Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4159
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5885
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5005
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5154

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
123456810Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Communiqué – Services en employabilité

Communiqué Regina, le 2 avril 2020 – Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce qu’il offrira les services en employabilité effectif le 1er avril 2020.   COMMUNIQUÉ DE PRESSE The post Communiqué – Services en employabilité appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) coordonnateur(trice) pour le projet Accès Emploi. Date limite pour appliquer : 15 avril 2020 Détails : Coordonnateur(trice), Accès Emploi The post Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi

Poste fermé le 15 avril 2020. The post Offre d’emploi : Coordonnateur(trice), projet Accès Emploi appeared first on CÉCS.
RSS
Première34568101112Dernière

Actualité économique

Le gouvernement préfère l’immigration économique aux réfugiés

Réfugiés
Alors que la crise des réfugiés ne cesse de prendre de l’ampleur en Europe et que, sur fond de campagne électorale, le gouvernement Harper est sous pression pour accueillir davantage de réfugiés sur le sol canadien, l’Association communautaire fransaskoise (ACF) fait le point sur la problématique vue du côté francophone. 

Le gouvernement préfère l’immigration économique aux réfugiés. C’est en tout cas ce qu’affirme l’ACF, l’organisme porte-parole de la communauté francophone en charge de la question.

Cette année, l’Assemblée communautaire a effectué deux demandes de financement officielles, une pour la prise en charge de réfugiés, l’autre pour les immigrants économiques. « Les autorités nous ont dit que nous allions sûrement perdre notre temps concernant les réfugiés. Cela nous a découragé alors nous avons retiré notre dossier. Pour le gouvernement, tout est une question d’argent. L’appui aux réfugiés coûte plus cher, car ils ont des besoins plus urgents et spécifiques. C’est un argument qui nous choque. L’accueil humanitaire fait partie de notre mandat », explique Ronald Labrecque, directeur général adjoint de l’ACF.

En Saskatchewan, la problématique n’est d’ailleurs pas nouvelle. « Une planification stratégique avait été adoptée en 2010. Elle prévoyait que le volet humanitaire était important pour la communauté. Le chiffre de 60 à 125 réfugiés accueillis par an au sein des francophones avait même été avancé à l’époque », explique Ronald Labrecque. Une stratégie avait même été mise en place pour atteindre ce chiffre. Problème : l’ACF n’a jamais été reconnue officiellement comme un organisme intermédiaire à l’accueil des réfugiés. « Nous avons fait plusieurs tentatives. Sans succès. Citoyenneté et Immigration Canada nous ont d’abord dit qu’il fallait accueillir les immigrants économiques avant les réfugiés. Puis l’organisme nous a indiqué qu’il y avait trop peu de demandeurs francophones et qu’installer un système d’accueil serait trop onéreux. »

Dans la province, quatre structures sont habilitées. Open door society à Regina et Saskatoon, le YWCA à Prince Albert et enfin le Moose Jaw Multicultural Council (MJMC). Ils se partagent environ 550 réfugiés par an. Un quota établi au niveau fédéral selon la taille de la population provinciale. « Nous ne sommes pas d’accord avec ce système. Au Manitoba, la stratégie de la province est bien meilleure. Elle a sélectionné des familles parlant français et demandé que dans son quota de réfugiés, il y ait des francophones », affirme Ronald Labrecque.

Pour autant, l’ACF lutte toujours pour apporter sa contribution à la prise en charge. Des ententes ont été mises en place avec Open door society pour que, lorsqu’un réfugié francophone se présente, l’ACF puisse lui apporter des services dans sa langue et lui présenter toute la structure francophone de la province. « D’habitude, les quatre structures habilitées n’ont pas le réflexe de dire qu’il y a du français. Peu importe leur langue, ils étaient orientés vers l’anglais. Avec ces accords, nous pouvons proposer un ancrage dans la communauté et nous souhaitons des ententes similaires avec YWCA et le MJMC », indique Ronald Labrecque. Selon lui, l’argument gouvernemental ne tient pas. Il existe un besoin francophone chez les réfugiés. « Ces derniers 4 ans, nous avons travaillé avec une trentaine de personnes. Elles étaient résidentes permanentes mais se déclaraient réfugiées. Donc même sans mandat nous avons travaillé à leur intégration. Citoyenneté et Immigration Canada doit mettre en place des mesures positives pour augmenter l’immigration francophone. Cela pourrait être par exemple augmenter le nombre de réfugiés francophones. Je ne pense pas simplement aux Syriens. Beaucoup de réfugiés sont notamment africains et donc souvent francophones. Il y a un potentiel », conclut Ronald Labrecque.

Imprimer
18708

Sébastien Németh (EV)Sébastien Németh

Autres messages par Sébastien Németh (EV)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top