Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6276
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7759
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7022
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6992

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Rapport auto-évaluation 2014 – Prince-Albert

Rapport d’auto-évaluation de la communauté de Prince Albert – 18 octobre 2014

Rapport auto-évaluation 2014 – Prince-Albert

Rapport d’auto-évaluation de la communauté de Prince Albert – 18 octobre 2014 Cet article Rapport auto-évaluation 2014 – Prince-Albert est apparu en premier sur CECS.

Rapport d’auto-évaluation 2014 – Régions BDS

  Rapport d’auto-évaluation des régions de Bellevue, Domrémy et St-Louis – 25 novembre 2014
RSS
Première3334353638404142Dernière

Actualité économique

Anonym
/ Catégories: 2015, Économie

Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg

« On voit maintenant l’impact de l’économie francophone ». – Mariette Mulaire

Mariette Mulaire, PDG du World Trade Centre Winnipeg

Mariette Mulaire, PDG du World Trade Centre Winnipeg

« Le français est parlé partout dans le monde. »
Photo: WTCW (2015)
WINNIPEG - Mariette Mulaire a fait ses premières armes dans le mouvement des municipalités bilingues avant de cofonder, en 2013, le World Trade Centre Winnipeg. Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC l’ont élue à leur Conseil d’administration.

« Que le World Trade Centre Winnipeg soit bilingue, déclare Mariette Mulaire, c’est un miracle. Le français, ça demeure notre langue de travail, même si notre clientèle est surtout anglophone. Certains employés ont le français comme 2e ou 3e langue et on a des liens de commerce dans une dizaine de langues. Je suis la gardienne du français au bureau ! » 

Le WTCW est né à la suite du 2e Forum international d’affaires de l’Ouest canadien en 2012, Centrallia, qui réunissait 700 entrepreneurs à Winnipeg et se déroulait en français, anglais et espagnol. Une 3e édition aura lieu en 2016.

« La francophonie prend une nouvelle place au pays, signale la PDG. On voit maintenant l’impact de l’économie francophone. On ne peut pas passer à côté. » 

Mariette Mulaire parlera de développement économique et de tourisme devant le Centre de la Francophonie des Amériques, la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne et le Réseau de développement économique et d’employabilité du Canada (RDÉE).

Au siège social de la WTCA à New York, la Manitobaine s’entretient en français avec le personnel. « Je me promène avec les PDG de Panama, de São Paulo et de Milan, et on parle français. Le français est parlé partout dans le monde, c’est pas une langue perdue, c’est une langue importante. 

« La langue de travail, c’est l’anglais, explique-t-elle, mais on entend toutes sortes de langues, le chinois, beaucoup d’arabe. C’est normal de s’exprimer dans une autre langue et d’avoir un accent. C’est tout à fait naturel de parler français devant les autres. »

Pour la directrice générale du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, Anne Hébert, la présence de Mariette Mulaire à l’international est une inspiration. « Le Forum Centrallia a été mis sur pied par la communauté francophone, au centre du pays, et a acquis une renommée internationale. Mariette Mulaire a réussi à valoriser le bilinguisme canadien comme un atout pour faire des affaires internationales. » 

Madame Hébert ajoute :« On a l’Organisation internationale de la  Francophonie qui regarde au développement économique. Au pays, le fédéral s’intéresse au bilinguisme comme une force économique à exploiter. Au Nouveau-Brunswick, on voit la même chose. Son élection arrive juste au bon moment.

« La perception que les Manitobains ont d’eux-mêmes a changé depuis Centrallia. On ne parle plus d’une minorité qui essaie de survivre. Il y a une prise de conscience que la langue elle-même peut contribuer à une industrie. 

Le président du RDÉE du Canada, Denis Laframboise, rappelle le cheminement de la nouvelle administratrice de la WTCA. "C'est une merveilleuse nouvelle pour la francophonie économique canadienne. Madame Mulaire est viscéralement liée aux communautés francophones et bilingues du pays. Elle saura éveiller les acteurs du développement économique aux enjeux prioritaires et les intégrer aux actions fondamentales qu'il faudra mener.

« Avec elle au Conseil de la WTCA, c'est certain que de nouvelles connexions mondiales se créeront et serviront à la vitalité économique des communautés francophones et acadienne. Comme elle, de nombreuses personnes de notre réseau ont la capacité d'accéder à des postes influents et d'apporter des changements énergiques pour la croissance économique de notre pays. »

L’ambassadrice francophone a aussi été reconnue par le commissaire aux langues officielles dans son récent rapport annuel, avec le Prix d’excellence 2015 pour la promotion de la dualité linguistique au Canada. 

Graham Fraser explique : « Personne de vision, Mariette Mulaire a su convaincre ses collègues anglophones que le bilinguisme pourrait ouvrir les horizons du WTCW et élargir le bassin de ses contacts. Ce dernier est un organisme pleinement bilingue, une réussite exemplaire parmi les World Trade Centres. »

Mariette Mulaire appelle au dépassement. « Le français que mes parents m’ont donné est parfaitement normal à l’international. C’est les unilingues qui sentent qu’il leur manque un morceau… Je me demande comment ça se fait qu’on se bat encore autour de deux langues au Canada.

Imprimer
32710

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top