Vox pop à la Fête fransaskoise - Sylvie Bergeron et Roger Lepage : bénévoles
« Chaque année, quand nous le pouvons, nous participons au festival de la francophonie. Nous y consacrons une partie de notre temps pour aider, en tant que bénévoles, à la réussite de cet événement culturel de grande portée pour les francophones que nous sommes. Nous travaillons à l’accueil des participants, car c’est la porte d’entrée du festival et c’est notre façon à nous de dire bonjour à tout le monde. En plus, pour nous, la Fête fransaskoise a une signification toute spéciale : c’est lors de cette même fête, en 1999 à Vonda, petite communauté francophone située à une demi-heure de route au nord-est de Saskatoon, que nous nous sommes rencontrés. Et c'est à Vonda que nous nous sommes mariés plus tard… »
Martin Kakra-Kouame (2015)
Vox pop à la Fête fransaskoise - Stéphanie Alain : bénévole
« Je suis heureuse de faire partie de l’équipe d’appui sur le terrain. Pour aider à orienter et à informer les participants sur le déroulement des activités du festival. C’est pour moi, venue du Québec il y a bientôt 4 ans, une belle expérience que de pouvoir enrichir mes connaissances grâce à ce rassemblement francophone de la Saskatchewan. Il est bon de profiter des spectacles et de célébrer la culture fransaskoise. En plus, il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges, pour tous les genres… ».
Martin Kakra-Kouame (2015)
Vox pop à la Fête fransaskoise - Guy Masson, participant
« Mon épouse Hélène et moi avons participé à la toute première Fête fransaskoise qui s’était déroulée en 1980 à Batoche, dans le nord de la Saskatchewan. Depuis lors, nous avons été présents à chacune des éditions du festival francophone, à l’exception de quelques-unes dont celle de Prince-Albert, pour des raisons de santé. Pour nous autres, octogénaires, nous disons que c’est fabuleux qu’on parle encore français en Saskatchewan. Nous avons un fils de 55 ans qui fait notre fierté parce qu’il a su conserver le français comme langue principale de communication. Pendant son enfance, à la maison, on s’était donné comme une règle familiale de parler français à l’heure du souper. Alors que nous-mêmes, jusqu’à un âge avancé, 20 ou 25 ans, nous ne parlions que l’anglais. Nous sommes mariés depuis 58 ans. Nous sommes heureux de nous sentir en bonne santé et de pouvoir participer à cette nouvelle fête ici au Circle H Ranch… »
Martin Kakra-Kouame (2015)
Vox pop à la Fête fransaskoise - Hervé Mununu : bénévole…et participant
« Comme une vingtaine d’autres jeunes gens de mon âge, je suis ici à l’invitation de l’Association de la jeunesse fransaskoise. Je participe à la Fête fransaskoise pour la première fois. Mais, j’aide également à la bonne organisation des activités en y consacrant une partie de mon temps. Pour l’heure, je suis chargé de veiller sur les plus jeunes qui jouent au saut et au rebond dans l’enceinte en plastique gonflable, juste derrière moi. Je suis en charge de la supervision des jeux et des plus petits pour éviter des accidents. Pour moi, finissant de l’École canadienne-française du Pavillon Gustave Dubois, à Saskatoon, il s’agit d’une très bonne expérience que de pouvoir rencontrer et échanger avec autant de gens, venus d’horizons si divers. C’est une bonne entrée en matière pour aborder l’Université et le cycle postsecondaire, en septembre prochain… »
Martin Kakra-Kouame (2015)
Vox pop à la Fête fransaskoise - Yvette Ebenda : participante
« Je suis venue de Regina avec mon fils Emmanuel, 4 ans, pour découvrir la Fête fransaskoise. C’est la première fois que j’y participe. Je suis originaire d’Afrique centrale (Cameroun), résidente de la Saskatchewan depuis moins de trois ans et j’avais à cœur de voir et de participer de près à un événement dont on m’a très souvent parlé. On m’a en dit beaucoup de bien. C’est aussi, pour mon fils, un moment de recréation, de détente et de rencontres avec d’autres enfants de son âge. Je vais orienter ma curiosité vers les ateliers artistiques, notamment la couture et le dessin, ainsi que tout ce qui permettra à Emmanuel de jouer autant qu’il veut et de s’épanouir… »
Martin Kakra-Kouame (2015)