Close

Actualité économique

7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015 7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015

7Shifts lauréate du prix BRAVO entreprises 2015

L’innovation francophone 2.0 récompensée par le CÉCS

30682

REGINA - Journée faste, le samedi 17 octobre 2015, pour le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan. Le CCS est officiellement devenu le CECS, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. La journée s’est terminée par le banquet du Prix BRAVO entreprises qui a été remis à l'entreprise 7shifts.

 

 

 

Subway débarque à Gravelbourg Subway débarque à Gravelbourg

Subway débarque à Gravelbourg

29446

GRAVELBOURG - Un restaurant Subway vient d’être inauguré à Gravelbourg. L’arrivée de la chaîne de restauration rapide américaine n’est pas passée inaperçue en ville et pourrait apporter du dynamisme à la localité.

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le...
24767
RSS
Première7891012141516Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Et toi, es-tu fransaskois ?

Et toi, es-tu fransaskois ?

Auteur: Alyssa Parker/26 septembre 2024/Catégories: Société, Chroniques, Entre hier et aujourd'hui

« Qu’est-ce qu’un Fransaskois ? » Telle était la question posée dans un numéro de l’Eau vive en septembre 1979. Quarante-cinq ans plus tard, il est toujours aussi peu facile d’y répondre.

René-Marie Paiement s’interrogeait en septembre 1979 sur l’identité fransaskoise. La question peut sembler très personnelle, avec autant de réponses que d’individus.

Toutefois, on pourrait citer la définition proposée par l’Assemblée communautaire fransaskoise : « Un Fransaskois, c’est quelqu’un qui s’identifie à la communauté francophone de la Saskatchewan, que ce soit par naissance, par mariage, par adoption, ou simplement par identification. »

À l’époque où l’article est écrit, l’histoire des « Canadiens-Français » domine. Mais, déjà, de nouvelles appellations s’imposent avec les Québécois au Québec, les Acadiens dans les Maritimes, les Franco-Ontariens en Ontario, les Franco-Manitobains au Manitoba, etc.

Fait marrant à noter, René-Marie Paiement questionne même l’usage nouveau de ‘Fransaskoisie’, qu’il qualifie de barbarisme.

Un nouveau visage

Là où la réalité a grandement changé entre 1979 et 2024, c’est dans les origines des Fransaskois. René-Marie Paiement parle de « Belges, Français, Québécois et Bretons », alors qu’aujourd’hui le profil de la fransaskoisie est beaucoup plus tourné vers l’Afrique.

Il faut noter que le Canada était surtout, encore à cette époque, une colonie britannique composée de colons européens, d’ouvriers issus d’autres pays mais minoritaires, et des Premières Nations.

Aujourd’hui, le Canada est connu pour sa diversité mondiale, accueillant près de 500 000 immigrants chaque année. Logique, donc, que les Fransaskois aient aussi changé.

L’article de 1979 évoque aussi « les Fransaskois de souche » et « les Néo-Fransaskois » et semble fermer la porte au bilinguisme. J’aimerais pourtant proposer un autre groupe dans la grande famille fransaskoise : les personnes bilingues.

Les bilingues, ou multilingues, devraient être encouragés à participer à la communauté fransaskoise. On manque d’occasions de vivre le français en dehors de l’école. C’est un défi pour les francophones, mais encore plus pour les bilingues.

Si les Fransaskois veulent que la communauté grandisse, les anciens élèves d’immersion et les étudiants en programmes bilingues devraient être inclus.

Les écoles d’immersion ont grandi de 30 % ces dix dernières années dans la province. Il faut ouvrir la porte à ce bassin.

Les personnes qui ont fait du français leur deuxième langue ont fait l’effort d’apprendre la langue, mais souvent ne se sentent pas assez confiantes pour participer aux activités de la communauté.

Comment faire en sorte qu’ils se sentent les bienvenus ? Comment inviter cette population à nous rejoindre ? Comment célébrer les différentes formes de la francophonie et de la fransaskoisie ? Pourraient-ils être considérés comme Fransaskois ?

Cultiver le désir chez les jeunes francophones et bilingues me semble constituer la meilleure façon de protéger et de faire croître le français en Saskatchewan. Et toi, qu’en penses-tu ?

Imprimer

Nombre de vues (2554)/Commentaires ()

Ghita Hanane

Alyssa Parker

Autres messages par Alyssa Parker
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top