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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 17 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) consultant(e) pour mettre en place un programme d’économie circulaire.   APPEL D’OFFRES : Économie circulaire The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Fermé le 10 juillet 2020. The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Un Fransaskois raconte le Grand Nord

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Le Fransaskois Francis Marchildon-Cropas prend une photo d’Ivujivik, une communauté inuite où il a enseigné au primaire et au secondaire.
Photo : Francis Marchildon-Cropas

Pour échapper à la chaleur d’été, rien de tel que le Grand Nord, plus particulièrement dans la toundra, ce pays de neige peuplé d’Inuits. Un Fransaskois partage avec nous quelques-unes de ses découvertes inoubliables. 

Francis Marchildon-Cropas, anciennement de Zénon Park en Saskatchewan, a enseigné près de 10 ans à Ivujivik, un village inuit de 400 résidents et qui est la communauté située la plus au nord du Québec. 

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Ces traces appartiennent à un ours polaire. Francis Marchildon-Cropas explique que l’animal se croit le plus fort de la toundra. Il ne se gêne pas pour entrer dans les villages de la région.
Photo : Francis Marchildon-Cropas

Son expérience, riche et variée, est encore vivement présente chez lui, même des mois après son départ. Il décrit avec passion la beauté et l’immensité de la toundra et ses souvenirs coulent sans effort les uns vers les autres. L’enseignant de 45 ans a été émerveillé par la nature, le mode de vie et les résidents qu’on ne retrouve nulle part ailleurs au Canada.   

Les histoires de chasse illustrent bien la singularité de la région. Une fois, Francis Marchildon-Cropas et ses compagnons de chasse avaient abattu un caribou et se préparaient à manger de la viande crue selon la coutume des Inuits. Un des chasseurs ouvrait alors la panse de l’animal pour ensuite beurrer de lichen à moitié digéré la viande sanglante. Le goût, Francis Marchildon-Cropas explique, est comparable à du steak avec de l’herbe. 

Sa découverte du Grand Nord ne se limite pas à la toundra ni aux animaux. Francis Marchildon-Cropas s’intéresse aussi aux Inuits et à leur interprétation du monde. Il garde l’esprit ouvert, même quand il entend des interprétations qui seraient perçues comme des mensonges dans sa culture occidentale. 

Par exemple, Francis Marchildon-Cropas partage l’histoire d’un chasseur nommé Casey Mark qui s’est retrouvé à pied après que sa motoneige est tombée en panne. Le chasseur s’est ensuite perdu entre deux villages lors d’un froid glacial. Jour après jour, la marche et les basses températures l’ont rongé et affamé. Il commençait à perdre du poids et à halluciner. Finalement, Casey Mark avait accepté son sort, se couchant afin de mourir endormi, lorsqu’un animal lui est apparu. 

Un renard, lui aussi rongé par la faim, s’est couché contre Casey Mark pour se réchauffer. L’homme s’est endormi malgré tout et, en se réveillant, se demandait s’il avait halluciné. Les empreintes de l’animal étaient bel et bien là dans la neige. Le renard l’avait sauvé. Réchauffé, Casey Mark s’est relevé puis est parti rejoindre un village avoisinant.

Comme Casey Mark, Francis Marchildon-Cropas se voyait atteint par les rigueurs et les réalités du Grand Nord. Bien que touché en plein cœur par la beauté des lieux et par le charme des Inuits, l’enseignant souffrait d’anxiété en raison du taux élevé de suicide dans la communauté, des conflits parfois violents entre résidents et du stress de vivre sans eau courante. Décision pénible, il a donc quitté Ivujivik au mois de mars dernier. Mais pas pour toujours. Il compte y retourner un jour.

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Dominique LiboironDominique Liboiron

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