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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

Rapport d’auto-évaluation 2014 – Régions BDS

  Rapport d’auto-évaluation des régions de Bellevue, Domrémy et St-Louis – 25 novembre 2014 Cet article Rapport d’auto-évaluation 2014 – Régions BDS est apparu en premier sur CECS.

Rapport auto-évaluation 2015 – Debden

Rapport d’auto-évaluation de la communauté de Debden – 25 janvier 2015

Rapport auto-évaluation 2015 – Debden

Rapport d’auto-évaluation de la communauté de Debden – 25 janvier 2015 Cet article Rapport auto-évaluation 2015 – Debden est apparu en premier sur CECS.
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Actualité économique

« C'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant » Roland Dorgelès (1885-1973), Les Croix de bois (1919)

Quelques anecdotes sur la guerre de 14-18

Tous connaissent la Première Guerre mondiale. À chaque année, on fait honneur aux millions de soldats de toutes origines qui ont sacrifié leur vie au nom de la liberté et de la patrie, quelle qu’elle soit. Et avant leur destin tragique, on parle souvent des conditions abominables dans lesquelles ils ont vécu dans les tranchées, sous la pluie de bombes qui berce la vie de son chant de danger et de mort imminente.

Pour les soldats alliés, dont les soldats canadiens font partie, le temps est réparti entre plusieurs jours au front et quelques jours de repos lorsque la relève arrive. Alors que le front est un enfer, les jours de repos ont l’allure d’une fête où le soldat est aux petits soins.

La revue des queues

La revue des queues

Oui, vous avez bien lu! Quand le soldat laisse le front, voilà plusieurs semaines qu’il se débarbouille dans des trous boueux d’obus et qu’il porte les mêmes vêtements. Les jours de repos signifient : se doucher, se raser, faire sa lessive, dormir et se faire épouiller. La « revue des queues » est ce moment tant attendu où le soldat peut se débarrasser de la vermine grâce aux soins d’un épouilleur professionnel. Bien entendu, tout le corps y passe! Pour rassurer les soldats, on raconte que les poux français sont plus fins que les grossiers poux puants allemands.

Photo: Musée canadien de la guerre

 

Poilu’s Park

Le poilu, c’est le soldat français, surnommé ainsi parce qu’il a rarement l’occasion de se raser. Dès 1915, un véritable parc d’attraction est organisé pour distraire le soldat au repos. Séances musicales, natation, combats de boxe, courses à pied, à vélo ou à cheval, parties de soccer... et même un Poilu’s music hall! Pour les Américains et les Canadiens, c’est le YMCA qui a la charge d’amuser les soldats, grâce à des activités sportives qui gardent les militaires en forme.

Théâtre dans les tranchées

Théâtre dans les tranchées

Pour ajouter au divertissement, des pièces de théâtre sont présentées par des vedettes comme Sarah Bernard ou par des soldats. Même les obus ennemis qui éclatent à proximité ne réussissent plus à détourner l’attention du public, qui parfois s’émoustillent devant des travesties évidentes.

Avec tous ces soins et divertissements, l’arrière, ceux qui ne se battent pas, comprennent mal les soldats. Ils ne voient que fainéantise et aimeraient bien que l’armée porte l’attaque qui mettrait fin à la guerre. Alors que certains meurent sur le front, d’autres s’amusent gaiement. Mais ces hommes ont frôlé la mort hier et mourront peut-être demain. Qui peut leur reprocher de vouloir fuir l’enfer de la guerre, ne serait-ce qu’une journée? Pour faire tenir un moral déjà anéanti par la mort et le danger constant, il faut garder l’esprit du soldat occupé. 

Photo: Musée canadien de la guerre

 

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