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Méditer à l’école

Méditer à l’école

Pour être en paix avec soi et avec les autres

Pourquoi amener la pratique de la méditation dans nos écoles? Parce qu'elle donne la possibilité de s’entraîner à ressentir ce qu’on est en train de vivre de façon concrète. Elle donne aux élèves la force mentale de pauser, ressentir, et stabiliser leur attention sur ce qu’ils-elles vivent
29 octobre 2016/Auteur: Frédéric Dupré et Céline Martin/Nombre de vues (32698)/Commentaires ()/
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Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Le CÉF débute l’année scolaire débute sur une note positive

C’est une commission scolaire fransaskoise en meilleure santé qui débute la nouvelle année scolaire.
27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27706)/Commentaires ()/
Balises: Jason Wandy
De l’huile sur un feu presque éteint?

De l’huile sur un feu presque éteint?

Un cadre du CÉF devient président de l'APF

L’élection d’un employé cadre du Conseil des écoles fransaskoise à la présidence de l’Association des parents fransaskois (APF) (CÉF) en fait sourciller plus d’un dans la communauté. 

27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35569)/Commentaires ()/
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Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Le gouvernement de la Saskatchewan a déclaré la semaine du 16 au 22 octobre, la Semaine de l’éducation en Saskatchewan.
17 octobre 2016/Auteur: Gouvernement de la Saskatchewan/Nombre de vues (20913)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

L'activité de levée de fonds du centre éducatif attire plus de 80 personnes

Le 7 octobre 2016 plus de 80 personnes se sont rendues au Centre communautaire BDS à Bellevue pour participer à la première soirée bière et ailes de poulet du Centre éducatif Les Petits Pois.

13 octobre 2016/Auteur: Centre francophone BDS/Nombre de vues (30844)/Commentaires ()/
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Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Le commissaire aux langues officielles publie un rapport sur la petite enfance

Dans son rapport "La petite enfance: vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire", dévoilé le 3 octobre 2016, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, demande au gouvernement fédéral d’ouvrir les coffres pour les services touchant la petite enfance en milieu minoritaire.
12 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (30816)/Commentaires ()/
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L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

L’École Beau Soleil de Gravelbourg: 25 ans d’existence

Lors du passage de la tournée « Mon enfant, mon engagement » de l’Association des parents fransaskois, je regardais les gens dans la salle pour constater que nous n’étions que deux à avoir connu la saga de la mise sur pied de l’École Beau Soleil à Gravelbourg.

 

 

3 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30284)/Commentaires ()/
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Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Les tribunaux pour morceler le Protocole des langues officielles dans l’enseignement?

Trois organismes ont réclamé mi-septembre la modernisation des ententes nationales en éducation qui lient le fédéral et les provinces. Ils demandent la création d’un protocole additionnel tripartite pour la gestion des fonds fédéraux destinés à l’enseignement en français, langue maternelle. 

1 octobre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33926)/Commentaires ()/
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Santé mentale à l’école

Santé mentale à l’école

Accepter de partager ses états d’âme est difficile quand on souffre

Le phénomène est répandu : des enfants en retrait ou agressifs qui dérangent. On ne sait pas comment les aider, on les écarte, on les stigmatise et les relations se détériorent. La santé mentale n’est pas perçue comme un problème de santé ordinaire.


27 septembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (31004)/Commentaires ()/
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Quand sommeil rime avec problème

Quand sommeil rime avec problème

20h : voici le moment tant redouté du coucher. « Est-ce que Capucine va encore crier de longues minutes avant de s’endormir ? », « Combien de fois Lucas va-t-il se réveiller cette nuit ?  « Je suis épuisée au travail, physiquement et nerveusement. »

15 septembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (42993)/Commentaires ()/
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Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Nouvelle année scolaire et nouveau plan stratégique pour le CÉF

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) veut arrimer le nouveau plan stratégique 2016-2021 du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les écoles fransaskoises et la communauté.
7 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (30390)/Commentaires ()/
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Regard sur le modèle scolaire finlandais

Regard sur le modèle scolaire finlandais

La Finlande, jadis premier de classe, dégringole en éducation

Cet article vous propose ce que l’on peut importer de ce système scolaire du pays de Nokia, dans le nord de l’Europe, qui a aboli l’école privée en 1970.

6 septembre 2016/Auteur: Marie-Jacquard Handy, orthopédagogue/Nombre de vues (28083)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Français, littérature et décrochage universitaire

Français, littérature et décrochage universitaire

Entretien avec l’auteur Paul Savoie

L'auteur Paul Savoie a accepté de partager sa vision de la dimension francophone dans le monde de l’enseignement et de l’édition.

5 septembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27740)/Commentaires ()/
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Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

Démission d’André Denis du CSF: « Je voulais du renouvellement»

André Denis, ancien président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), affirme avoir démissionné de son poste de conseiller, le 10 juillet dernier, après neuf ans et demi d’implication, à cause de la réembauche de Bernard Roy comme directeur de l’éducation du Conseil des écoles fransaskoise (CÉF).
2 septembre 2016/Auteur: Pascal Lévesque/Nombre de vues (31422)/Commentaires ()/
Balises: André Denis
André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

André Messier nommé directeur général adjoint à l’éducation

Une nomination au CÉF qui soulève des vagues

La nomination d’André Messier à la direction générale adjointe à l’éducation du Conseil des écoles fransaskoises a suscité quelques questionnements compte tenu des antécédents houleux de monsieur Messier alors qu’il était directeur de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs à Granby.

21 août 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31819)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Stéphane Dion

Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/28 août 2014/Catégories: 2014, CPF - Coopérative des publications fransaskoises, Regina, Politique

Le député libéral, Stéphane Dion, aux bureaux de l’Eau vive.

Le député libéral, Stéphane Dion, aux bureaux de l’Eau vive.

Photo : Alexandre Daubisse

Stéphane Dion a été ministre responsable de l’Unité canadienne sous Jean Chrétien après le référendum de 1995, ministre de l’Environnement de Paul Martin puis chef du Parti libéral du Canada du 2 décembre 2006 au 8 décembre 2008.

 

Aujourd’hui, député fédéral de la circonscription de Saint-Laurent-Cartierville, au Québec, Monsieur Dion était de passage dans nos bureaux, jeudi 21 août, lors de sa consultation auprès des organismes fransaskois.

 

Eau vive : La communauté fransaskoise est inquiète des coupures subies de plus en plus importantes de la part de Patrimoine canadien. Que pensez-vous de ce phénomène?

Stéphane Dion : C’est épouvantable. Le gouvernement fédéral ne devrait pas être perçu ainsi. Il devrait être un partenaire essentiel. Les besoins ont changé. Il faut considérer les économies d’échelle et l’inflation. Nous croyons en cette cause. Il faut établir les priorités du jour. L’immigration amène de nouveaux défis et le programme fédéral n’est pas adapté. Patrimoine canadien et les leviers fédéraux devraient s’adapter aux nouveaux défis.

 

EV : Les coupures budgétaires à Radio-Canada sont également source d’inquiétude pour notre communauté. On craint une perte de moyens. Quelle serait la stratégie du Parti libéral sur la question?

SD : Nous croyons au rôle de diffuseur public. Nous voulons qu’il ait une responsabilité d’ordre public. Lorsque nous en avons eu l’opportunité nous avons réinvesti les surplus dans la grande maison de Radio-Canada et sa capacité de répondre aux besoins des communautés notamment les communautés de langues officielles minoritaires. Je ne sens pas cette conviction de la part du gouvernement actuel. En Saskatchewan, s’il y a des coupures à CBC, il y a d’autres sources d’information en anglais mais souvent en français c’est seulement Radio-Canada. Il faut en être conscient quand on prend les décisions à Ottawa. C’est trop important pour les communautés. L’objectif larvé du gouvernement est de privatiser notre diffuseur public or le Canada a besoin de ce service pour les enjeux de la langue française, de la culture anglophone canadienne face aux États-Unis et des langues et cultures autochtones. Le secteur privé ne ferait pas face à tous ces besoins.

Le seul engagement qu’on peut faire c’est que nous croyons au diffuseur public, au fait français en Saskatchewan et on fera tout pour être un bon partenaire. C’est aussi à la communauté d’identifier clairement ce qu’elle attend de nous.

 

EV : La cause Caron est maintenant en cour Suprême. Quelle est votre position sur la question?

SD : C’est beaucoup de détermination d’aller de cour en cour. Nous respecterons le jugement. S’il est positif, nous espérons que tout le monde le respectera. Il faut respecter le jugement de la cour lorsqu’il sortira.

 

EV : Jim Watson, le maire d’Ottawa, la capitale fédérale, refuse catégoriquement son statut bilingue. Selon lui, il n’y en a pas besoin car les services bilingues sont très performants. Quelle est votre position?

SD : Nous pensons qu’un pays bilingue devrait avoir une capitale bilingue. Il y a des avantages à être la capitale d’un pays mais aussi des responsabilités. On invite le maire à voir ça sous cet angle. Il me semble que la province [l’Ontario] est plus ouverte. Le maire peut savoir que si on devient le gouvernement on sera très intéressés à un statut bilingue si cela devait être sa politique. Entre-temps, il faut encourager le maire à maintenir sa politique en place et à l’améliorer si possible. Car tout ne dépend pas du statut bilingue. 

 

EV : Ce serait un symbole fort.

SD : Oui, un symbole fort et une pérennité. Car avec un statut bilingue on a des recours qui font en sorte que si on a un maire moins motivé que le maire actuel on n’en pâtira pas, on en pâtira moins. C’est une protection.

 

EV : Concernant l’environnement, sujet qui vous tient à cœur, et les sables bitumineux, quelle serait l’alternative politique du Parti libéral?

SD : Premièrement, il faut s’assurer qu’on a des évaluations environnementales indépendantes, compétentes et faites dans les temps requis. Cela a été démantelé par le gouvernement actuel. Je parle de la qualité de l’air, de l’eau, de la contamination des sols. Les évaluations sont faites mais ne sont pas suffisamment rigoureuses et transparentes. Donc, il y a un renforcement à faire de ce côté-là. Il nous faut des réglementations très strictes et s’assurer qu’elles soient mises en place.

Deuxièmement, si on fait le nécessaire concernant les émissions de gaz à effet de serre, on va aider à l’exportation de notre ressource. C’est cela le paradoxe. Ce n’est pas le pétrole qu’il faut réduire mais les gaz à effet de serre. Pour cela il faut une réglementation qui oblige les producteurs pétroliers à réduire leurs émissions. Une fois ces réglementations mises en place, il n’y aura plus de raisons de boycotter notre pétrole1. La politique du gouvernement actuel de considérer l’environnement comme un frein à notre économie, nuit à l’emploi, au développement économique, à notre réputation.

 

EV : Vos détracteurs se sont servis de votre double nationalité pour remettre en question votre loyauté nationale, vous leur avez répondu que de nombreux hommes politiques canadiens de haut rang, dont le Premier ministre, John Turner, avaient, eux aussi, la double nationalité. N’y a-t-il pas toujours cette épée de Damoclès au-dessus de votre tête?

SD : Je ne le vois pas comme ça. Je l’assume. Personne n’a le droit de remettre en cause ma loyauté envers le Canada. Elle est pleine et entière mais je suis fier du bagage culturel qui me vient de ma maman. Je ne vois pas pourquoi je le renierai. Et je dois aussi m’identifier à tous ces Canadiens qui ont la double nationalité qu’on ne peut continuellement soupçonner de manquer de loyauté envers le Canada pour autant. Ce serait tout à fait injuste envers elles et eux.

 

EV : On se rend compte que les droits des francophones hors-Québec ne sont jamais autant respectés que lorsque le Québec connaît une vague indépendantiste. Pourrait-on trouver une voie qui permettrait de respecter les droits des francophones hors-Québec sans attendre que l’intégrité du pays soit menacée?

SD : D’abord, il est très difficile de renoncer au Canada. C’est le problème des indépendantistes depuis le début, de convaincre les Québécois de cesser d’être des Canadiens. L’une des nombreuses raisons pour lesquelles il est difficile de renoncer au Canada est qu’il s’est fait en français avant de se faire en anglais. Dire aux Québécois de laisser tomber tout ça, les francophones des autres provinces et tout ce qu’on a bâti c’est très difficile et cela va rester comme un obstacle majeur au démantèlement du Canada.

L’autre chose c’est qu’un Canada bilingue est une force pour tous les Canadiens. Avoir deux langues officielles, qui sont des langues internationales, est une chance inouïe et on aurait bien tort dans ce monde global, où il faut échanger avec tous les continents, d’y renoncer. Le fait d’avoir compris ça fait que nous sommes un pays plus ouvert et plus tolérant. Il faut voir dans la diversité une force et non pas une menace. C’est pour ça qu’on doit toujours soigner de près la relation de l’ensemble du pays avec ses communautés de langues officielles minoritaires. Elles sont un garant de notre effort de rester un pays ouvert, un pays où chaque être humain a sa chance quelles que soient ses origines.

 

EV : Pensez-vous que les Canadiens se rendent compte de cette force?

SD : La majorité, oui, mais pas assez. Ceux qui ne s’en rendent pas compte, ce n’est pas leur faute c’est qu’on ne le leur dit plus. Le bilinguisme est un indicateur de notre capacité à rester le Canada dans un monde en changement. Le monde entier nous regarde comme un monde tolérant, un pays d’ouverture. C’est un combat de tous les jours. Il ne faut jamais le prendre pour acquis. L’intolérance vous la sortez par la porte, elle rentre par la fenêtre. Un des indicateurs, c’est, par exemple, est-ce que la société fransaskoise va faire face au défi de l’immigration? Allez-vous faire que dans cette communauté francophone, de plus en plus diversifiée, tout le monde va se sentir comme faisant partie d’une même communauté et heureux d’apprendre de la diversité même de ses membres? C’est un enjeu essentiel dont on pourrait dire c’est votre problème mais en fait c’est le problème du Canada. Et le Canada doit être à la hauteur de l’espoir qu’il représente dans le monde. 

 

EV : Êtes-vous inquiet du fait qu’on se retrouve avec un gouvernement conservateur élu avec une minorité d’électeurs?

SD : Ça c’est le mode de scrutin que nous avons. Je crois qu’il faut en changer. Je n’aime pas me demander au soir d’une élection : « Quelle région de mon pays va être exclue de la branche exécutive, exclue du gouvernement? » Avec le mode de scrutin que nous avons, il y a une concentration artificielle des sièges ravis par les partis. J’ai des idées sur la façon dont on pourrait le faire. Si on est le gouvernement, nous nous sommes engagés à avoir un vrai débat là-dessus avec les Canadiens, voir si on peut modifier le mode de scrutin d’une façon utile pour le Canada.


1Allusion aux mouvements contre l’oléoduc entre l’Alberta et le Golfe du Mexique aux États-Unis et l’achat de pétrole canadien.

 
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Alexandre Daubisse (EV)

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 - samedi 6 juillet 2024