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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Les 3 et 4 octobre prochains, c’est le temps du Forum économique!

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) vous invite à assister, les 3 et 4 octobre 2014, à son Forum économique, dont le thème est « Une économie tournée vers l’avenir ». C’est dans ...

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Le Castor est remis au Comité du Projet RInC de Zenon Park!

C’est avec un grand honneur que madame Colette Pelchat, à titre de représentante pour le Comité du Projet RInC, est venue à l’avant recevoir la sculpture créée par Joe Fafard lors du banquet donné ...
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard

Les larmes de crocodile d’Hubert T. Lacroix

Hubert T. Lacroix, président-directeur général de SRC/CBC

Hubert T. Lacroix, président-directeur général de SRC/CBC

Je croyais que le cynisme avait ses limites, mais il semble que non. Le président-directeur général de Radio-Canada, Hubert T. Lacroix, a déclaré récemment que  le « plus grand manquement » des diffuseurs publics « est de ne pas avoir parlé suffisamment haut et fort des menaces qui nous guettent. Notre situation fait penser à la fable de la grenouille qu’on place dans un récipient d’eau froide chauffée progressivement. Nous n’avons pas dit clairement que nous risquons de finir ébouillantés ».

Pourtant, la grenouille gueule depuis longtemps, monsieur Lacroix. Les Jean-François Lépine, Pierre Maisonneuve et bien d’autres, qui ont contribué à donner à Radio-Canada ses lettres de noblesse, ont dénoncé haut et fort le dommage irréversible infligé à notre diffuseur public. Des gens ont marché dans la rue, de nombreuses associations ont manifesté leur inquiétude face à la situation. En Saskatchewan, l’Assemblée communautaire fransaskoise a dénoncé, en juin 2014,  la « lente exécution du diffuseur public ».

Monsieur Lacroix, vous n’avez rien vu venir? Est-ce vraiment possible avec votre expérience dans le domaine?

C’est votre champ d’expertise après tout. Vous avez enseigné le droit des valeurs mobilières, des fusions et acquisitions d’entreprises à l’Université de Montréal. De 2000 à 2005, vous avez présidé d’une main de maître au démantèlement de l’empire médiatique québécois Télémédia et participé à la création de Telemedia Ventures à partir des recettes de cette vente de garage.

Quelque chose sonne faux lorsque vous déclarez que « vous auriez dû sonner l’alerte plus tôt ».

Le 12 mai 2014, à l’émission Pas de midi sans info, vous avez déclaré : « Je ne crois pas à une bataille sur la première page du journal avec les personnes qui sont en poste à Ottawa et qui ont un ascendant sur le radiodiffuseur public. » En effet, il n’y a pas eu de bataille en première page. Il ne semble pas y en avoir eu derrière les portes du conseil d’administration non plus, ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que tous ses membres ont des affinités très serrées avec le parti au pouvoir.

En éliminant 25% du personnel, c’est le contenu qui a écopé. D’excellentes émissions d’affaires publiques ont mordu la poussière. On a de plus en plus de difficulté à voir une différence entre la SRC et d’autres diffuseurs. La Fédération des communautés francophones et aca-dienne a déclaré, en juin 2014, que « Radio-Canada était devenu méconnaissable ».

Et tout ce temps, vous avez clamé que notre diffuseur public se réinventait. Vos lieutenants régionaux ont fidèlement défendu votre stratégie. Lors du Rendez-vous fransaskois en 2014, votre directeur des services de l’Ouest est venu informer la communauté francophone en Saskatchewan que tout allait bien et même que « ça allait s’améliorer avec la nouvelle génération de journalistes qui peut faire des reportages sur leur iPhone qu’on pourra regarder sur notre montre intelligente ».

J’endosse entièrement le discours sur l’importance du virage numérique pour la société d’État.  Mais, monsieur Lacroix, un changement d’une telle ampleur exige des investissements considérables, pas des coupures.

On sait que les conservateurs ont une allergie viscérale face aux médias d’information en général et Radio-Canada en particulier. La série de coupures habilement étalées dans le temps ainsi que votre déclaration aux allures de « il est trop tard, sniff, sniff » ressemblent drôlement à une stratégie bien orchestrée pour faire disparaître notre diffuseur public. Je vous en prie, monsieur Lacroix, ne jouez pas le rôle de la victime dans ce scénario que vous avez mis en scène.

P.S. : Et la prime de départ? C’est combien?

 

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