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AGA 2024 de la CPF
CÉF et CÉPE : des consultations en cours

CÉF et CÉPE : des consultations en cours

Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

22 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (716)/Commentaires ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

Vivre l’art dans la salle de classe

En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

19 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (807)/Commentaires ()/
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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

18 septembre 2024/Auteur: Alyssa Parker /Nombre de vues (935)/Commentaires ()/
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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

17 septembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (1340)/Commentaires ()/
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L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

16 septembre 2024/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (1429)/Commentaires ()/
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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Le retour en classe n’est pas bien vécu par tous les jeunes, victimes de violence et harcèlement dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. Quelles solutions ?

10 septembre 2024/Auteur: Eya Ben Nejm – Francopresse/Nombre de vues (1783)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationSociété
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

8 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1737)/Commentaires ()/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

5 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1874)/Commentaires ()/
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La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La construction de la nouvelle école élémentaire francophone de Regina avance à grands pas. Les travaux ont commencé en juin 2023 mais l’établissement n’ouvrira ses portes qu’en janvier 2025.

28 août 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1961)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le 27 mai, le Collège Mathieu de Gravelbourg a annoncé une forte baisse des frais de scolarité à l’intention des étudiants internationaux.

29 juin 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2886)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu adoube une centaine de finissants

Le Collège Mathieu adoube une centaine de finissants

Le 18 mai à Regina, le Collège Mathieu de Gravelbourg a organisé la plus grande cérémonie de remise des diplômes de son histoire.

28 mai 2024/Auteur: Verno Katshite Nyembo- IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3694)/Commentaires ()/
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Un prix d’excellence décerné à une éducatrice fransaskoise

Un prix d’excellence décerné à une éducatrice fransaskoise

Le 4 mai 2024 Charlène Isabelle, éducatrice à la garderie Pomme d'API de Mosse Jaw, a reçu un prix d’excellence lors du gala annuel de l’Association de la petite enfance de la Saskatchewan.

26 mai 2024/Auteur: Leanne Tremblay/Nombre de vues (3089)/Commentaires ()/
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Les enseignants soudés dans l’adversité

Les enseignants soudés dans l’adversité

Les enseignants du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) se sont réunis à Regina les 25 et 26 avril pour le congrès annuel.

17 mai 2024/Auteur: Leanne Tremblay/Nombre de vues (2574)/Commentaires ()/
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Gala Méritas : la Cité francophone fête ses étudiants

Gala Méritas : la Cité francophone fête ses étudiants

Le 8 avril, la Cité universitaire francophone a célébré la quatrième édition du Gala annuel Méritas.

19 avril 2024/Auteur: Ghita Hanane/Nombre de vues (2758)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Le budget provincial 2024-2025 déçoit les Fransaskois

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L’annonce du budget provincial 2024-2025 en Saskatchewan déplaît à plus d’un Fransaskois

12 avril 2024/Auteur: Ghita Hanane – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4286)/Commentaires ()/
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Aide médicale à mourir: entre légalité et dignité

Auteur: Mychèle Fortin/2 juin 2016/Catégories: 2016, Société, Aînés, Santé, Coup d'oeil sur le monde

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Mon beau-frère est décédé le 8 mai dernier. Ses dernières semaines, ses derniers mois, ont été accaparés par la paperasse, par la légalité, par l'avocat, par l'imbroglio juridique que représente le désir de bénéficier de l'aide médicale à mourir. Faut être fait fort pour se prévaloir de ce droit. Ça prend de la détermination. Ça prend du temps. Beaucoup de temps. Du temps qu'on n'a plus et qu'on souhaiterait utiliser autrement. Paul était tenace et pourtant, il n’y est pas parvenu. Mais grâce à la compassion d’un médecin, il n'a pas été obligé, comme d'autres, d'endurer des semaines de souffrances complètement inutiles.

Le sujet est complexe, les avis partagés. Ça rappelle un autre grand débat de société, celui sur le droit à l'avortement. Au-delà des considérations morales et religieuses, nombreux étaient ceux et celles qui craignaient qu'en légalisant l'avortement on déresponsabiliserait les femmes (on ne parlait pas de la responsabilité des hommes), qu'elles feraient la queue à la porte des cliniques, que le nombre d'avortements grimperait en flèche. Ça ne s'est pas produit. Ce qui s'est produit, par contre, c'est que les femmes, particulièrement les moins fortunées, ont cessé de mourir des suites d'un avortement clandestin.

Parmi les raisons qu'évoquent ceux qui s'opposent au droit à une mort assistée, il y a la crainte de voir s'ouvrir toute grande une porte vers l'euthanasie des personnes âgées en fin de vie. Il y a la crainte qu'au lieu d'investir dans les soins à domicile et les soins palliatifs, on "encourage", par souci d'économie et de rentabilité, les patients en phase terminale à partir.

C'est pourquoi le droit à une mort assistée doit être soigneusement balisé. Mais la loi entourant ce droit doit être cohérente et humaine.

L'aide à mourir, c'est quoi?

L'aide médicale à mourir est une intervention qui consiste en l'administration de médicaments par un médecin à une personne en fin de vie, à sa demande, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès. Pour y avoir droit, on doit répondre aux 5 critères demandés par le jugement rendu par la Cour suprême du Canada le 6 février 2015: être majeur et en fin de vie; être atteint d'une maladie grave ou incurable; être dans une situation de déclin avancé et irréversible; être apte à consentir aux soins; éprouver des souffrances physiques ou psychologiques intolérables.

Selon la législation actuelle, l'aide médicale à mourir n'est accessible que par une exemption de la Cour. Dans l'attente de l'adoption d'un projet de loi, certaines provinces, comme la Saskatchewan, ont opté pour la prudence. En Colombie-britannique, le Collège des médecins a mis en place un protocole. Le Québec a adopté, dès juin 2014, la Loi concernant les soins de fin de vie  dont les dispositions sont entrées en vigueur le 10 décembre 2015.

En Saskatchewan, le 18 mai dernier, le droit à l'aide médicale à mourir a été accordé pour la première fois, un juge de la Cour du banc de la Reine ayant déclaré que la personne qui souhaitait s'en prévaloir répondait aux 5 critères demandés par la Cour suprême. À première vue, ceux-ci semblent assez simples. Et pourtant...

Dérives

Au Québec,  après seulement six mois d’application de la loi, on a pu constater que le droit des patients de demander l’aide à mourir rencontre de nombreux obstacles. Plusieurs soignants déplorent par exemple qu’on exige que la patient soit lucide jusqu’au tout dernier moment de sa vie. Cela a donné lieu a donné lieu à des dérives intolérables, parmi lesquelles l'annulation de la procédure pour des patients qui sont entrés en délirium quelques heures avant l’heure prévue de l’aide à mourir, et qui n'ont pas pu mourir comme ils l’avaient souhaité quelques heures ou jours plus tôt.

En dépit de la douleur, des patients refusent donc la médication, de crainte de ne plus être assez lucides pour recevoir l'aide à mourir qu'ils désirent.

Et puis il y a tous ces patients, lourdement diminués, sans espoir de guérison mais dont la mort n'est pas jugée assez imminente pour avoir droit à l’aide à mourir. Certains ont fait des tentatives de suicide, d'autres se sont laissés mourir de faim.

À moins de croire que "plus on souffre ici-bas plus on sera récompensé là-haut", chacun, chacune d'entre nous devrait avoir le droit de décider de ce qu'il est en mesure de supporter, de décider à partir de quand sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Le droit de mourir dans la dignité devrait être un droit inaliénable.

La mort est inévitable. Mais elle est plus douce lorsqu'elle est consentie, choisie.

Un frère et une soeur, dont le père a choisi l'aide médicale à mourir, ont trouvé une note qu'il avait écrite peu de temps avant. Je lui laisse le mot de la fin: « Quand il ne reste plus de pouvoir que celui de souiller ses draps, quand il ne reste que la colère de cracher ses médicaments, quand il ne reste d’exploit à accomplir que celui de disparaître… Que la misère est grande et que le monde est petit. » 

 

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Mychèle Fortin

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 - samedi 28 septembre 2024