Fonds l'Eau vive banniere
Close

Actualité économique

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

21316

Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives, sportives ou culturelles. 

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Famille, Enfants et Développement social

26045

Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre organismes dont les clientèles n’étaient pas prioritaires pour l’administration conservatrice. 

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
17989
RSS
Première567810121314Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

S’intégrer dans une société coloniale

Auteur: Emmanuel Masson/18 décembre 2020/Catégories: 2020, Société, Autochtones / Métis

Si le Canada est aujourd’hui multiculturel, inclusif et dévoué à la protection des minorités, la colonisation et le génocide des Autochtones font aussi partie de son histoire. Le Service d’accueil et d’inclusion francophone de la Saskatchewan (SAIF-SK) a organisé une session afin d’aider les nouveaux arrivants à se confronter à cette réalité canadienne.

Le 27 novembre, le SAIF-SK a organisé une session de sensibilisation à la réalité des peuples autochtones au Canada. Animée par Sarah Martinez, ancienne professeure de science politique en CÉGEP, la présentation a abordé divers thèmes, dont l’histoire, la spiritualité, la protection de l’environnement, l’éducation, la justice, la politique, l’économie et le rôle des genres.

La conférence a rassemblé 25 immigrants, surtout d’origine africaine, désireux d’en apprendre plus sur la réalité des peuples autochtones. Connaissant bien son auditoire, Sarah Martinez a établi des comparaisons entre les visions du monde africaines et autochtones. Le concept de justice réparatrice, par exemple, est important pour les communautés autochtones et existe aussi dans plusieurs pays africains.

Comparaison des colonisations

L’animatrice a aussi comparé le colonialisme en Afrique et en Amérique du Nord. Le contrôle des allées et venues dans les réserves canadiennes a ainsi été comparé aux « droits de passage sous l’Apartheid en Afrique du Sud et aux points de contrôle israéliens en Palestine ».

La négation de l’histoire autochtone dans l’enseignement, la méfiance du métissage et l’éloignement des enfants de leur famille ont également été identifiés comme des points de similitude dans les deux expériences coloniales.

L’atelier s’est poursuivi par un survol de l’histoire des peuples autochtones, de leur arrivée sur le continent américain il y a 14 000 ans à leur premier contact avec les Européens au 11e  siècle. La conférencière a examiné la colonisation européenne à la loupe, discutant des traités signés entre les Premières Nations et la Couronne britannique, dont les quatre traités qui s’appliquent à la Saskatchewan signés entre 1874 et 1906.

Initialement basés sur un respect mutuel entre nations, les traités ont été violés par la Couronne à plusieurs reprises. Pourtant, les peuples autochtones continuent de célébrer ces traités, qui leur garantissent des droits. Sarah Martinez a aussi parlé des systèmes de répression et d’assimilation colonialistes, comme les réserves, les écoles résidentielles et le système de protection des enfants.

Une surprise pour les participants

Les participants ont aussi eu la chance de rencontrer Michèle Audette, ancienne présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada et des femmes autochtones du Québec, également vice-rectrice de l’Université Laval.

Cette dernière a répondu aux questions des participants, notamment au sujet de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, dont elle était l’une des cinq commissaires. De plus, elle a souligné l’importance du statut officiel d’ « Indien », elle qui s’était battue contre sa déchéance lorsque les femmes se marient hors de leur communauté.

Après deux heures et demie d’atelier, les nouveaux arrivants participants étaient encore avides d’en apprendre davantage sur le sujet. Un sujet qui reste méconnu d’une grande partie des Canadiens.

Imprimer

Nombre de vues (16337)/Commentaires ()

Emmanuel Masson

Emmanuel Masson

Autres messages par Emmanuel Masson
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top