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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO

Ouest canadien, le 30 novembre 2020 – Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (CDEA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureux de lancer conjointement le second appel de propositions au FDÉFO pour des projets qui vont débuter le 1er avril 2021. Communiqué de presse FDEFO The post Ouverture des appels de propositions de projets pour l’année 2021-2022 au FDÉFO appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 21 septembre 2020

Les quatre Organismes francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien  (Conseil de développement économique de l’Alberta – CDEA,  Société de développement économique de la Colombie-Britannique – SDECB,  Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba – CDEM et Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan – CÉCS) sont heureux d’annoncer les projets qui ont été retenus pour recevoir un...
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Actualité économique

La pauvreté toujours d’actualité
Alyssa Parker

La pauvreté toujours d’actualité

Un article de juillet 1992 publié dans L’Eau vive tirait la sonnette d’alarme quant au risque pour un Canadien sur trois de tomber dans la pauvreté. Plus de trente ans plus tard, force est de constater que ce risque n’a pu être évité.

Certes, selon le rapport 2022 du Conseil consultatif national sur la pauvreté, environ 10 % de la population canadienne vit en situation de pauvreté.

Cependant, ce nombre ne donne pas un portrait fidèle de la réalité car les populations particulièrement à risque ne sont pas celles qui répondent aux sondages gouvernementaux.

Notons toutefois que 10 % représente une hausse d’environ 4 % depuis 2020. Il est prévu que ce nombre continuera d’augmenter dans les prochaines années à cause, entre autres, de la croissance de l’inflation et de l’augmentation des taux d’intérêt et d’emprunt.

Une situation variable

Le Canada établit le seuil de pauvreté pour une famille de trois personnes, soit deux adultes et un enfant, à 39 000 dollars annuels après impôts.

En Saskatchewan, c’est 19 % de la population qui vit en dessous de ce seuil. Un taux particulièrement haut par rapport au reste du pays.

Il semble que la province a toujours suivi cette tendance, avec des taux élevés de pauvreté depuis le début des années 1900.

Plusieurs facteurs peuvent exposer une famille ou un individu à la pauvreté. Les populations autochtones, les nouveaux arrivants et les réfugiés constituent les populations les plus à risque.

D’après les données officielles, 34 % des nouveaux arrivants ou réfugiés au Canada connaissent la pauvreté au moins une fois dans leur vie. Ce taux est encore plus élevé pour les Premières Nations, Métis et Inuits, atteignant jusqu’à une personne sur deux.

Les femmes monoparentales constituent une autre population à risque. En effet, 40 % de ces dernières sont concernées par la pauvreté. En outre, 30 % des jeunes de 15 à 25 ans sont à risque.

Peu de changements

Il est frappant de voir que les raisons invoquées pour expliquer la pauvreté ont peu évolué depuis 1992.

Dans l’article, on pouvait lire : « De plus en plus de personnes acceptent des emplois faiblement rémunérés, qui offrent peu d’avantages et une faible sécurité, et qui sont souvent de courte durée ». La situation a-t-elle vraiment changé ?

Le racisme est aussi un facteur important. Au moins un tiers des Canadiens disent l’avoir subi et 60 % de la population générale pense que le racisme est un véritable problème.

La discrimination contre les Premières Nations et les nouveaux arrivants joue dans la quantité et la qualité des emplois qui leur sont disponibles. Les femmes monoparentales ont la même difficulté à obtenir un bon emploi stable, en raison des responsabilités familiales qui peuvent affecter leurs heures de travail et leur flexibilité.

La pauvreté est « un aspect dynamique » et la solution n’est pas évidente. Combattre à la fois l’inflation, le chômage, les taux d’intérêt et la discrimination n’est pas une mince affaire.

Certains pensent que les programmes sociaux sont une bonne solution, mais d’autres craignent une « dépendance à long terme ». De quoi encore alimenter les débats politiques en période électorale…

 

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