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L'obsolescense programmée

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Le vélo de Frank

Rencontre avec Gilles Landry, gagnant du prix du court métrage au festival international Reel Rave de Waskesiu

Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/29 octobre 2014/Catégories: Arts et culture, Cinéma

Frank Cushon

Frank Cushon

Photo: Gilles Landry (2014)
Gilles Landry est vidéaste amateur et féru de vélo. Il a obtenu le prix Best Small Scale Production au 11e festival international du court-métrage à Waskesiu le 7 septembre dernier. Sa vidéo, Frank’s Bike, d’une durée de 1’30, est à propos de Frank Cushon, de Oxbow, qui, à 97 ans le mois prochain, pratique toujours le vélo. 

Vous mêlez vos deux passe-temps, vidéo et vélo
Je fais des vidéos pour le plaisir. J’ai un site web qui s’appelle, le Mad Bicycle Factory / la Manufacture du vilain vélo, pour la promotion de la bicyclette. J’y mets des vidéos que je fais moi-même. C’est un site fait spécifiquement pour la bicyclette.

Le fait d’avoir gagné ce prix…
C’est bon, je suis content. L’un des membres du jury est aussi membre du Yorkton Short Film Festival. Aussi, je pense, peut-être, utiliser le même film  ou faire d’autres films pour essayer de participer à un festival international du vélo. Il y a un volet en Australie, aux États-Unis et en septembre [dernier], il y avait un volet dans la ville de Québec. Je vais essayer de participer à d’autres concours. Tout ce qui est court métrage. C’est un beau passe-temps. 

Vous travaillez avec quel équipement?
C’est un équipement minimal. Je travaille avec une petite caméra de base, comme un téléphone, qui donne quand même de la haute définition, avec un petit trépied et, de temps en temps, un enregistreur audionumérique et j’utilise un programme de montage qui est payant mais accessible. Mais le plus important pour moi, ce n’est pas l’équipement, c’est de développer l’idée. C’est ce que j’aime. L’équipement est tellement petit, je n’ai rien besoin d’apporter. On garde plus la spontanéité des personnes ainsi.

J’ai fait d’autres vidéos, de paysages, d’atmosphère. J’aimerais essayer de faire quelques vidéos en français et des vidéos en intérieur, comme dans mon atelier de vélo. Des vidéos reliées aux activités du vélo.

Sur mon site Facebook, Mad Bicycle Factory / la Manufacture du vilain vélo, j’ai eu quelques 1800 personnes qui ont aimé et / ou partagé la vidéo. J’ai touché une dizaine de pays comme le Mexique, la France, l’Allemagne. Toronto aussi. Il y a une bonne diffusion de la vidéo. 

Le site semble devenir vraiment populaire. Ce n’est rien à but lucratif, juste parce que j’aime le vélo. J’essaie de varier mon contenu et de l’axer plus sur la culture urbaine du vélo et aussi au niveau de la restauration.

Vous faites preuve de créativité dans la réalisation des films et dans la création de vélos :
Oui, c’est comme un tout. J’essaie d’incorporer la réparation de vélos comme un aspect artistique. Des vélos que j’ai réparés ou construits, j’en ai envoyés au Québec, à Vancouver, et prochainement, j’ai un vieux vélo, tout remonté, qui va partir pour la Havane en décembre. Je trouve ça vraiment intéressant. Présentement, j’ai un petit atelier dans mon sous-sol. Je travaille sur une couple de nouveaux projets.

Frank Cushon et son vélo.

Frank Cushon et son vélo.

Photo: Gilles Landry (2014)

Pour voir la vidéo, allez à :

www.facebook.com/pages/Veloregina-The-Mad-Bicycle-Factory-La-Manufacture-du-Vilain-Vélo

 

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