Festival fransaskois 2024
Close

Actualité économique

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Famille, Enfants et Développement social

25018

Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre organismes dont les clientèles n’étaient pas prioritaires pour l’administration conservatrice. 

Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la...

Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la...

Lancement d’un ambitieux plan de positionnement

20708

Le Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) Canada a rendu public le 21 mars un plan de positionnement qui doit inspirer son orientation au cours des trois à cinq prochaines années pour la francophonie canadienne.

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
16875
RSS
Première567810121314Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

J’aime les filles, un film d’amour avant tout

Auteur: Leslie Diaz/2 juillet 2022/Catégories: Le 7e art

Le mois de mai, c’est le mois de la bande dessinée et c’est aussi celui qui marque la venue du mois de la Fierté en juin. L’occasion de mettre à l’honneur le court métrage J’aime les filles de la bédéiste québécoise Diane Obomsawin sorti en 2016.

La bédéiste, qui est aussi cinéaste d’animation, emmène le spectateur à la rencontre de Charlotte, Mathilde, Marie et Diane qui, toutes, racontent leur homosexualité au travers de leurs premières histoires d’amour.

L’œuvre de 8 minutes, inspirée de la bande dessinée de la cinéaste, a remporté le Prix Guy L. Côté du meilleur film d’animation canadien, mais également le Grand Prix Nelvana du meilleur court métrage indépendant lors du 40e Festival international du film d’animation d’Ottawa.

Le film est un recueil en image. Il parle d’amour et d’un éveil sexuel de femme à femme. Cette féminité dévoilée se retrouve dans la justesse du sentiment amoureux, tantôt partagé tantôt caché. Bien que les histoires soient courtes, elles abordent différentes thématiques telles que l’amour à sens unique, les relations familiales ou amicales, ainsi que la norme sociétale. 

Une fragilité des mots, un graphisme simple, des couleurs vives et des personnages animaliers. Le choix même de la représentation animale permet sans aucun doute de lutter contre les stéréotypes et la discrimination.

Le ton y est humoristique, ôtant ainsi pesanteur et sérieux aux problématiques, parfois douloureuses, de l’homosexualité. La simplicité de l’œuvre est telle qu’elle offre transparence, honnêteté et intimité au spectateur. Ce dernier se reconnaît dans les histoires, et c’est cela qui compte.

Ces quatre récits sont uniques et couvrent toutes les facettes, parfois romancées, du légendaire coup de foudre. De manière presque autobiographique, la réalisatrice raconte comment elle a découvert sa sexualité au travers du film Girls in Uniform (1958) avec Romy Schneider et Lilli Palmer. Le rappel d’une époque, celle d’une solidarité et d’une indépendance féminine naissante.

On notera que le titre même du film J’aime les filles fait un pied de nez au chanteur et séducteur Jacques Dutronc qui, dans sa chanson, évoquait ce désir pour la femme, une cigarette à la main et un verre dans l’autre.

Le court métrage est une invitation aux sens. Les personnages touchent, voient, expérimentent et ressentent. À l’image des émotions des protagonistes, la composition de cadre fluctue. La planche se retrouve parfois submergée par des formes, des motifs, du mouvement, puis se vide et s’efface pour laisser place à l’introspection et parfois la solitude. Ici, pas de question de genre, d’orientation sexuelle ou d’identité, seulement douceur et amour.

Pour toutes ces raisons, J’aime les filles est un film facile à regarder, empreint de douceur et de légèreté qui ne pourra offrir qu’amour, douceur et tolérance à celui ou celle qui le regarde.

 

Imprimer

Nombre de vues (2772)/Commentaires ()

Leslie Diaz

Leslie Diaz

Autres messages par Leslie Diaz
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top