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«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

Quand les conseils scolaires et les établissements postsecondaires francophones s’engagent sur le chemin de la réconciliation avec les peuples autochtones…

12 novembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (409)/Commentaires ()/
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Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

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Dans un rapport rendu le 9 octobre, le commissaire aux langues officielles souligne les défis dans les domaines de l’éducation et de l’immigration francophone.

16 octobre 2024/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (2163)/Commentaires ()/
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Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

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Le gouvernement de la Saskatchewan a dévoilé le 25 septembre les sites qui accueilleront les deux nouvelles écoles francophones de Saskatoon et Prince Albert.

9 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2562)/Commentaires ()/
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Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

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Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement décidé d’annuler l’imposition d’un loyer mensuel aux Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE).

3 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2298)/Commentaires ()/
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CÉF et CÉPE : des consultations en cours

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Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

22 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2952)/Commentaires ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

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En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

19 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2339)/Commentaires ()/
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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

18 septembre 2024/Auteur: Alyssa Parker /Nombre de vues (2567)/Commentaires ()/
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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

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En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

17 septembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (2553)/Commentaires ()/
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L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

16 septembre 2024/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (3276)/Commentaires ()/
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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

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Le retour en classe n’est pas bien vécu par tous les jeunes, victimes de violence et harcèlement dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. Quelles solutions ?

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Catégories: ÉducationSociété
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

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Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

8 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3004)/Commentaires ()/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

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Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

5 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3367)/Commentaires ()/
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La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

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La construction de la nouvelle école élémentaire francophone de Regina avance à grands pas. Les travaux ont commencé en juin 2023 mais l’établissement n’ouvrira ses portes qu’en janvier 2025.

28 août 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3209)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

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Le 27 mai, le Collège Mathieu de Gravelbourg a annoncé une forte baisse des frais de scolarité à l’intention des étudiants internationaux.

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Le Collège Mathieu adoube une centaine de finissants

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Le 18 mai à Regina, le Collège Mathieu de Gravelbourg a organisé la plus grande cérémonie de remise des diplômes de son histoire.

28 mai 2024/Auteur: Verno Katshite Nyembo- IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4530)/Commentaires ()/
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Discussion sur l’identité métisse à l’Université de Regina

Discussion sur l’identité métisse à l’Université de Regina

Auteur: Clémence Grevey - Francopresse/21 mars 2022/Catégories: Cité universitaire francophone, Société, Autochtones / Métis

FRANCOPRESSE – Plusieurs personnes s’identifient faussement comme Métis. La question s’est retrouvée au cœur d’une discussion à l’Université de Regina portant sur l’identité métisse. Les critères de sélection variables des organismes de désignation et l’histoire méconnue des Métis au Canada font place à de fausses identifications.

«La connexion entre le langage, la culture et l’identité est très forte et la colonisation a fait beaucoup de dommages aux langues autochtones», a expliqué Rita Bouvier, poète et activiste métisse originaire d’Île-à-la-Crosse en Saskatchewan, qui participait à la discussion du 9 mars dernier.

Elle souligne que l’identité métisse ne peut pas reposer uniquement sur la capacité de parler une langue autochtone. D’autres facteurs comme la culture, la provenance de la famille ou l’adhésion à une organisation de Métis reconnue devraient être considérés.

Russell Fayant, un Métis originaire de la vallée Qu’Appelle en Saskatchewan, enseigne dans le cadre du Saskatchewan Urban Native Teacher Education Program offert par l’institut Gabriel Dumont. Selon lui, pour pouvoir s’identifier comme Métis, il faut pouvoir se connecter à une communauté métisse, à la langue et à une localité. «Pour être Métis, il est important de se souvenir de ses ancêtres», explique-t-il. «Quelqu’un te reconnait, la communauté te reconnait. Toi et tes ancêtres êtes une partie de la communauté métisse».

La communauté doit pouvoir reconnaitre la personne qui s’identifie comme Métis, puisque «l’identité est collective et non individuelle», précise-t-il. Russel Fayant rappelle que d’après les textes de loi et du droit international à l’autodétermination, la connexion à une nation doit être faite par la nation et non seulement par l’individu qui s’identifie comme tel.

Métis
La notion d’identité métisse peut faire l’objet de deux interprétations concurrentes selon la graphie employée. Le terme «métis», écrit avec un «m» minuscule, désigne une personne ou un peuple d’ascendance mixte, issus par exemple de l’union entre Autochtones d’Amérique du Nord et Européens, Eurocanadiens ou Euroaméricains. Il s’agit d’une catégorie raciale. Cette signification, la plus ancienne, provient du verbe «métisser», qui fait référence au mélange des groupes.
La deuxième signification, qui est adoptée par la Nation métisse, renvoie plutôt à un peuple qui se définit comme tel et a sa propre histoire, ancrée dans un contexte géographique particulier : les prairies de l’Ouest canadien, avec certains prolongements en Colombie-Britannique, en Ontario, au Dakota du Nord, au Montana et aux Territoires du Nord-Ouest. Dans ce cas-ci, le mot s’épelle avec un «M» majuscule, et présente souvent, mais pas toujours, l’accent aigu sur le «e».
Source : Atlas des peuples autochtones du Canada

 

Fausse identification

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Darryl Leroux, professeur au Département de justice sociale et d’études communautaires à l’Université Saint Mary’s, en Nouvelle-Écosse.
Crédits: Twitter de Darryl Leroux

En 2019, Darryl Leroux, professeur au Département de justice sociale et d’études communautaires à l’Université Saint Mary’s, en Nouvelle-Écosse, a publié Distorted Descent — White Claims to Indigenous Identity. Dans ce livre, il examine le phénomène par lequel les descendants des colons francophones ont eu tendance à s’approprier une identité autochtone, et tout particulièrement métisse.

Pour le chercheur, il y a de nombreuses affirmations identitaires métisses au Québec, en Ontario et en Nouvelle-Écosse, qui ne sont pas forcément fondées.

 

Arrêt Powley
L’arrêt Powley précise le terme métis, qui est indiqué dans la Constitution canadienne de 1982. Ainsi, il est écrit que «le mot ‘Métis’ à l’art. 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 ne vise pas toutes les personnes d’ascendance mixte indienne et européenne, mais plutôt les peuples distincts qui, en plus de leur ascendance mixte, possèdent leurs propres coutumes et identité collective reconnaissables et distinctes de celles de leurs ancêtres indiens ou inuits, d’une part, et de leurs ancêtres européens, d’autre part». Le caractère distinct de «l’identité collective» est important à prendre en considération, ainsi que «le fondement de ses origines ancestrales».

 

Brenda Macdougall est professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la chaire de recherche sur les traditions familiales et communautaires sur les Métis. Elle explique qu’il est difficile de contredire une fausse affirmation identitaire métisse dans le cadre d’une relation interpersonnelle, car il s’agit souvent de croyances transmises par la famille. Elle précise que la nation Métis ne se trouve pas partout, mais qu’il y a «une forte connexion entre la réalité historique et les lieux», situés majoritairement dans les Plaines.

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Brenda Macdougall est professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la chaire de recherche sur les traditions familiales et communautaires sur les Métis.
Crédits: Université d'Ottawa

Il n’y a pas eu de mouvement de population métis avant le 20e siècle, alors il est très facile de pouvoir retracer ses ancêtres avec certitude, précise Brenda Macdougall. Elle ajoute que des registres tenus par l’Église catholique et presbytérienne peuvent également aider à retracer un lignage.

«La population est envahie de personnes se revendiquant faussement comme Métis», se désole Darryl Leroux. Mais la grande question est de savoir quoi faire des personnes qui volent l’identité métisse, ajoute Rita Bouvier.

La décision doit revenir aux organismes de représentation des Métis, selon Russel Fayant.

Relations avec les francophones

Les invités à la discussion s’entendent pour dire que les fausses affirmations viennent en grande partie de l’environnement politique. Darryl Leroux explique que beaucoup de descendants de colons francophones ont des ancêtres autochtones et se définissent aujourd’hui comme Métis, même si ce n’est pas le cas. Il cite en exemple le cas de familles dont un ancêtre se nomme Riel et qui s’identifient comme Métis.

Brenda Macdougall rappelle que Louis Riel n’a pas eu de descendance.

L’une des explications, selon Russell Fayant, repose sur le fait que beaucoup de francophones s’identifient comme Métis parce qu’en français le terme métis signifie mixte. Le terme est souvent mal compris en français et les francophones tendent à s’approprier le terme Métis au lieu de mixte. Il rappelle ainsi que d’après la Constitution canadienne, comme précisé dans l’arrêt Powley, avoir un ancêtre autochtone ne signifie pas être Métis.

«En ce qui concerne les Métis, il y a une forte idée que nous sommes en partie francophones», alors que ce n’est pas toujours le cas indique Rita Bouvier qui rappelle que plusieurs Métis ont des ancêtres écossais. «Ignorer certains récits reflète les tensions entre les francophones et les anglophones au Canada, mais cela débouche sur des préjudices. Il est important de faire attention à la manière dont nous nous décrivons.»

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Balises: Métis
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