150 ans Festival Cinergie 2024
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

1613

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

2651
L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de « renforcer les liens croissants entre la Belgique et la province ». Des liens qui se veulent surtout économiques.
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
2866
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
2901
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3754
Léger ralentissement de l’inflation en décembre Léger ralentissement de l’inflation en décembre

Léger ralentissement de l’inflation en décembre

FRANCOPRESSE – Malgré un maintien des prix élevés au Canada, l’Indice des prix à la consommation (IPC) est passé de 6,8 % à...
4841

Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du monde. C’est en grande partie les immigrants qui ont hissé le pays en tête du classement. Ottawa mise plus que jamais sur l’immigration économique de travailleurs hautement qualifiés. Pourtant, les compétences des nouveaux arrivants ne sont...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Tenons les rênes de la conservation

Image
Crédit : Clara Superbie

Publié en janvier 2022 dans le magazine Biological Conservationun article scientifique de l’Université de la Saskatchewan s’intéresse aux différents mécanismes conduisant au déclin des populations du caribou des bois dans la province. Mieux protéger cette espèce, voilà tout l’enjeu.

Cette sous-espèce menacée, Rangifer tarandus caribou de son nom latin, est présente dans la majorité des provinces et territoires canadiens. Elle affectionne les habitats peu productifs offrant une faible diversité végétale afin de se protéger d’éventuels prédateurs. En Saskatchewan, le caribou des bois recherche tout ce que vous évitez : les tourbières et les peuplements d’épinettes noires.

Les politiques de conservation de l’espèce sont globalement décidées à partir d’études menées au sud de son aire de répartition, là où les perturbations anthropiques, c’est-à-dire humaines, sont les plus fortes. 

En exploitant les forêts, les activités industrielles favorisent l’expansion d’essences riches et nutritives (peuplier faux-tremble, bouleau…) qui attirent d’autres herbivores comme les cerfs ou les orignaux. L’habitat fonctionnel du caribou se retrouve alors réduit et plus concentré en proies, entraînant une augmentation des prédateurs. C’est ce qu’on appelle dans le jargon la « compétition apparente amplifiée par les perturbations ». 

Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, les infrastructures humaines linéaires telles que les routes fragmentent le paysage et facilitent le déplacement des loups jusqu’aux refuges des caribous, à savoir les forêts matures de conifères. 

Mais quid des populations qui vivent loin des perturbations humaines, dans le wild, la vraie nature sauvage, là où le chant des oiseaux couvre encore le ronronnement des moteurs ? Là où seulement 3 % de l’habitat est à moins de 500 mètres d’infrastructures humaines ? Là où les perturbations sont au contraire largement d’ordre naturel comme les feux de forêt, accentués cependant par le réchauffement climatique ? Les interactions proies-prédateurs sont-elles les mêmes au point de menacer le caribou ? Nos stratégies de conservation de l’espèce y sont-elles pertinentes ? 

Voilà tout l’intérêt d’étudier la population de caribou des bois du bouclier boréal de la Saskatchewan. Les recherches menées montrent que les menaces naturelles dans le nord de la province auraient un effet différent des menaces anthropiques, car les forêts y sont résilientes et les conifères sont capables de recolonisation rapide après les feux de forêt d'origine naturelle. L’arrivée massive d’autres espèces d’herbivores, et donc de prédateurs, reste alors limitée.

Par ailleurs, les caribous du nord de la Saskatchewan ne semblent pas éviter les infrastructures linéaires supposées dangereuses par une présence accrue du loup. Cela s’explique sans doute par la très faible densité de ces infrastructures dans cette nouvelle aire d’étude comparée aux provinces plus développées.

Finalement, la conclusion suggère que les stratégies de conservation du caribou vivant dans les deux tiers du nord du bouclier boréal canadien devraient se concentrer sur les menaces d'origine humaine plutôt que naturelles.

 

Imprimer
3398

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top