Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15

Financement Patrimoine canadien 2014-15

L’inquiétude grandit

26035

À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement pour l’année qui débute. 

Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français

Grand rassemblement de l’éducation en français

La francophonie est-elle un atout économique?

19234
Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand rassemblement de l’éducation en français (GREF) qui s’est déroulé à Ottawa les 11 et 12 avril. Selon un expert, « chaque dollar provenant de...
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles

Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures...
25090
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé...
18637
Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient

Le francothon s'en vient

C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014,...
12576
RSS
Première1112131415161719
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Chut… soyons invisibles

Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/4 juin 2015/Catégories: 2015, ACFR - Association canadienne-française de Regina, Communautaire, Éditorial, Opinion

Pavillon francophone à Mosaic 2014

Pavillon francophone à Mosaic 2014

Danseuses rwandaises au pavillon francophone
Photo : Luc Bengono
Nos stratèges politiques soulignent l’importance de se faire connaître auprès de la majorité. C’est une année d’élection. N’est-ce pas là un moment important de se rendre visible? Dans une démocratie, le sort d’une minorité est lié aux appuis qu’elle peut développer au sein de la majorité qui porte les gouvernements au pouvoir. 

Mais voilà que certaines associations font le choix de rendre la communauté francophone invisible dans des événements d’envergure. Ceux-ci offrent pourtant une excellente occasion de faire valoir non seulement notre présence en Saskatchewan, mais surtout notre diversité culturelle avec l’apport des nouveaux arrivants.

Lors de l’édition 2014 de Mosaic, le pavillon fransaskois a accueilli 5000 visiteurs. Et voilà que nous apprenons que les Fransaskois ne seront pas parmi les 20 groupes culturels qui s’afficheront pendant l’édition 2015 de cette fête multiculturelle.

Pourtant, l’Association canadienne-française de Regina (ACFR), qui a mis sur pied les pavillons précédents, fête son demi-siècle d’existence cette année. Quelle belle occasion ratée de visibilité. Le pavillon fransaskois aurait pu être un mini musée célébrant cet anniversaire.  

Pour expliquer cette absence, le président de l’ACFR, en entrevue à Radio-Canada, a évoqué la dépense de 50 000$ que représente l’organisation du pavillon fransaskois. Mais que font les autres groupes culturels? Est-ce que les Hongrois, les Grecs, les Philippins, les Brésiliens, les Punjabis, les Italiens et les 14 autres communautés culturelles de la ville présentes à Mosaic dépensent une telle somme pour leur pavillon? Surtout que nous avons des locaux qu’il n’est pas nécessaire de louer. D’ailleurs, cette année, c’est la communauté chilienne qui va louer le gymnase de l’école Mgr de Laval pour présenter son pavillon. 

La communauté fransaskoise doit être parmi les groupes culturels les mieux financés dans la province. J’ai de la difficulté à comprendre cet argument du coût.

J’ai déjà entendu certaines personnes évoquer le fait que la communauté francophone représente un peuple fondateur et qu’elle n’a pas à s’afficher comme une culture parmi tant d’autres. Cet argument ne tient pas la route lorsqu’on considère que les Première nations auront leur pavillon à Mosaic.

Du côté de North Battleford, les francophones étaient absents, cette année, du festival A Taste of Culture présenté par le Western Development Museum alors qu’ils y étaient en 2014. 

Oui, de telles activités demandent une mobilisation de bénévoles qui peut parfois être difficile. Mais elles nous permettent de profiter de campagnes de visibilité collective qui coûtent très cher. Combien l’ACFR devrait-elle dépenser pour attirer 5 000 personnes à une de ses activités?

La communauté fransaskoise se vante d’être inclusive, mais l’est-elle vraiment? Être inclusif c’est aussi aller vers les autres. 

Imprimer

Nombre de vues (18673)/Commentaires ()

Jean-Pierre Picard

Jean-Pierre Picard (EV)

Autres messages par Jean-Pierre Picard (EV)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top