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L’exercice de la démocratie, par et pour les jeunes

Journée fransaskoise du droit

Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – IJL /23 mars 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, AJEFS - Association des juristes d'expression française de la Saskatchewan, Regina, Société, Juridique

REGINA - L’argumentation, le débat, le contre débat, l’élocution ou la simple discussion sont les exercices complexes auxquels se sont adonnés plus d’une centaine de jeunes pour la Journée fransaskoise du droit le 6 mars. Les élèves de la 7e à la 12e année se sont réunis à l’école Monseigneur de Laval de Regina pour cette journée annuelle qui sensibilise aux droits et devoirs de tout citoyen.

Les couloirs du Pavillon secondaire des Quatre-Vents ont accueilli près de 200 élèves, enseignants et bénévoles issus des écoles de Providence, Vonda, Moose Jaw, Saskatoon, Gravelbourg et Regina pour une journée placée sous le signe de l’échange et de l’art oratoire.

« Cette journée existe depuis 2003 en Saskatchewan et nous la faisons chaque année. C’est un bon moyen de faire réfléchir les jeunes sur des sujets actuels importants et parfois sensibles », se félicite Rosalie Umuhoza, directrice de l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS), coorganisatrice de la rencontre.

L’art du débat sous toutes ses formes

La journée constitue un tremplin pour développer son charisme, sa liberté d’opinion et d’expression. Car devenir bon orateur nécessite une pratique et une préparation : « C’est un travail en amont d’environ trois semaines. Certains élèves reviennent d’année en année en améliorant leur performance de débatteurs et je suis heureux de voir qu’ils prennent du plaisir à faire ça », explique avec fierté Simon Desjardins, enseignant à Monseigneur de Laval.

Après avoir soumis quatre idées de résolutions au comité d’administration de l’AJEFS, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), partenaire de l’événement, a choisi les thématiques finales. Ce sont des questions dans l’air du temps qui ont ainsi été abordées : la santé mentale, la condition physique, l’intimidation à l’école ou encore la légalisation du cannabis.

Les élèves ont formé des équipes de deux et ont travaillé à l’avance sur les résolutions proposées afin de créer des débats dynamiques et diversifiés. « Pour les débats pour et contre, un parti, celui de l’affirmation, présente ses arguments. Et le parti adverse, celui de l’opposition, va tenter de contrer cet argumentaire. Tandis que le débat-discussion se présente sous la forme d’un débat, d’un échange avec des questions », détaille Maëlle Magnan, présidente pour les débats-discussions et étudiante en 10e année à Monseigneur de Laval.

Des débats contre-interrogatoires ont aussi eu lieu. « Mon rôle était de donner et gérer les temps de parole, ainsi que de faire respecter les règles durant les rondes. Tout s’est très bien passé », relate Marissa Gregory, présidente du format contre-interrogatoire et élève en 10e année à Regina.

Une formation citoyenne

Qu’ils aient été juges, présidents de débat ou débatteurs pour quelques heures, les participants ont pu s’essayer à différentes fonctions dignes de vraies plaidoiries. « Ce genre d’initiative aide les étudiants à comprendre comment fonctionne le système pénal ainsi que l’élaboration des textes de lois », souligne Mark Berlin, juge bénévole et étudiant en 1ère année de droit à l’Université de la Saskatchewan à Saskatoon.

Ce dernier exprime également son engagement envers la communauté à travers cette participation : « J’essaye de m’impliquer le plus possible dans les événements de la communauté. En tant que futur avocat, il est de ma responsabilité de contribuer à ce genre d’initiative pour soutenir notre jeunesse et l’informer de ce qui se passe d’un point de vue juridique. »

L’avis est partagé par Sébastien Ouellet, directeur du Pavillon secondaire de l’école Monseigneur de Laval : « Cette expérience enrichissante offre une occasion en or pour que les élèves prennent confiance en leurs moyens à l'oral, ce qui est précieux pour un milieu francophone minoritaire comme le nôtre. »

Pour l’enseignant Simon Desjardins, des journées à thématique comme celle-ci peuvent être très inspirantes pour les jeunes. « Les élèves apprennent, comprennent et évoluent durant les semaines de préparation ainsi que le jour des débats. Ils sont motivés et intéressés, ce qui par la suite pourrait susciter des vocations chez certains », perçoit-il.

Un exercice riche et stimulant

Maniant tour à tour les prises de paroles, la Journée fransaskoise du droit se présente aussi comme une formidable vitrine de la langue française auprès des jeunes. « Cette journée vise à souligner les talents de nos jeunes orateurs des écoles fransaskoises », résume Rosalie Umuhoza. « Avec ces débats, les jeunes sont obligés de s’exprimer du mieux qu’ils le peuvent en utilisant un argumentaire en français », complète le juge bénévole Mark Dublin.

Louis Prince, élève de 10e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, en témoigne : « C’est une chance de pouvoir s’exprimer en français pour dire ce que l’on pense. J’ai beaucoup appris en écoutant le point de vue des autres. »

Selon le directeur d’école Sébastien Ouellet, cette journée était non seulement l’occasion de manier la langue, mais aussi de mettre à l’épreuve le pouvoir de persuasion des jeunes : « Cet exercice a une grande valeur pédagogique puisque les élèves développent leurs habiletés à communiquer et à vulgariser en français. Ils ont pu voir quelle était la résonnance de leurs mots sur les autres. »

La Journée du droit était organisée par l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la Saskatchewan Elocution and Debate Association (SEDA).

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Leslie Diaz

Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – IJL

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