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Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

29 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27945)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

28 novembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (28467)/Commentaires ()/
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Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

19 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24831)/Commentaires ()/
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École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

2 novembre 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (24350)/Commentaires ()/
Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa version anglaise plus de 80 % d’entre eux réussissent au niveau national, le taux de réussite tombe à 30 % pour les candidats en français.

31 octobre 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (28943)/Commentaires ()/
Une communauté dévouée pour son école

Une communauté dévouée pour son école

Un nouveau terrain de jeu pour l'École Providence de Vonda

Grâce à la mobilisation des parents, du personnel et de la ville, l’École Providence de Vonda s’est paré d’un terrain de jeu flambant neuf pour le plus grand plaisir des enfants.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (32130)/Commentaires ()/
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Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

L’école Monseigneur de Laval, Pavillon secondaire des Quatre Vents à Regina, n’a rien à envier aux établissements de la majorité.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25645)/Commentaires ()/
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La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

Un programme offert de la maternelle à la 3e année

SASKATOON - Les étudiants de la maternelle à la 3e année de l’école St. Michael Community School à Saskatoon auront l’occasion de suivre le premier programme d’apprentissage de la langue michif offert dans la ville et l’un des deux seuls programmes à l’échelle de la province.

15 septembre 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (27658)/Commentaires ()/
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Retrouvailles au Collège Mathieu

Retrouvailles au Collège Mathieu

45 ans après avoir terminé leurs études au Collège Mathieu d'anciens élèves se sont rencontrés à Gravelbourg.

 

29 août 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28207)/Commentaires ()/
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Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau vive en a rencontré six.

21 juillet 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (29369)/Commentaires ()/
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Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Elle part maintenant étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa.

19 juillet 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26108)/Commentaires ()/
Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Remise des prix Expo-science 2019

REGINA - Le 20 juin dernier, à l’école Monseigneur de Laval de Regina, on a pu assister à un spectacle de chansons, de danses concocté par les classes de 3e année,ainsi qu'à la remise des prix aux gagnants de l’Expo-sciences qui s‘était déroulée au début du mois.

16 juillet 2019/Auteur: Linda Morales/Nombre de vues (27211)/Commentaires ()/
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Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Terry Gaudet et Michel Forest honorés par la Saskatchewan High Schools Athletic Association

Terry Gaudet et Michel Forest, enseignants respectivement à l’École St-Isidore à Bellevue et à l’École Mathieu de Gravelbourg, ont chacun reçu le Prix du service de la Saskatchewan High Schools Athletic Association (SHSAA). Ces récompenses viennent souligner l’implication remarquable des deux instituteurs pour le sport à l’école.

13 juillet 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (29500)/Commentaires ()/
Une foire des sciences totalement en français

Une foire des sciences totalement en français

Expo-sciences à Mgr de Laval

REGINA - Le jeudi 6 juin 2019 avait lieu la foire des sciences de l’école Monseigneur de Laval. Les élèves de la 3e et de la 5e année étaient présents pour exposer leurs projets de recherche. 

22 juin 2019/Auteur: Linda A. Morales/Nombre de vues (27947)/Commentaires ()/
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Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

SASKATOON - Pour la première fois, cinq étudiantes de l’Université de la Saskatchewan ont reçu ce 5 juin à Saskatoon une certification de common law en français de l’Université d’Ottawa. 

21 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (33031)/Commentaires ()/
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Wexit Saskatchewan : La sécession gagne-t-elle du terrain ?

Wexit Saskatchewan : La sécession gagne-t-elle du terrain ?

Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /21 février 2020/Catégories: Politique

Daniel Béland

Daniel Béland

Le politologue Daniel Béland est depuis 2019 le directeur de l'Institut d'études canadiennes de l’Université McGill.
Photo : David Stobbe
Depuis le mois de janvier, Wexit Canada est rendu admissible par Élections Canada pour se présenter aux prochaines élections fédérales. Le parti séparatiste prévoit ainsi de présenter une centaine de candidats dans les quatre provinces de l’Ouest. Pour le politologue Daniel Béland, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques publiques à l’Université de la Saskatchewan de 2008 à 2018, le mouvement reflète avant tout un grand sentiment d’insatisfaction.

Sur la plateforme du parti Wexit Saskatchewan, on retrouve une baisse des taxes, l’adoption d’une monnaie commune aux provinces de l’Ouest, une déclaration universelle d’indépendance du Canada, une sécession du Commonwealth, la ratification d’une constitution propre à la province et un certain rapprochement avec les États-Unis. La sortie du pays pourrait se faire une province à la fois, ou toutes les provinces de l’Ouest ensemble.

Si ces mesures peuvent surprendre, elles font tout de même leur chemin auprès d’un nombre croissant d’électeurs. « Dans les sondages, on voit que le soutien au Wexit est relativement élevé en Saskatchewan », observe Daniel Béland, devenu directeur de l'Institut d'études canadiennes de l’Université McGill en 2019.

D’après un sondage Ipsos datant de novembre dernier, le sentiment séparatiste a atteint des sommets historiques en Alberta et en Saskatchewan. Si près de 60 % des répondants à travers le Canada s’accordent pour dire que le pays est plus divisé que jamais, ce chiffre bondit à près de 80 % dans les deux provinces pétrolières.

Un tiers des personnes sondées en Alberta et un quart en Saskatchewan pensent même que leur province s’en sortirait mieux en se séparant du reste du pays. En 2001, seuls 13 % des Saskatchewanais partageaient ce point de vue.

Un vieux sentiment d’aliénation 

Ces sentiments se traduiront-ils néanmoins dans les urnes ? Daniel Béland ne le croit pas. « S’il y avait un référendum demain matin, les gens réfléchiraient et le non à l’indépendance l’emporterait très facilement », avance le politologue.

L’universitaire y voit plutôt un vote protestataire, « le symptôme d’un mal profond, l’idée que les provinces de l’Ouest ne sont pas bien traitées par le fédéral ». Pour lui, le scénario du Wexit Saskatchewan reste une idée saugrenue. « On aurait un pays de 1,8 million d’habitants, sans accès à la mer, avec un gros problème pour exporter les ressources naturelles. Et il faudrait déjà un leader connu, charismatique. »

La montée du séparatisme n’est pas un phénomène nouveau, souligne l’universitaire : « Ça a déjà existé au début des années 1980. Des gens soutenaient l’indépendance de l’Alberta et des provinces de l’Ouest, à l’époque dans le contexte du programme national de l’énergie. Il y a des ingrédients à ce qu’on appelle l’aliénation de l’Ouest », explique Daniel Béland.

Parmi ces ingrédients, une situation économique qui se détériore depuis l’effondrement des prix du pétrole en 2014. « Le boom économique en Saskatchewan s’est terminé il y a 5 ans, note le politologue. Il y a aujourd’hui des frustrations politiques avec le gouvernement libéral en place. Le Wexit est très lié à l’économie. On brandit la menace de l’indépendance pour obtenir des choses d’Ottawa. »

D’autant plus que le cœur des Prairies penche fortement à droite : lors des élections fédérales de 2019, 47 des 48 sièges en Alberta et Saskatchewan ont été remportés par des conservateurs. « Il y a une frustration que le gouvernement fédéral ne représente pas les gens de l’Ouest. Le mouvement semble fondé sur l’aspect partisan et économique, très à droite, avec une réduction d’impôts, limiter le rôle de l’État, une vision libertarienne de l’économie », observe le politologue.

Le rôle clé de la droite

Les conservateurs jouent un rôle crucial dans l’aventure du Wexit, car ce sont eux qui ont le plus à y perdre et à y gagner. « Le Wexit pourrait attirer plus de gens si les électeurs de droite sont insatisfaits du parti conservateur. Avec 10-15 % des voix au Wexit, c’est assez pour faire très mal au parti de droite. C’est ça qui leur fait peur », analyse Daniel Béland.

Un parti de droite régionaliste plus modéré que le Wexit, qui ne cherche pas l’indépendance mais une plus grande autonomie provinciale, pourrait capter les voix des sympathisants au séparatisme, envisage l’expert. Ceux-là auraient alors une chance beaucoup plus concrète de remporter des élections.

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Lucas Pilleri

Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF

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