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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

Communiqué – Services en employabilité

Communiqué Regina, le 2 avril 2020 – Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce qu’il offrira les services en employabilité effectif le 1er avril 2020.   COMMUNIQUÉ DE PRESSE The post Communiqué – Services en employabilité appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) coordonnateur(trice) pour le projet Accès Emploi. Date limite pour appliquer : 15 avril 2020 Détails : Coordonnateur(trice), Accès Emploi The post Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi

Poste fermé le 15 avril 2020. The post Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard
/ Catégories: Éducation, Petite enfance

Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Le commissaire aux langues officielles publie un rapport sur la petite enfance

Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser.

Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser.

Photo: CLO (2014)

Dans son rapport "La petite enfance: vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire", dévoilé le 3 octobre 2016, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, demande au gouvernement fédéral d’ouvrir les coffres pour les services touchant la petite enfance en milieu minoritaire. M. Fraser veut que le prochain plan pour les langues officielles d’Ottawa assure un financement "suffisant, stable et continu" pour ces services.

La présidente de la Commission nationale des parents francophones  (CNPF), Mme Véronique Legault, accueille favorablement ce rapport  qui « démontre clairement l’enjeu vital de la petite enfance pour l’avenir des minorités francophones. »  Or, selon M. Graham, la qualité et l'accessibilité des services sont plombées par le manque de ressources, la pénurie de personnel et la fragmentation des services. 

Madame Legault confirme que « les listes d’attente pour des services de garde en français débordent dans presque toutes les communautés francophones au pays. Un nombre important de parents francophones doivent placer leurs enfants dans des services de garde en anglais ».

Pour Mychèle Fortin, qui a dirigé trois centres de la petite enfance à Montréal, « il y a un manque de places partout, même en milieu majoritaire. Le défi particulier du milieu minoritaire c’est trouver du personnel formé et compétent qui maîtrise la langue et surtout de le conserver. Le taux de roulement est très élevé. » 

Ce que confirme Sandra Hassan Farah, directrice du centre éducatif Trésors du monde à Prince Albert. « Recruter du personnel qualifié avec un niveau de français excellent et des techniques éducatives réfléchies et adaptées relève du tour de force au sein de cette province anglophone ».

Frédérique Baudemont, directrice générale de l’Association des parents fransaskois

Frédérique Baudemont, directrice générale de l’Association des parents fransaskois

Photo : Alexandra Drame (2015)
En entrevue à Radio-Canada, la directrice de l’Association des parents fransaskois, Frédérique Baudemont, a affirmé que « la petite enfance c’est le berceau de nos communautés en milieu minoritaire et c’est essentiel d’offrir des services dans ce domaine. » 

Même si elle reconnaît qu’il y a un manque de ressources elle considère que « le grand défi est le manque de continuité. On ne voit pas une vision à long terme dans le dossier de la petite enfance. Cette vision ne peut se développer en silo. Il faut un travail au niveau fédéral et provincial. » 

Selon madame Baudemont, il y a du travail à faire pour se faire connaître auprès des instances provinciales et surtout faire connaître nos besoins. Et ces besoins sont différents selon le milieu. « Il n’y a pas un manque de place en milieu rural, par contre il y a des besoins en formation. En zone urbaine, il y a des listes d’attente de 200 à 300 places. » 

Graham Fraser estime que le développement de la petite enfance est crucial pour la vitalité des communautés francophones. « Des services accessibles et de qualité aident non seulement les parents francophones à transmettre leur langue à leurs enfants, mais ils favorisent leur transition vers l'école de langue française et le développement d'un sentiment d'appartenance à la communauté », mentionne-t-il.


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