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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Les 3 et 4 octobre prochains, c’est le temps du Forum économique!

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) vous invite à assister, les 3 et 4 octobre 2014, à son Forum économique, dont le thème est « Une économie tournée vers l’avenir ». C’est dans ...

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Le Castor est remis au Comité du Projet RInC de Zenon Park!

C’est avec un grand honneur que madame Colette Pelchat, à titre de représentante pour le Comité du Projet RInC, est venue à l’avant recevoir la sculpture créée par Joe Fafard lors du banquet donné ...
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Actualité économique

Population autochtone : punir ou guérir?

Sur le site du Bureau de l’enquêteur correctionnel du Canada on trouve certains chiffres troublants sur la représentation autochtone au sein de la population carcérale. 

Les données de 2013 démontrent que dans la région des Prairies, les Premières Nations représentaient 10% de la population générale (environ 15% en Saskatchewan) mais 46,4 pour cent de la population carcérale. 

·      au Pénitencier de la Saskatchewan, 63,9 de tous les détenus étaient Autochtones;

·      au Centre psychiatrique régional de Saskatoon, 55,7 pour cent des détenus étaient Autochtones.

Dans les années 70, 66% des enfants pris en charge par les services sociaux en Saskatchewan étaient autochtones. La situation ne s’est pas améliorée. En 2007, ce pourcentage a grimpé à 80%. De génération en génération, le pourcentage d’autochtones pris en charge par les services sociaux ressemble étrangement au pourcentage d’autochtones incarcérés.  Si la tendance se maintient, on peut supposer que dans 10 ou 15 ans, la population carcérale autochtone oscillera autour des 80%.

On fait quoi avec cela? Oui, nous avons une population autochtone surreprésentée dans tous les secteurs à problème de la société, y compris le crime et le suicide. Il est trop facile de se laisser prendre par les préjugés qui y sont associés.

Il en coûte plus cher d’incarcérer une personne (environ 100 000$ par année) que de lui offrir un emploi. Pourtant on continue de construire des prisons et les programmes de créations d’emploi stagnent.

Au-delà des excuses officielles, il faudra que nos dirigeants agissent. Pour redresser cette situation il faudra une injection massive de ressources et surtout beaucoup de patience. La véritable réconciliation  risque de prendre plusieurs générations, mais il faut que le travail débute maintenant.

Il y a plusieurs années, j’ai entendu une histoire qui m’a marqué. À l’époque où les Européens commençaient à construire des villes sur le continent, un autochtone regardait des ouvriers construire un édifice. Il va rencontrer la personne qui semble en charge et lui demande  à quoi doit servir cette structure imposante. Le contremaître lui explique qu’il s’agit d’une prison. « C’est quoi une prison ?» demande l’autochtone. « C’est un endroit où l’on met les personnes qui ont volé », répond le contremaître.

L’Indien fasciné lui demande « est-ce que je peux visiter cet endroit magique? « Le contremaitre, surpris, l’invite à l’intérieur. Après avoir visité toutes les pièces, examiné longuement les murs nus et les barreaux, l’Indien secoue la tête. Il regarde le contremaître et lui dit « je ne comprends pas. Si quelqu’un a volé, c’est parce qu’il ne peut pas nourrir sa famille. Comment pourra-t-il trouver de la nourriture pour ses enfants ici? » 

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Jean-Pierre Picard (EV)Jean-Pierre Picard

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