Close

Actualité économique

Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

Les anglophones bénéficient d’un soutien conséquent, alors pourquoi pas nous ?

29212

REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera de manière plus équitable les organismes francophones et anglophones chargés d’aider entreprises et individus ayant des projets économiques.

Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires

Le français, un atout de taille en affaires

Le RDÉE à Winnipeg

22394

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de son assemblée générale annuelle à Winnipeg, à la mi-juin, pour organiser un colloque portant  sur la francophonie économique.

Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce...
38556
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
26118
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
27164
RSS
Première89101113151617Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Être francophone en 2025 : toujours un effort

Être francophone en 2025 : toujours un effort

Auteur: Michel Vézina/26 mars 2025/Catégories: Société, Francophonie, Chroniques, En quelques mots

Mars est le mois de la Francophonie. C’est le moment de l’année pour célébrer notre langue, notre culture en français. C’est un moment pour se sentir fier de ce que l’on est. Et tant mieux !

Au quotidien, ce n’est pas si simple d’être francophone, d’être fransaskois et d’être toutes ces autres dénominations que nous utilisons au Canada pour nous identifier.

Si on retourne en arrière, les francophones que l’on a aussi appelés « Canadiens » et « Canadiens français » vivaient dans des communautés relativement tissées serrées. 

On y naissait, on s’y mariait, on y avait des enfants, on y étudiait, on y travaillait (très souvent dans l’agriculture) et on y mourait. Si on voulait aller plus loin, on devait quitter la communauté.

Mais un jour le monde a changé.

Les transports sont devenus plus faciles entre les communautés, les communications se sont développées à un rythme fulgurant (télévision, internet, médias sociaux, intelligence artificielle), des gens sont venus de toutes les régions du monde, l’exogamie (l’union entre francophones et anglophones) a pris de l’ampleur, beaucoup de francophones ont quitté leur province pour étudier ailleurs.

Ainsi se sont créées diverses diasporas un peu partout au pays et sur la planète, entraînant une globalisation de la francophonie.

Et pendant tout ce temps, des changements d’un autre ordre se sont produits : la Constitution rapatriée du Canada a prévu des droits en éducation (art. 23), un réseau d’associations de toutes sortes s’est développé pour répondre aux besoins d’une population francophone assoiffée de services dans sa langue, les tribunaux ont servi de leviers pour l’obtention et la garantie de droits.

Au jour le jour, ce n’est cependant pas aussi évident de vivre sa vie en français. Si certains coins du pays ont une masse démographique plus importante, d’autres sont au régime minceur. L’immigration joue un rôle de plus en plus nécessaire au maintien du poids démographique de notre population francophone.

Mais il est possible d’y arriver. Avoir des livres en français, en papier ou virtuel, est très facile aujourd’hui. On peut voir un bon spectacle avec des artistes francophones via les organismes culturels.

Et il y a des événements organisés par les regroupements communautaires : carnavals d’hiver, fêtes des moissons, Saint-Jean-Baptiste, Festival fransaskois, Franco-Fièvre, levées du drapeau fransaskois…

Si on est pratiquant, plusieurs églises offrent des services en français. On a un bon réseau d’écoles fransaskoises, de centres de la petite enfance et un développement de plus en plus accru au niveau postsecondaire collégial et universitaire. Sans oublier tous les programmes d’immersion.

Être malade en français, c’est plus compliqué. Travailler en français, ça demeure possible. Communiquer en français avec nos gouvernements, ce n’est pas impossible.

Être francophone, être fransaskois, ça demandera toujours un effort.

La progression des services est lente mais continue. De plus en plus de jeunes finissent leurs études en tant que fiers francophones. Même s’ils ne s’établissent pas chez nous, ils propagent leur francophonie dans leur nouveau milieu de vie. Et parfois, ils reviennent ! Et d’autres francophones viennent à leur tour enrichir notre communauté.

La francophonie, en 2025, c’est une communauté vivante, dynamique qui repose sur l’apport, même le plus petit, de chacun de ses membres.

Vive le mois de la Francophonie ! Vive la francophonie ! Vive la communauté fransaskoise !

 

 

Imprimer

Nombre de vues (3321)/Commentaires ()

Ghita Hanane

Michel Vézina

Autres textes par Michel Vézina
Contacter l'auteur

Les commentaires sont visibles aux abonnés..

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2025 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top