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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Nouvelles du CÉCS

Les 3 et 4 octobre prochains, c’est le temps du Forum économique!

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) vous invite à assister, les 3 et 4 octobre 2014, à son Forum économique, dont le thème est « Une économie tournée vers l’avenir ». C’est dans ...

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Le Castor est remis au Comité du Projet RInC de Zenon Park!

C’est avec un grand honneur que madame Colette Pelchat, à titre de représentante pour le Comité du Projet RInC, est venue à l’avant recevoir la sculpture créée par Joe Fafard lors du banquet donné ...
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Actualité économique

Un recueil de micronouvelles qui explorent la nature humaine

Un recueil de micronouvelles qui explorent la nature humaine

Contes bleus à encre économe d'Ian C. Nelson

Sous la plume de l’auteur Ian C. Nelson, peu de mots peuvent révéler un monde complexe. Dans son recueil de micronouvelles intitulé Contes bleus à encre économe, publié en mai dernier, l’auteur plonge le lecteur dans la nature intime de multiples personnages grâce à des contes à la fois amusants et étranges.

Depuis une dizaine d’années, Ian C. Nelson publie des micronouvelles dans le journal l’Eau vive, la revue À ciel ouvert et dans Bref ! des Éditions du blé de Winnipeg. Ce sont les Éditions de la nouvelle plume (ÉNP) qui offrent le portrait complet : un recueil de 59 micronouvelles.

La micronouvelle est un récit fictif extrêmement bref qui est suggestif, parfois ironique, et qui offre des fragments percutants de personnages et d’histoires. « Pour moi, ça vient d’une inspiration alors que je parcours un dictionnaire pour trouver le sens exact d’un mot, des faits divers dans les journaux, ou bien une citation dans un livre, explique Ian C. Nelson. J’essaie de trouver une réflexion amusante et bizarre. »

Effet théâtral

On observe l’influence du théâtre dans l’importance qu’Ian C. Nelson accorde à la participation active du public, ou du lecteur dans ce cas-ci. « Dans chaque nouvelle, le lecteur peut trouver sa propre interprétation. La participation du public est importante pour moi », confie l’auteur.

Ian C. Nelson est un écrivain fransaskois qui contribue avec passion et dévouement au théâtre francophone dans l’Ouest canadien depuis des décennies. Après avoir pris sa retraite comme bibliothécaire académique à l’Université de la Saskatchewan, il s’est impliqué à la Troupe du Jour de Saskatoon, au Cercle Molière de Winnipeg, au Théâtre français d’Edmonton et au Theatre Guild de Whitehorse comme comédien, metteur en scène et dramaturge. Sa pièce La chambre blanche a reçu le Prix SATA (Saskatoon and Area Theatre Award) en 2013-2014.

La nature humaine

Les relations interpersonnelles sont au cœur de plusieurs micronouvelles de Contes bleus à encre économe. Les brèves révélations offertes par ces nouvelles sont à l’occasion provocatrices, percutantes et dérangeantes. Ian C. Nelson s’exprime au sujet des relations parents-enfants : « Je crois que nous avons toujours des questions de compréhension et non-compréhension avec nos parents. »

Ce n’est effectivement pas la façade polie du personnage qui est servie au lecteur. Les pensées et impulsions émotives les plus intimes sont révélées grâce à un court et élégant ballet littéraire. Pour ce faire, Ian C. Nelson utilise une multitude de points de vue et de narrateurs. « En racontant l’histoire, le lecteur comprend l’attitude de celui qui parle », indique-t-il. Par exemple, « l’objet inanimé peut voir le personnage de façon beaucoup plus amusée et animée » qu’un narrateur humain.

Le pouvoir de l’écrit et du non-écrit

Ian C. Nelson tire pleinement avantage du potentiel de suggestion du non-écrit. À l’occasion, un dialogue complet prend place en rapportant seulement les paroles d’un des deux interlocuteurs, le deuxième interlocuteur étant représenté par trois points de suspension.

Le lecteur utilise ainsi la déduction et l’imagination pour compléter le dialogue. « Ça vient de mon expérience en théâtre, explique l’auteur. Par exemple, le comédien doit deviner ce qui est écrit de l’autre côté d’une conversation téléphonique. Je demande au lecteur d’écouter et de répliquer comme un comédien. Je joue sur la compréhension et la non-compréhension entre les personnages. »

Ian C. Nelson joue aussi avec les débats qui entourent l’orthographe française. Dans une de ses nouvelles, la nouvelle orthographe plonge un directeur d’école dans l’alcoolisme. Dans une autre, une erreur d’orthographe expose un imposteur. « C’est très, très intéressant parce qu’on n’a pas ce problème en anglais. De vouloir codifier l’orthographe me paraît parfois loufoque. »

Les réflexions loufoques se suivent les unes après les autres dans le recueil de micronouvelles Contes bleus à encre économe, une publication qui confirme Ian C. Nelson comme étant l’un des piliers de la littérature fransaskoise.


Vous pouvez commander Contes bleus à encre économe sur le site des Éditions de la nouvelle plume.

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Sarah Vennes-OuelletSarah Vennes-Ouellet

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