Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15

Financement Patrimoine canadien 2014-15

L’inquiétude grandit

26016

À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement pour l’année qui débute. 

Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français

Grand rassemblement de l’éducation en français

La francophonie est-elle un atout économique?

19231
Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand rassemblement de l’éducation en français (GREF) qui s’est déroulé à Ottawa les 11 et 12 avril. Selon un expert, « chaque dollar provenant de...
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles

Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures...
25088
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé...
18630
Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient

Le francothon s'en vient

C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014,...
12566
RSS
Première1112131415161719
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Brillant essai sur les Acadiens du Québec

Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec (1755-1775), essai de André-Carl Vachon

Auteur: Paul-François Sylvestre /3 décembre 2014/Catégories: 2014, Arts et culture, Littérature

Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec

Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec

André-Carl Vachon, Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec (1755-1775), essai, Tracadie-Sheila, Éditions La Grande Marée, 2014, 224 pages, 28,95 $.
Règle générale, on parle de la Déportation des Acadiens en 1755. En réalité, il y eut une série de déportations s’étendant de 1755 à 1762. Comme on le sait, ces tentatives de génocide se sont soldées par un monumental échec. La preuve ? Le peuple acadien est toujours bien vigoureux! Il a prolongé ses racines au Québec, comme en fait foi l’essai que signe André-Carl Vachon, Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec (1755-1775).

Avant d’entrer dans le vif du sujet, l’auteur offre un rappel de l’histoire acadienne, de sa fondation jusqu’à la veille de la Déportation, souvent appelée le Grand Dérangement. On y apprend que, de 1604 à 1713, soit pendant 109 ans, la France et l’Angleterre se sont disputées le territoire acadien, la France l’ayant possédé pendant 74 ans et l’Angleterre, pendant 35 ans.

Après la Guerre de Sept ans (1756-1763), la colonie canadienne (Québec) doit se reconstruire sur le plan démographique et l’apport des Acadiens est non négligeable. On estime qu’environ 2 650 Acadiens (sur une population de 13 000) quittent les actuelles provinces de la Nouvelle-Écosse du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard pour s’établir au Québec. Les premiers arrivent « pour alléger le problème de surpopulation et de famine que vivaient ces réfugiés » à Miramichi (N.-B.) et à l’île Saint-Jean (I.-P.-É.). Au fil des déportations, les Acadiens s’installent à Montréal, L’Assomption, Saint-Denis-sur-Richelieu, Saint-Ours, Kamouraska, Trois-Rivières et aux Îles de la Madeleine. « Ils fondèrent cinq nouveaux villages, surnommés petites Cadies : Saint-Gervais, Saint-Grégoire, Saint-Jacques, Bonaventure et L’Acadie. ».

L’auteur note qu’un mariage à Trois-Rivières, le 10 octobre 1769, est la conclusion d’une version québécoise d’Évangéline. Elle a été rapportée par Henri Raymond Casgrain en 1886. C’est l’histoire d’Étienne Hébert et Josephe Babin, de Grand-Pré. Ces amoureux se perdent de vue lors de la Déportation et Étienne cherche ses trois frères aux États-Unis pour les ramener à Saint-Grégoire. Il réussit. Mieux encore, il retrouve Josephe... qui est toujours libre. « Ils pleurèrent longtemps au souvenir de Grand-Pré, au souvenir de tant de parents et d’amis morts et disparus. Peu de jour après, ils étaient unis pour ne plus se séparer. »

Les Acadiens ont reçu un bon accueil dans The Province of Quebec. Les Canadiens français et les Acadiens ont tissé des liens à travers le mariage, « ce qui fait que plusieurs personnes aujourd’hui ignorent leurs racines acadiennes. » L’auteur espère que son ouvrage va lever le voile sur un pan d’histoire souvent oublié dans une province qui a pourtant comme devise Je me souviens!

Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec (1755-1775), est une recherche très bien structurée, qui offre d’intéressants repères (dates à retenir, résumés, pistes de lecture). La bibliographie on ne peut plus exhaustive renferme pas moins de 160 notices. Et il y a un index onomastique, outil fort prisé par les chercheurs.

Notes : 4 étoiles et demie sur cinq.

Imprimer

Nombre de vues (23903)/Commentaires ()

Paul-François Sylvestre

Paul-François Sylvestre

Autres messages par Paul-François Sylvestre
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top