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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) conseiller(ère) en développement professionnel (conseiller(ère) en emploi). Poste : Conseiller(ère) d’emploi The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi

Poste fermé le 17 juin 2020. The post Offre d’emploi : Conseiller(ère) en emploi appeared first on CÉCS.

Communiqué – Services en employabilité

Communiqué Regina, le 2 avril 2020 – Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) annonce qu’il offrira les services en employabilité effectif le 1er avril 2020.   COMMUNIQUÉ DE PRESSE The post Communiqué – Services en employabilité appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Le NPD formera le prochain gouvernement en Alberta

La terre a tremblé en Alberta

Le Nouveau Parti démocratique a mis fin au long règne de 44 ans du Parti progressiste-conservateur en remportant les élections générales en Alberta, la plus conservatrice des provinces canadiennes.

Plus de trois heures après la fermeture des bureaux de scrutin, le NPD, après un lent départ, comptait 50 élus et menait dans trois autres circonscriptions. Sa victoire est si éclatante qu'il pourra même former un gouvernement majoritaire.

La nouvelle première ministre élue, Rachel Notley, a été accueillie par des partisans heureux et enthousiastes. "Le changement est finalement arrivé en Alberta, a-t-elle lancé d'amblée. De nouvelles personnes, de nouvelles idées et un nouveau départ pour notre grande province."

Celle qui deviendra la 17e première ministre de l'histoire de l'Alberta _ la première néo-démocrate _ s'est engagée à "travailler fort à tous les jours pour mériter la confiance de la population de l'Alberta".

Mme Notley a aussi voulu rassurer la communauté d'affaires de la province en disant que son gouvernement allait être un "bon partenaire". "Nous travaillerons ensemble pour commencer à édifier une économie plus diversifiée et plus vigoureuse", a-t-elle dit.

Elle s'est aussi adressée à la population autochtone de sa province. "Nous pouvons être de meilleurs partenaires et de meilleurs voisins. Je souhaite vous consulter et apprendre de vous", a-t-elle déclaré.

Elle a aussi avoué son voeu de travailler avec le premier ministre fédéral Stephen Harper et ses nouveaux collègues des autres provinces et territoires sur de nombreux sujets. Elle compte notamment promouvoir une politique nationale sur l'environnement. "Il nous faut construire des ponts plutôt que nous donner des yeux au beurre noir."

La déroute est si totale pour le Parti progressiste-conservateur (PPC) qu'il ne pourra même pas former l'opposition officielle. Les troupes de Jim Prentice n'avaient que huit élus et menaient dans seulement trois des 87 circonscriptions que compte la province.

Visiblement ébranlé par les résultats, M. Prentice a annoncé sa démission à titre de chef du PPC. Il a même ajouté qu'il ne siégera même pas à l'Assemblée législative, lui qui a pourtant été élu dans la circonscription de Calgary_Foothills. Il a défendu sa décision de déclencher des élections un an avant la fin de son mandat. "Je pensais que c'était nécessaire afin d'avoir un mandat clair pour répondre aux défis auxquels l'Alberta devra faire face, a-t-il déclaré devant ses partisans. Ces décisions appartenaient aux Albertains, pas à moi. Ils ont pris leur décision aujourd'hui et déterminé l'avenir de la province."

Jim Prentice n'aura été premier ministre de l'Alberta que pendant huit mois.

Tel le phénix, le Wilrose, que de nombreux observateurs avaient enterré l'automne dernier après la défection de sa chef et de plusieurs députés, est parvenu à renaître de ses cendres. Il compte 20 élus et menait dans un circonscription. Il formera l'opposition officielle à l'Assemblée législative.

Dans son discours, Brian Jean _ un ancien député conservateur fédéral _ a rappelé que son parti revenait de loin. "On disait qu'on était mort. Que le mastodonte (Jim Prentice) enlèvera 77 ou 82 sièges. Les observateurs ont oublié l'important. La politique n'est pas quelque chose qui appartient à un seul homme ou à des députés seuls. Elle concerne tous les Albertains", a-t-il déclaré.

Fier d'avoir multiplié par quatre la représentation de son parti

à l'Assemblée législative, M. Jean a promis de représenter une ardente opposition au nouveau gouvernement néo-démocrate. Il a aussi eu des bons mots pour le premier ministre sortant. "M. Prentice est un bon homme qui était dans le mauvais parti au mauvais moment."

Le chef du Parti libéral, David Swan, et celui du Parti de l'Alberta, Greg Clark, ont sauvé leur parti d'un balayage.

"Vous avez voté pour le changement. Il était grand temps", a déclaré M. Swan.

Le NPD dominait au chapitre des voix exprimés, obtenant 40,40 pour cent. Le PPC suivait à 27,88 pour cent et le Wildrose à 24,32 pour cent. Le Parti libéral pâtissait de la montée des néo-démocrates, ne récoltant que 4,21 pour cent.

Comme prévu, le NPD dominait à Edmonton tandis que les progressistes-conservateurs perdaient des plumes à Calgary et même dans les régions rurales, particulièrement dans le nord de la province où il a cédé près de 20 points de pourcentage.

Deron Bilous, le candidat du NPD dans Edmonton-Beverly-Clareview, a été le premier candidat déclaré élu de la soirée. Il a précédé de peu sa chef, Rachel Notley qui l'a emporté dans Edmonton-Strathcona. Le premier ministre sortant Jim Prentice et le chef du Wildrose, l'ancien député fédéral conservateur Brian Jean, ont eux aussi été élus, même si, comme on l'a lu plus haut, le premier a déjà annoncé son intention de démissionner à titre de député.

Signe de la déroute conservatrice, seulement trois ministres ont été élus, un autre était en tête dans leur circonscription. Treize de leurs collègues ont été déclarés battus.

Jim Prentice, a déclenché les élections le 7 avril, soit un an plus tôt que la date prévue par la loi, affirmant avoir besoin d'un mandat pour exécuter un budget austère qui propose d'importantes hausses d'impôts et de taxes diverses, et des coupes dans les dépenses. L'Alberta désire cesser de dépendre essentiellement sur les revenus du pétrole, en baisse depuis la dernière année.

Au moment de la dissolution, le Parti progressiste-conservateur (PPC) détenait 72 des 87 places au Parlement. Mais ce qui devait être une victoire facile pour M. Prentice s'est transformée en véritable Bérézina.


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François Vézina (Presse canadienne) Presse Canadienne

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