Fonds l'Eau vive banniere
Close

Actualité économique

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses... Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

22834

Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

28669

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) et la Saskatoon Food Council (SFC). 

Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
27048
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
27019
Le CCS aide Walmart à recruter Le CCS aide Walmart à recruter

Le CCS aide Walmart à recruter

De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
18697
RSS
Première1011121315171819Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Frédéric Harding prend la relève de Point du jour

Frédéric Harding prend la relève de Point du jour

« La radio, le matin, je lui donne tout ce que j’ai dans les tripes. »

Auteur: Hélène Lequitte/19 août 2023/Catégories: Organisme, SRC - Saskatchewan, Communication

Voilà bientôt deux ans que Frédéric Harding, montréalais d’origine, a suivi le vent de l’Ouest pour devenir journaliste à Radio-Canada en Saskatchewan. Depuis le 1er juillet, il est officiellement devenu l’animateur vedette de la matinale, Point du jour, bien que sa voix chaude réveillait déjà depuis quelques mois les Fransaskois. Un tournant pour le journaliste de 28 ans pour qui Radio-Canada est aussi une affaire de famille.

Après plusieurs mois passés à la barre de l’émission matinale Point du jour, quelles sont vos impressions ?

J’étais très excité, car j’adore le format de la radio. Je pense m’y être fait une place, m’être installé, en y installant l’humeur que je veux, l’espèce de climat que je désire qui est un climat chaleureux. J’ai hâte de poursuivre, de continuer le travail de construction que j’ai déjà entamé dans cette émission pour me l’approprier.

Avant cette aventure radiophonique, que faisiez-vous ?

J’étais déjà au service d’Ici Radio-Canada Première. J’étais en Saskatchewan, j’étais lecteur de nouvelles pendant un bon moment, puis avant j’étais reporter.

Image
Crédits : Courtoisie de Frédéric Harding

Avant mon arrivée dans la province, j’ai travaillé pendant un an et demi en presse écrite locale pour le compte de quatre journaux. J’étais surtout responsable des affaires politiques dans un quartier qui s’appelle Outremont, à Montréal. C’était l’une de mes affectations principales. J’ai fait beaucoup de presse écrite, de soumission d’articles. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à poser vos valises en Saskatchewan ?

C’est drôle, car mes deux parents sont des Radio-Canadiens en fait. Mon père était animateur de radio, puis ma mère était rédactrice en chef, elle m’a poussé à joindre l’aventure radio-canadienne. À l’époque, il y avait des postes ouverts dans l’Ouest. Elle m’a dit : « Vas-y, applique », alors j’ai postulé. Je ne pensais pas nécessairement que je serais pris.

Vous aussi, vous avez l’ADN radio-canadien ?

Mon père était à CBC, il est anglophone, mais il parle le français couramment. J’ai été élevé en français, pas en anglais. Puis ma mère était à Radio-Canada donc oui, on peut dire qu’il y a une filiation radio-canadienne dans la famille. 

Je pense que la radio est le seul média à offrir une proximité, une intimité avec les auditeurs

Être la voix du matin que beaucoup de gens vont écouter en se réveillant ou en partant au travail, qu’est-ce que ça représente dans votre carrière de journaliste ?

C’est un tournant immense et c’est un pivot que j’attendais aussi pour pouvoir me déployer dans ce que j’ai à offrir.

Je suis capable d’écrire, à la rigueur de passer à la télévision, mais, ce que je veux surtout, c’est être capable de profiter du médium de la radio pour développer une ambiance, une chaleur, un contact.

Je pense que la radio est le seul média à offrir une proximité, une intimité avec les auditeurs. En cela, je trouve que c’est un virage franc vers l’univers de la radio.

Comment définiriez-vous la ligne éditoriale de votre émission ?

La ligne éditoriale est simple : informer les gens sur ce qu’ils ont besoin de savoir, sur les actualités, les grandes lignes d’actualité qui traversent la Saskatchewan.

Derrière votre micro, que souhaitez-vous transmettre aux Fransaskois qui vous écoutent ?

C’est sûr que l’actualité demeure à l’avant-plan, c’est ce qui structure l’émission. Je veux donner une espèce de concentré d’actualité et d’histoires : politiques, communautaires et du Canada.

Mais, pour moi, ce qui fait la radio, surtout celle du matin, c’est l’énergie. Il faut que ce soit une manifestation intense de l’énergie. La radio, le matin, quand je me lève, je lui donne tout ce que j’ai dans les tripes. Je veux que ce soit une émission qui réveille les gens. C’est comme si écouter Point du jour, c’était boire une grosse gorgée de café.

Quels sont les sujets qui vous intéressent le plus en tant qu’animateur ?

Ce qui m’intéresse beaucoup, c’est la politique. Ce qui s’est passé avec les élections partielles, ça m’a intéressé. Toutes les discussions que j’ai avec des observateurs de la scène politique me passionnent, parce que la politique est un reflet des préoccupations plus larges.

Chaque animateur a son propre style. Votre prédécesseure Elsie Miclisse avait l'habitude de commencer l'émission avec une citation inspirante. Avez-vous déjà trouvé votre style ?

D’une part, je livre mon enthousiasme. Je suis très ouvert sur ma vie privée aussi dans la mesure du bon goût. Je peux livrer des aperçus, des réflexions parfois inspirantes.

L’émission se caractérise beaucoup aussi par les discussions qu’on a. J’ai voulu mettre mes collaborateurs au centre de l’émission que ce soit ma réalisatrice, ou les pupitres radio pour livrer les nouvelles.

Parfois, on met les répliques, la répartie au centre de nos échanges. On est vifs, on est intelligents, on est drôles. Je veux que ce soit une rencontre entre amis au sein de l’équipe, et c’est une rencontre à laquelle on convie tout le monde.

Quelle est la personne que vous rêveriez de recevoir en entrevue ?

Mon modèle pour la radio, c’est une personne comme Stéphan Bureau [journaliste-animateur]. Si, pour une raison ou une autre, il était amené à venir en Saskatchewan, j’aimerais beaucoup l’interroger.

J’aime son intelligence, j’aime le bagage qu’il traîne avec lui. C’est quelqu’un qui transforme à sa manière toutes les émissions auxquelles il touche.

En terminant, quelle est la qualité première d’un bon animateur selon vous ?

Pour moi, c’est quelqu’un qui maintient notre attention, tant par ses qualités humaines que sa vulnérabilité, son intelligence, mais aussi sa culture.

Imprimer

Nombre de vues (5724)/Commentaires ()

Marie-Lou Bernatchez

Hélène Lequitte

Autres messages par Hélène Lequitte
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top