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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises

La Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DÉO) vient d’annoncer l’investissement de 2,1 millions de dollars pour appuyer l’aide et la relance des entreprises et communautés francophones dans l’ensemble de l’Ouest canadien. COMMUNIQUÉ 17 juillet 2020 The post Communiqué : DÉO investit 2,1 millions de dollars dans les entreprises appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un(e) consultant(e) pour mettre en place un programme d’économie circulaire.   APPEL D’OFFRES : Économie circulaire The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.

Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire

Fermé le 10 juillet 2020. The post Appel d’offres : Consultant(e) Économie circulaire appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Lucas Pilleri (Francopresse)
/ Catégories: 2018, Société

Mourir dans la dignité au Canada : un droit qui prend ses marques

Les bénévoles à la Maison McCulloch Hospice

Les bénévoles à la Maison McCulloch Hospice

Photo: courtoisie
Le 17 juin 2016, le gouvernement fédéral adoptait la loi autorisant l’aide médicale à mourir au Canada. Au 30 juin 2017, on comptait 2149 personnes qui avaient bénéficié du nouveau droit. Avec un âge moyen de 73 ans, le décès médicalement assisté permet à des personnes en fin de vie d’abréger leurs souffrances physiques et psychologiques.

Encore très récente, l’offre du service de l’aide médicale à mourir se fait à la discrétion des établissements. Par exemple, au sein du réseau de santé francophone Vitalité, au Nouveau-Brunswick, huit personnes ont bénéficié du décès médicalement dans l’année suivant l’adoption de la loi.

Le docteur Martin Robichaud, du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, à Moncton, décrit la procédure : « Dès que le patient a fait sa demande officielle, dix jours s’écoulent avant que l’injection soit faite. Pendant ce temps, deux évaluations sont effectuées par deux médecins indépendants pour voir si le patient qualifie, puis le consentement du patient doit être signé par deux témoins ».

L’auto-administration — le suicide assisté — n’est pas encore offerte au CHUDGLD : « Les gens optent pour l’aide médicale à cause de la peur de vomir lorsqu’ils doivent boire leur médicament, Ils ont peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout », voit le docteur. En outre, il précise qu’un certain nombre d’établissements ne permettent pas l’aide médicale à mourir pour des motifs religieux.

Une couverture restreinte

À Moncton, le Dr Robichaud perçoit déjà les effets positifs de l’entrée en vigueur du nouveau service. « Les gens dans les unités de soins palliatifs ou d’oncologie, où on est habitué à voir les gens souffrir jusqu’au dernier jour, voient les bénéfices que cela peut apporter aux gens qui souffrent », constate-t-il.

Mais si en théorie l’aide médicale à mourir peut se recevoir à l’hôpital, dans un foyer de soins de longue durée, dans un centre ou une maison de soins palliatifs, ou encore à domicile, la réalité est autre. Léo Therrien, directeur de la Maison McCulloch Hospice à Sudbury en Ontario, qui prodigue des soins palliatifs depuis 2008, relève que « l’aide médicale à mourir tout comme les soins palliatifs ne sont pas accessibles équitablement à travers le pays ».

À cause du manque d’accès, surtout dans les communautés rurales, le directeur de la Maison McCulloch, qui traite près de 150 personnes par an, relève que pour beaucoup de régions « il n’existe pas d’autres endroits que l’hôpital pour mourir ».

Un témoignage poignant

Paul-François Sylvestre, écrivain franco-ontarien et collaborateur depuis 30 ans à L’Express de Toronto, vient de publier Le Droit de mourir dignement. Il y dresse un état des lieux de l’aide médicale à mourir au Canada, en se basant sur l’expérience de sa sœur qui a bénéficié du suicide assisté en Suisse, où le service est légal depuis 1942.

Paulette Marisi était prête à franchir le pas. Atteinte de la sclérose en plaques, elle a pris la décision, en août dernier, de partir « dans la dignité ». Paul-François Sylvestre a d’ailleurs consacré un ouvrage, Ma jumelle m’a quitté dans la dignité, à retracer le cheminement de sa sœur qui n’était pas en fin de vie, mais qui « ne voulait pas souffrir pour les dix ou quinze prochaines années de sa vie ».

L’auteur raconte aussi la façon dont cet épisode « a rassemblé sa famille ». Il évoque par ailleurs la souffrance de type psychologique de sa jumelle et souhaiterait à cet égard que le Canada enlève le critère de mort prévisible pour ceux qui ne sont pas « à l’article de la mort ». « Perdre sa dignité était ce qui lui faisait le plus mal », résume l’écrivain.

Article connexe, voir l’Eau vive du 2 juin 2016, Aide médicale à mourir : entre légalité et dignité


Qu’est-ce l’aide médicale à mourir ?

L’aide médicale à mourir consiste en l’administration d’une substance létale au patient qui en a fait la demande. Elle est faite par le médecin, l’infirmière praticienne ou le patient lui-même, ce qui deviendra alors un suicide assisté.

Le projet de loi fédérale C-14 avait été officiellement approuvé le 17 juin 2016. Il établit désormais le droit à l’aide médicale à mourir pour le patient adulte « qui consent clairement à mettre fin à sa vie, qui est atteint d’un problème de santé grave et irrémédiable qui entraîne chez lui des souffrances persistantes et intolérables ».

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