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Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

Huit nouveaux diplômés pour le Collège Mathieu

 

Huit finissants du Collège Mathieu sont partis sourire bien en vue avec leur diplôme en main à la suite de leur collation des grades, le 13 mai dernier à Regina.

27 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33993)/Commentaires ()/
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Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Activités sportives ou artistiques: quand notre petit ne sait plus quoi choisir

Nous rêvons tous de voir notre enfant s’épanouir, se développer dans un sport ou une activité artistique.
25 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (39899)/Commentaires ()/
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Trois Fransaskois à Expo-science 2017

Trois Fransaskois à Expo-science 2017

L’Université de Regina accueillait le concours scientifique national Expo-Sciences du 14 au 20 mai dernier.
25 mai 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (26792)/Commentaires ()/
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Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Ottawa doit faire mieux pour les écoles des minorités

Le gouvernement fédéral échoue à son devoir constitutionnel d’aider les parents canadiens à exercer leur droit d’envoyer leurs enfants dans les écoles de la minorité linguistique, tranche un comité des Communes.
25 mai 2017/Auteur: Mélanie Marquis (Presse canadienne)/Nombre de vues (29191)/Commentaires ()/
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Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

Concours de l'ACELF: l’école de Bellevue remporte deux prix

L’ACELF récompense la créativité de la jeunesse francophone de l’Ouest et des territoires

L’école de Bellevue a remporté deux prix parmi les 20 décernés à l’échelle nationale, soit dans le volet Petite enfance et le volet Primaire/élémentaire.
5 mai 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29290)/Commentaires ()/
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Maman, je me lave tout seul !

Maman, je me lave tout seul !

Apprendre à son enfant l’autonomie dans son hygiène

Bien que l’enfant, dans son développement classique, aime faire « tout, tout seul », se laver correctement relève souvent du défi.

1 mai 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43419)/Commentaires ()/
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La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents

REGINA - L’ambiance était électrique à la Cité universitaire francophone mercredi 12 avril, lors du 5 à 7 clôturant la session d’hiver.
28 avril 2017/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (31905)/Commentaires ()/
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Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone

REGINA - Directeur par intérim de la Cité universitaire francophone depuis août 2016, Emmanuel Aïto a été choisi pour occuper la direction de l’institution pour les cinq prochaines années.
27 avril 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (27450)/Commentaires ()/
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Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Recours judiciaire envisagé par des parents de Regina

Une cause qui pourrait changer le statut légal du préscolaire au pays

ST-DENIS - Le 9 avril dernier, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) réunis à St-Denis ont voté pour offrir un appui moral à la démarche juridique envisagée par des parents de Regina

13 avril 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (39671)/Commentaires ()/
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Quand la fée des dents fait son apparition

Quand la fée des dents fait son apparition

« Maman, papa, ma dent bouge, je la sens !!! », crie notre petit ange partout dans la maison. Déjà ? Vraiment, déjà ? 
30 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (48115)/Commentaires ()/
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Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Gerer un OSBL : ça s’apprend !

Parfois, un cours 101 sur la gestion d’un OSBL est de mise.

15 mars 2017/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (29922)/Commentaires ()/
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L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

L’apprentissage de la propreté : entre stress, joie et patience

Les premiers mois de l’arrivée de notre bébé nous transportent de joie. Puis, arrive le temps fatidique de cet apprentissage qui nous semble insurmontable : la propreté !

12 mars 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (41564)/Commentaires ()/
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Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Gravelbourg se mobilise pour sauver un joyau de notre patrimoine

GRAVELBOURG - L’avenir de l’édifice se joue en ce moment.  Est-ce que ce monument à un pan de l’histoire fransaskoise ne survivra qu’en photos?  

7 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (29264)/Commentaires ()/
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Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Décès de la première enseignante de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Le 5 février dernier, des centaines de personnes se sont rendues au pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon pour rendre hommage à Monique Rousseau, la première enseignante de l’école, décédée le 20 janvier 2017. 
1 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (35682)/Commentaires ()/
« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

Voyager avec un enfant

Voyager en voiture, en avion ou en train pour un long trajet représente toujours un défi pour les parents. 
2 février 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43100)/Commentaires ()/
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Ngone Dione, gérante d’un salon de coiffure à Saskatoon

Auteur: Alexandra Drame (EV)/19 février 2015/Catégories: 2015, Chroniques, Mon métier, ma passion

Ngone Dione et une cliente du salon House of Braids

Ngone Dione et une cliente du salon House of Braids

Photo: Alexandra Drame (2015)
C’est dans son pays natal, le Sénégal, que Ngone s’initie à la coiffure. A 12 ans déjà, elle aide sa grande sœur dans son salon. Puis elle obtient elle aussi son diplôme de coiffeuse. Quand elle rejoint son frère à Montréal en 1987, elle rêve de devenir avocate. Mais en attendant, il faut bien remplir son réfrigérateur et elle se dirige vers ce qu’elle connaît le mieux pour avoir un petit boulot alimentaire : la coiffure. Elle ne souhaite pourtant en aucun cas en faire sa carrière. « En Afrique, c’est un métier peu considéré. Les gens te disent “Tu veux devenir coiffeuse? Vraiment? Tu peux faire mieux que ca!” On pense que c’est un métier pour les gens qui ne réussissent pas à l’école. Certaines jeunes femmes ont peur de choisir cette carrière et de se faire critiquer », nous explique-t-elle.

Mais au Canada c’est différent. Son travail est apprécié et respecté. Peu à peu, cet emploi choisi par obligation se révèle être une passion et sa clientèle montréalaise grandit au même rythme que ses ambitions.

Après plusieurs années au Québec, elle rencontre son futur mari, originaire de Saskatchewan, qui souhaite ramener sa belle à Saskatoon. Elle se souvient de cette époque en plaisantant « En 1997 il n’y avait presque pas de noirs ici, on se connaissait tous! Ma nièce était la seule élève noire à l’école canadienne-française! »

Elle espère avoir en Saskatchewan autant de succès qu’à Montréal, mais les débuts s’avèrent plus difficiles que prévus. « Au début, je coiffais mes quelques clientes à la maison et elles rechignaient à me payer. Et les salons ne voulaient pas m’engager car j’avais des diplômes de l’Afrique et non d’ici. » Elle décide d’ouvrir son propre salon afin de montrer que les tresses peuvent être portées par tout le monde, et pas seulement les Africaines. Elle choisit le quartier Broadway, un quartier populaire où les gens n’ont pas peur des nouvelles tendances. Il lui vient alors une idée de génie pour faire sa publicité. « J’ai commencé à coiffer gratuitement quelques amies populaires en ville. Celles qui avaient un bon réseau et qui sortaient beaucoup, qui fréquentaient les bars! Elles me faisaient de la publicité et ramenaient des clients ». Et ça a marché! La tresse africaine s’est démocratisée et les clientes canadiennes ont commencé à affluer.

Mais la nouvelle venue dérange les salons déjà établis qui avaient jusqu’ici l’exclusivité. Une concurrente fait inspecter son salon par la Commission provinciale de l’apprentissage et de la reconnaissance professionnelle qui lui indique qu’elle ne peut exercer avec ses diplômes étrangers. N’ayant plus le droit de couper les cheveux de ses clientes ou d’utiliser des produits chimiques pour leur faire des traitements capillaires, son activité ne se limite plus qu’à faire des tresses. Elle renomme donc son commerce House of Braids, La maison des tresses.

Contrainte et forcée, Ngone retourne sur les bancs de l’école et obtient son diplôme de coiffure. Mais cette passionnée qui souhaite toujours être à la pointe des nouvelles techniques ne s’arrête pas en si bon chemin et obtient dans la foulée son diplôme de coloriste. À partir de ce moment, plus rien ne l’arrête.

Elle loue aujourd’hui un salon de 3000 pieds carrés, avec pignon sur rue en plein centre-ville de Saskatoon. En plus de la coiffure, elle a diversifié ses activités et vend également des articles de  maroquinerie, des bijoux, des produits de beauté et propose des services d’esthétique.

Son seul regret? Elle n’avait pas prévu le développement si rapide de la ville et l’augmentation des prix de l’immobilier, ce qui l'a empêché de devenir propriétaire de son salon quand elle en aurait eu l’occasion.

Attachée à la communauté fransaskoise, Madame Dione a décidé d’envoyer ses enfants à l’École canadienne-française afin de ne pas perdre sa langue et sa culture francophone. « Mon français s’est appauvri car je ne parle presque que l’anglais au travail. Je veux que mes enfants puissent communiquer avec ma famille. C’est ma culture que je leur transmets. »

Elle aime également aider les nouveaux arrivants, servir d’interprète à ceux qui ne sont pas à l’aise en anglais, où leur donner de bonnes adresses où trouver les produits qu’ils souhaitent acheter. Elle joue aussi un rôle de mentor pour de jeunes coiffeuses qu’elle forme dans son salon. « C’est important de créer des vocations. Si la coiffure est un secteur qui intéresse les jeunes, je les invite à venir faire un test d’un mois pour voir si cette carrière leur plait. La patience est une qualité importante dans ce métier. Et surtout, je leur dis de ne pas écouter les gens qui leur disent qu’elles peuvent trouver mieux. C’est à elles de décider ce qui est le mieux pour elles. Je suis très contente d’avoir choisi cette carrière au lieu du droit! »

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Alexandra Drame (EV)

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 - jeudi 26 septembre 2024