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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Appel d’offres – Consultant.e

Appel d’offres – consultant.e!   Les soumissions doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2021 à 17h (Heure SK) à l’adresse suivante :  1440, 9e Avenue Nord, bur. 205, Regina (SK) S4R 8B1 Courriel : jeandedieu.ndayahundwa@cecs-sk.ca. DÉTAILS The post Appel d’offres – Consultant.e appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Chargé.e de projets

OFFRE D’EMPLOI Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler le poste de : Chargé de projets (à temps plein).  DÉTAILS The post Offre d’emploi : Chargé.e de projets appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Loin d’Al Capone

(Extrait d’un texte en chantier)

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Illustration : Marylène Portaneri

Dans un train qui nous mène de Marseille à Paris, Tintin sur la tablette, je m’imagine être mon héros à Chicago, laque dans ma houppette. Je donne deux pièces à des filles qui font un numéro de ballet pantomime. Soudain, la bande d’Al Capone surgit d’une ruelle… Je m’enfuis. Victime d’un accident, des coupures aux mains, je suis transporté à l’hôpital. À la sortie, les mêmes gangsters me kidnappent. Mais le flair surcanin de Milou me libère de ces vauriens. Le livre fermé, je continue à jouer Tintin quittant les États-Unis, me retrouvant à Paris, au bord de la Seine, avec mon chien en quête de croquettes.

Le train siffle. Manuel me secoue le bras. Papa ramasse livres et gants, et même mon Tintin. J’enfile mon manteau. Maman me tend ma petite valise bleue, et j’entends Marie s’écrier : « Dépêchez-vous ! On va manquer notre avion ! » Cheveux ébouriffés, yeux hagards, nous nous précipitons. Je presse le pas, craignant de voir Al Capone et son gang de fripons. Je m’engouffre dans le taxi. Je peux enfin souffler entre maman et Mélie. Je l’ai échappé belle ! Je réclame mon Tintin à papa, mais il fait la sourde oreille.

À l’entrée de l’aéroport, j’entends des haut-parleurs comme à la foire du Palais des Expositions. Tous ces voyageurs qui parlent et ces enfants qui braillent, ils en font un sacré boucan ! Entourés de valises et de sacs fourre-tout, nous regardons les écrans. Les tableaux d’affichage nous mènent vers les guichets d’Air Canada. Je regarde nos grosses valises disparaître sur le tapis noir, me demandant si Al Capone les volera. Je montre mes petits trésors à un douanier récalcitrant qui ordonne à Mélie d’enlever sa ceinture aux boucles métalliques. Enfin, nous embarquons, accueillis par des hôtesses de l’air élégantes.

Nos petites valises au-dessus de nos têtes, je pourrais prendre en photos plus de 7 000 kilomètres de paysages. Mais je demande plutôt à papa de me rendre mon Tintin. C’est alors qu’il me dit que l’histoire d’Al Capone n’est pas de la fiction, que celui-ci était surnommé le « Balafré ». Il raconte qu’il dirigeait à Moose Jaw des activités souterraines, non loin de Bellevue où habitent tata Réjeanne et tonton François. Cela me rassure que papa parle de lui au passé. Mais si Al Capone arrivait à s’emparer de la machine à explorer le temps ?

Les hôtesses de l’air préparent les chariots. Il faut que j’me dépêche d’aller aux toilettes. Mais Al Capone est-il caché au bout de l’allée ?

« Manuel, laisse-moi passer, je dois y aller ! »

« Je finis mon jeu ! », lance Manuel.

Je n’attends pas. Je le bouscule, et son coca se renverse sur ses pantalons. Manuel m’attrape par le pull.

« Pas de bagarre entre frères ! », s’exclame papa.

« Ben regarde ce qu’il a fait. Des taches sur mes jeans ! »

« Va te changer », ordonne maman qui donne à Manuel son pantalon de rechange.

Pas d’Al Capone dans les allées, j’en suis fort soulagé. Retour aux sièges. « Non merci, j’veux pas d’eau ! » Marie écrit dans son journal et Mélie scrute les visages d’Audrey Hepburn dans un magazine. « Regarde, me dit-elle, elle a de belles dents alignées ! J’veux être comme elle, parler six langues et suivre des leçons de danse classique, mais j’veux pas étudier dans un pensionnat britannique. » Mélie continue à parler de son actrice favorite. Elle est peut-être belle, son Audrey, mais moi, c’est Al Capone qui m’intéresse. Serrant mon Tintin, je me sens téléporté dans des tunnels, fuyant les rafales de sa mitraillette.

 

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