistes AKA et Sans-atelier, BlackFlash Magazine et L’Eau vive. Il travaille depuis une quinzaine d’années dans le milieu des arts et de la culture.

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Jean-Philippe Deneault

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 - mardi 2 juillet 2024