Grève Postes Canada accès PDF
Close

Actualité économique

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

26852
GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie automatisée (Cardlock) à Gravelbourg le 11 juin.
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

33316

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
23699
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
23191
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

31393
RSS
Première89101113151617Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Un éléphant dans notre salon: les troubles de santé mentale

Auteur: Francine Proulx-Kenzle/9 avril 2015/Catégories: 2015, Société, Santé, Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale

Un éléphant dans le salon
Si un jour vous découvriez un éléphant dans votre salon, que feriez-vous?  Est-ce que vous feriez semblant qu’il n’est pas là, marchant autour sans le déranger, ou est-ce que vous appelleriez un dresseur d’éléphant pour vous aider à le faire sortir?

Les troubles de santé mentale sont comme l’éléphant dans le salon. Pensez-y : encore aujourd’hui la stigmatisation reliée aux troubles de santé mentale est courante dans notre communauté et dans nos familles. Ceci pose un enjeu sérieux car les personnes à risque sont moins aptes à faire les démarches nécessaires pour chercher un diagnostic et un traitement.  Elles peuvent se sentir coupables et/ou jugées de souffrir d’une maladie mentale. 

Personne n’est vraiment à l’abri de « l’éléphant dans le salon ».  En fait, d’après l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), « Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont indirectement touchés par la maladie mentale, ne serait-ce que par un membre de la famille, un ami ou un collègue. La maladie mentale touche les personnes de tout âge, de tous niveaux scolaires et de revenu et de toutes cultures ».

Il est bon de se rappeler  que notre santé mentale est déterminée par l’équilibre de cinq aspects de notre vie : les aspects social, physique, spirituel, économique et mental. Cet équilibre est unique pour chacun et chacune de nous. Notre défi est de préserver notre propre équilibre face à tout ce que la vie nous apporte. J’ai apprécié les conseils simples et pratiques qu’on trouve sur le site web de l’ACSM, entre autres, « ayez confiance en vous », « trouvez la force dans le nombre » et « faites du bénévolat ». Ce site est une excellente ressource!

Revenons à l’éléphant dans le salon… Quand un déséquilibre survient dans la vie d’un de nos proches, que peut-on faire? Ma sœur, qui est atteinte de la dépression et de crises d’angoisse, m’a donné la permission de vous partager ce qu’elle vit. À la question, que peut-on faire, elle répond, «le plus important c’est que tu sois là pour moi, sans me juger. ». Elle dit aussi qu’elle doit reconnaître sa vulnérabilité avec honnêteté et auto-compassion.

Elle déplore le fait que plusieurs personnes n’osent pas parler de leurs troubles de santé mentale, de peur de se faire juger.  « C'est facile de sympathiser avec quelqu’un qui s’est cassé une jambe, moins évident de sympathiser avec quelqu’un qui est victime d’une crise d’angoisse».

 

Et que dire de la navigation dans le système de soins pour ceux et celles qui souffrent de troubles de santé mentale? Ma sœur est catégorique à ce sujet : «Il faut insister et défendre sa propre cause pour faire avancer son dossier. » On peut imaginer comment certaines personnes, pour toutes sortes de raisons, peuvent passer à travers les mailles du filet du système de santé. Pouvons-nous imaginer un système de soins qui soit convivial, facile à naviguer et libre d’obstacles?

 

Je nous lance ce défi : travaillons ensemble à éliminer la stigmatisation reliée aux troubles de santé mentale. C’est en ouvrant les portes du salon que nous permettrons à l’éléphant de sortir!

 

Pour plus d'information, consultez le site de l'Association canadienne pour la santé mentale: http://www.cmha.ca/fr/sante-mentale/  

 

Imprimer

Nombre de vues (21628)/Commentaires ()

Francine Proulx-Kenzle

Francine Proulx-Kenzle

Autres messages par Francine Proulx-Kenzle
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top