Close

Actualité économique

Wanabi Farmeur : assumer la joie de vivre

Wanabi Farmeur : assumer la joie de vivre

Au début des années 2000, Mathieu D’Astous et Ginette Ahier étaient les têtes d’affiche d’une nouvelle mouvance d’artistes issus de l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Les deux auteurs-compositeurs-interprètes avaient les oreilles tournées vers la grande planète musicale francophone; le premier explorait les musiques africaines avec une intention chansonnière tandis que la deuxième livrait de jolis bijoux de pop indé via le disque La Tribu. Ces jours-ci, ce couple dans la vie lance un premier album en duo, sous le nom Wanabi Farmeur. 

En cette époque de rock indépendant glauque, la proposition ensoleillée de Wanabi Farmeur est la bienvenue. D’Astous et Ahier livrent une pop chaleureuse aux airs rétro, mais qui se distingue avec aisance grâce aux couleurs qui débordent et prennent vie sous différentes formes. Le résultat est fort sympathique, mais la relation musicale du duo a préséance sur la nature romantique de projet. Au bout de l’écoute, ce choix artistique est un des bons coups du duo.

Ce disque homonyme n’a rien d’une introduction pour le duo. Cela n’a rien d’étonnant, étant donné les escapades précédentes des deux membres de Wanabi Farmeur, mais le tandem est en plein contrôle de son offre. Les régionalismes occupent une place importante à l’écrit, mais cet élément est efficace et subtil (Blowé Ma Cage). À l’avant-plan, on retient les images mémorables (El Dorado) et la justesse des arrangements (Bingo), témoignant d’une audace musicale rarissime en Acadie. C’est particulièrement vrai, car Wanabi Farmeur arrive à opérer quelque part entre une intention chansonnière et un contexte vif et ambré.

Une grande critique s’impose toutefois au bout de l’écoute. Étant donné la nature artisanale des sessions d’enregistrement, le produit manque parfois de fini et de lustre. Si cela offre une certaine spontanéité, parfois les bonnes intentions sont livrées dans le désordre. Une dernière remarque; Jon Anderson du groupe Yes a prêté sa voix à Floating Shack. Toutefois, cet élément a plus d’importance à la lecture du livret qu’à l’écoute du disque, tant ce titre incarne d’abord et avant tout l’esprit étincelant de Wanabi Farmeur.

Imprimer
27163

Jean-Étienne Sheehy (Francopresse)Jean-Étienne Sheehy (Francopresse)

Autres messages par Jean-Étienne Sheehy (Francopresse)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Tournoi de Golf pour la levée de fonds de la Fondation fransaskoise

Il a été annulé l’an passé, mais le Tournoi de Golf est de retour cette année! C’est donc le temps de sortir vos bâtons et de venir passer une journée des plus agréables le 6 juin prochain pour le...

La communauté fransaskoise: une population vieillissante

Le 14 mars dernier, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan tenait une rencontre avec les leaders de la communauté afin de finaliser les dernières étapes du plan stratégique 2015-2020....

Le CCS à la recherche d’un(e) Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE)! Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires...
RSS
Première3536373840424344Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top