Close
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles !

30199

Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

19831
Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre...
24550
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
16386
RSS
Première34568101112Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
123456810Dernière

Actualité économique

Tenons les rênes de la conservation

Image
Crédit : Clara Superbie

Publié en janvier 2022 dans le magazine Biological Conservationun article scientifique de l’Université de la Saskatchewan s’intéresse aux différents mécanismes conduisant au déclin des populations du caribou des bois dans la province. Mieux protéger cette espèce, voilà tout l’enjeu.

Cette sous-espèce menacée, Rangifer tarandus caribou de son nom latin, est présente dans la majorité des provinces et territoires canadiens. Elle affectionne les habitats peu productifs offrant une faible diversité végétale afin de se protéger d’éventuels prédateurs. En Saskatchewan, le caribou des bois recherche tout ce que vous évitez : les tourbières et les peuplements d’épinettes noires.

Les politiques de conservation de l’espèce sont globalement décidées à partir d’études menées au sud de son aire de répartition, là où les perturbations anthropiques, c’est-à-dire humaines, sont les plus fortes. 

En exploitant les forêts, les activités industrielles favorisent l’expansion d’essences riches et nutritives (peuplier faux-tremble, bouleau…) qui attirent d’autres herbivores comme les cerfs ou les orignaux. L’habitat fonctionnel du caribou se retrouve alors réduit et plus concentré en proies, entraînant une augmentation des prédateurs. C’est ce qu’on appelle dans le jargon la « compétition apparente amplifiée par les perturbations ». 

Comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, les infrastructures humaines linéaires telles que les routes fragmentent le paysage et facilitent le déplacement des loups jusqu’aux refuges des caribous, à savoir les forêts matures de conifères. 

Mais quid des populations qui vivent loin des perturbations humaines, dans le wild, la vraie nature sauvage, là où le chant des oiseaux couvre encore le ronronnement des moteurs ? Là où seulement 3 % de l’habitat est à moins de 500 mètres d’infrastructures humaines ? Là où les perturbations sont au contraire largement d’ordre naturel comme les feux de forêt, accentués cependant par le réchauffement climatique ? Les interactions proies-prédateurs sont-elles les mêmes au point de menacer le caribou ? Nos stratégies de conservation de l’espèce y sont-elles pertinentes ? 

Voilà tout l’intérêt d’étudier la population de caribou des bois du bouclier boréal de la Saskatchewan. Les recherches menées montrent que les menaces naturelles dans le nord de la province auraient un effet différent des menaces anthropiques, car les forêts y sont résilientes et les conifères sont capables de recolonisation rapide après les feux de forêt d'origine naturelle. L’arrivée massive d’autres espèces d’herbivores, et donc de prédateurs, reste alors limitée.

Par ailleurs, les caribous du nord de la Saskatchewan ne semblent pas éviter les infrastructures linéaires supposées dangereuses par une présence accrue du loup. Cela s’explique sans doute par la très faible densité de ces infrastructures dans cette nouvelle aire d’étude comparée aux provinces plus développées.

Finalement, la conclusion suggère que les stratégies de conservation du caribou vivant dans les deux tiers du nord du bouclier boréal canadien devraient se concentrer sur les menaces d'origine humaine plutôt que naturelles.

 

Imprimer
3538

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top